Le lendemain de l’accouchement, le Chti avait rendez-vous au rez-de-chaussée de la maternité pour déclarer la Mogwaï à l’état-civil. J’avais été relevée la veille et ma perfusion retirée dans la nuit, je pouvais donc marcher (lentement), mon drain sanguinolent relié à mon utérus dans la main.
J’ai donc pu accompagner mon Chti, piquée par la curiosité de voir Papa déclarer sa petite fille et donner ses prénoms que nous avions choisis ensemble avec soin. C’est comme cela que j’ai découvert que, moi aussi, je pouvais signer sa déclaration !Bon… Ça surprend quelqu’un si je vous dis que la madame n’a pas voulu que j’explose mon drain pour signer la déclaration de naissance de Mogwaï ? Mais je pouvais toujours tenter !