Il y a pas longtemps, la Belle Bleue nous avait fait part de son cauchemar, une bulle m’avait en particulier intéressé :
Cette blague sur l’expression « ma moitié » m’avait bien fait rire, je n’avais jamais vu la chose sous cette angle moi qui utilise par commodité cette expression pour présenter ou parler du Chti.
Puis je l’ai relu sur 2/3 autres blogs et progressivement j’y ai réfléchi. Voilà le fruit de ma réflexion, ma vision des choses:
Naturellement vous vous doutez que le jour où je suis tombée amoureuse de mon olibrius préféré, je n’ai pas pris une tronçonneuse pour nous découper et vite raccommoder nos deux moitiés ensemble. De toutes façons, c’est techniquement tout bonnement irréalisable !! Imaginez donc ! Par exemple si on recollait nos moitiés en partant de la tête, mes pieds ne toucheront jamais le sol !
De la même façon, si j’ai changé depuis 8 ans à son contact, ce n’est pas pour autant que j’ai perdu ma personnalité. Je suis toujours aussi nerveuse et suractive que lui est paisible mais explosif. Nous avons évolué ensemble avec l’âge et comme n’importe quelle rencontre et échange fait évoluer un être humain.
Alors pourquoi parle-t-on de moitié ? Ne serait-ce pas par abus de langage ? Mon autre moitié pour l’autre moitié de mon couple ? Ainsi complétée, l’expression perd son ambiguïté et trouve tout son sens.
L’expression « ma moitié » à mes yeux réhabilitée, au-delà de cet aspect sémiologie (comment elle se la pète la Ragnagna avec ces gros mots !), en entrant en couple devient-on « dépendant » de l’autre moitié de son couple ? Est-il important de garder son indépendance pleine et suprême même au sein d’un couple ?
Je dirais d’abord que l’indépendance est aussi utopique que la liberté. Nous avons des besoins de base universels (manger/boire/uriner/déféquer/dormir) qui nous rendent dépendants d’autres besoins (gagner des sous pour y subvenir).
À ces besoins universels et impossible à nier, nous avons aussi des besoins plus affectifs comme l’amitié, l’amour, la famille, la parentalité, … La variation est possible à ce niveau entre les individus, certains ne se voyant pas parent comme d’autres ne se voyant pas forcément en couple.
Dans notre cas (pour enfin conclure ce texte sans fin), l’un n’est jamais loin de l’autre et l’un est toujours là pour seconder l’autre. Ainsi quand les derniers kilomètres de la Muraille de Chine se faisaient interminables, c’était lui qui portait tous les sacs, m’attendait et m’aidait à franchir ces marches plus hautes que mes genoux, mais à l’inverse, c’est lui qui me pousse à aller plus loin et à faire d’un dessin une animation, me poussant hors de ma zone de confort et de ma flemmardise.
Avoir une moitié est une force, c’est avoir quelqu’un qui vous connaît sans fards et qui vous apprécie ainsi, et qui saura vous aider à vous accomplir.
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Et pour terminer sur une touche légère, voici le GIF que le Chti m’a demandée de réaliser pour répondre aux commentaires (qui se reconnaîtront) de sa Gloobulisation de lundi, exercice qui va revenir sur le blog régulièrement dorénavant !
Ouaaaais ! Du Goob du Gloob du Gloob ! 🙂 Au fait c’était quoi la réponse ?
Pour le concept de la moitié, je comprends ton raisonnement, mais je reste dans l’idée que dire qu’on a une moitié laisse entendre (même inconsciemment) qu’on n’est pas fini et qu’on n’est pas entier tant qu’on n’a pas quelqu’un qui nous complète. Puis pour moi, un couple c’est deux personne, or deux moitiés, ça fait 1 😉
Voilà voilà 🙂
En tout cas merci d’avoir utilisé mon illustration ! 🙂
Eheh c’est Gloob qui va rigoler à être entrer dans le dictionnaire bientôt ! 😆 Le Chti va répondre maintenant que j’ai fait le GIF qui lui manquait (mais il est gentil il m’a laissé l’utiliser avant !).
