Mon amour,
mon doux ami,
mon tendre amant,
mon futur mari (et tutti quanti),Tu trouveras, ce soir à ton retour, devant nos toilettes une giga énorme araignée morte (nan sérieux elle est géante !!).
La cause du décès ? Une tornade noire et blanche (que tu connais bien, le soir elle s’étale sur ton ventre en ronronnant et tétouillant, tu vois de qui je parle ?) qui a réparti de façon très artistique dans la petite pièce une ou deux pattes de-ci, de-là.Or il est trop tôt pour l’aspirateur, aussi je te laisse cette aimable compagnie, ô mon homme viril, car moi les grosses araignées velues j’aime pas ça : il y a trop de pattes !
Merci d’avance ♥Ta petite puce courageuse
PS: il me faudrait également de nouvelles pantoufles…
PPS: par ailleurs tu trouveras une autre méga-giga-araignée sous ma pantoufle droite…
PPS: je pense que nous allons devoir songer à désaraigniser notre appartement, voir à déménager, nous sommes envahis !
Mois : septembre 2013
Nous sommes à un mois du mariage, les choses se précisent, se mettent en place tandis que nos journées semblent se raccourcir. Dans la dernière ligne droite, le nez dans le guidon, nous ne prenons plus le temps de réfléchir au pourquoi du comment.
Pourtant l’approche de l’échéance semble sérieusement me remuer le ciboulot vu les rêves particuliers que j’ai fait à quelques jours d’intervalles:
À noter, mes trois grands-parents sont décédés depuis plus de 6 ans, et aucun n’a rencontré le Chti.
Vous y auriez pensé vous à demander au fantôme de votre grand-père sa super recette que vous adoriez gamine ?! Mon « génie » m’épate…
Mais la plus grande révélation que je reçus cette semaine ne fut pas le secret de la recette de mon grand-père paternel, mais un encore plus grand secret de famille : ma grand-mère maternelle n’était pas morte ! Elle était en réalité dans le coma depuis 2005 !Et zou ma mamie vient à ma noce !! Elle est pas belle la vie ?!
Si le mariage est pour certain un concept vieillot et dépassé, fallacieux ou inutile, c’est pour moi un des rares évènements dans une vie où toute les familles sont réunies… Et j’aurais une petite pensée pour ceux que je ne pourrais pas voir ce jour là…
Le mois de septembre est dense, tant au travail qu’à la maison : le mariage se rapproche et il reste toujours des « détails » à régler. Sans compter que nous sommes au top de la forme à la maison… Il n’y en a pas un pour en rattraper l’autre !!Mais ce n’était pas une raison pour oublier l’anniversaire de mon petit frère chéri. Alors encore une fois : bon anniv Liv de notre part à tous les trois !
Au printemps dernier c’est tenu à Versailles une exposition à l’occasion des 75 ans du magazine Spirou et des 65 ans du magazine Tintin. Si nous ne lisions ni l’un ni l’autre de ces magazines, mes frères et moi en revanche avons été élevé au milieu de leurs bandes dessinées. Aussi mon petit frère et moi partîmes un samedi, à deux, aller voir de près les planches exposées dans le magnifique Hôtel des Affaires Étrangères et de la Marine de Versailles qui est aujourd’hui une bibliothèque municipale.L’exposition se tenait dans l’enfilade de la galerie d’apparat, cette même galerie où le traité de l’indépendance américaine fut négociée. Destinées à l’origine à recueillir les archives diplomatiques, les cinq pièces portent les noms des grandes puissances d’alors. Mais ce n’était pas pour ce décor que nous étions venus mais pour ces petites planches suspendues à ces hauts rayonnages…Nous allions d’une planche à l’autre en étouffant nos exclamations, « Liv tu as vu une planche des Tuniques Bleues !!! Comment ça, le Scrameustache aussi ?? J’arrive !! Oooh un Papyrus !!! « .Nous rions en relisant certaines planches et certaines cases…Mais au-delà de cette inventaire des histoires qui ont bercés notre enfance, pouvoir observer ces planches, c’était aussi découvrir des petits secrets comme les traits de crayon de bois non effacés quand on rapproche son nez d’une page de l’Agent 212 (« nan mais l’Agent 212 quoi !! Viens voiiiiir ! »)
Ou bien encore l’usage du blanco correcteur type Tipp-Ex pour corriger des petites erreurs lors de l’ancrage (« Oh punaise regarde c’est Tapir !! Il y a la Patrouille des Castors !!! Faudrait que je les relise d’ailleurs dis… »)…C’est aussi découvrir le travail de fourmi des dialogues de l’ère avant l’usage des ordinateurs (et qui est toujours utilisé par certains aujourd’hui) où le dessinateur s’aide de traits parallèles pour contenir le texte et le correcteur le corrige d’un crayon de couleur qui disparaîtra quand la planche sera scannée en noir et blanc… (« Oh bordel Thorgal ! Le Chti aurait dû venir voir ! Par contre Mirliton ça ne me parle pas, mais t’as vu les traits bleus ? »)Comme toute bonne chose à une fin, nous étions arrivés dans le dernier salon où Spirou nous attendait en contemplation devant les planches hommages d’auteurs contemporains aux 75 ans de son magazine, planches réunies dans l’ouvrage La Galerie des Illustres…Un petit souvenir pour Olivier, un dernier hommage au Marsupilami et nous étions partis…
Bonjour tout le monde, Chti reporter en dehors de ses frontières au rapport.
Sujet du jour : Le costume de marié.
Oui je sais, il est tard pour aller le chercher, mais il faut avouer que nous, les futurs mariés, ne sommes pas très aidés en ce qui concerne le choix des costumes… le panel disponible n’est pas très large… Alors il faut jouer sur les nuances… le détail.
J’ai fait appel à mon équipe de choc : mes deux sœurs et la future mariée !
Les remarques ont débuté, sévères, dès que je suis sorti avec le pantalon et la chemise….
Devant tant d’emballement et de volonté, devant leur désir de m’assister, de me soutenir, je ne pouvais que me dépêcher d’essayer les différentes pièces présentées par le très sympathique vendeur (ça ne devait pas être un vrai parigot lui :p hu hu hu).
Cependant ma prestance naturelle et les habits inhabituels que je portais éblouissaient les spectatrices de mon essayage… engendrant de nouveaux compliments :
Mais heureusement que la future mariée était aux aguets, décortiquant chaque millimètre du costume, le vendeur en avait des suées froides !
Cependant, même si le management de mon équipe hétéroclite, aux références diverses et variées, aurait pu être un défi pour quelqu’un d’autre que moi, ma logique carrée et mon expérience menèrent la barque des essayages d’une main de maître !
Au bout d’une heure et demi, la quête du costume du marié arriva à terme…LE saint costume fut trouvé !
Un grand merci à mes deux sœurs pour s’être déplacées jusqu’à Paris pour m’accompagner,
Bien à vous les Blogosses,
À vous les studios !
L. C.
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Pour lire les essayages de la mariée :