En fait on est d’accord vu qu’un couple ça fait bien un, donc la moitié d’un couple, c’est une des deux personnes, donc une personne. La moitié d’un couple c’est une personne, comme la moitié de 2 c’est 1. Ça vire au maths, j’aime pas trop beaucoup ça !
Mais au fond ça me dérange pas d’être perçue ou de me dire « pas finie », puisque je considère de toute façon que le jour où je serais « finie », c’est que je serais décédée 😀 D’ici là je continuerais d’évoluer jusqu’à la date butoir !
Super joli ton texte ^^
Et pour moi on peut très bien être la moitié de qqn sans pour autant ne pas être entier. Bah voui, 1 c’est la moitié de 2… (donc 1 est aussi une moitié) cqfd \o/
Jme sens plus là hé hé
C’est triste de se dire que l’on perd toute individualité en étant en couple !!
Et michi, j’aime pas écrire des textes je me sens gourde !
Je sais, je radote :
« quand un couple se marie, ils ne font plus qu’un ! Le plus difficile c’est de choisir lequel !
C’est pas grave car moi je n’ai pas de mémoire 😉
Dans ce cas entre Juju et moi, ce serait lequel des deux qui va effacer l’autre ?
Permets moi de ne pas répondre.
C’était une question piège ! C’est permis 🙂
Et si jamais chez nous, un à pris le dessus, il joue très finement parce que l’autre ne s’en rend pas compte !
C’est exactement ce que je pense! Moi aussi j’ai l’impression que l’ours et moi faisons un tout dont chacun est la moitié (euh en fait maintenant c’est un tout à 4/4 XD)….Et ça n’a pas du tout la connotation de dépendance au sens négatif du terme! Merci pour ce joli narticle!!!!!!!!!!!!!
J’avais failli prendre l’image de la voiture, nous seul on est une moto qui marche très bien, en couple nous couplons nos motos et devenons une sorte de voiture.
Mais bon c’était un peu douteux comme comparaison 😆
Très jolie réflexion, c’est sympa de te lire dans des plus grands textes de temps en temps. Moi ça ne me gène pas d’être appelée moitié, parce que je le vois aussi comme un diminutif de moitié du couple.
Quant au Chti, c’est de sa faute, il n’avait qu’à découper un bout de papier et cacher le dessin avec (ou utiliser photoshop) si l’illustration n’a rien à voir ! C’est lui qui devrait se faire taper dessus avec un rouleau à patisserie ! Namého !
Il faut avouer que j’ai légèrement voulu qu’il utilise MON jeu de cartes car il est trop beau, mais je ne pensais pas que ça perturberait autant !
J’ose rarement donner mon avis et écrire des textes, je suis pas excellente en argumentation sérieuse. Mais bon, je fais ma réflexion sur le couple, vaut mieux avant le mariage 😛
Merci pour ce petit partage, j’ai trouvé ça à la fois mignon et touchant. Ne perds pas ça, je pense que c’est une vraie force! 😀
Merci Angel ♥ Et je vais faire attention à pas le perdre mon grand poilu, j’ai rendez-vous avez lui pour tout le reste de ma vie !
Moi, je me sens une moitié…
Depuis que j’ai rencontré le Rond, je me sens « complète ». Il me manquait quelque chose pour être pleinement moi, pour me réaliser entièrement.
Je n’y ai rien perdu. Ni en indépendance, ni en autonomie. Au contraire, j’y ai gagné… 🙂
Tu y as même gagné un Petit Pois 😀 !
C’est pas bien de taper Ragnagna avec un rouleau à pâtisserie ! Je ne trouve pas ça très hygiénique !
Non mais nous avons un rouleau de pâtisserie pour la pâtisserie et un pour nous taper l’un l’autre ! 😛
Ah voilà ! Du balais les féministes ! « Ma moitié », c’est bien l’autre moitié du couple, et pas d’une personne… pfff ! Puis quand il s’agit de nommer celui avec qui on n’est pas marié, c’est quand même moins moche ou nunuche que « mon p’tit copain » (trop ado), « mon chéri » (nunuche), « mon compagnon » (trop canin)…
C’est sur que passer un âge ou la durée d’une relation, dire « mon petit ami » ou « mon copain » ça fait entre pas sérieux et nunuche ! « Mon compagnon » ça fait lourd, « ma moitié » gnangnan. C’est balaise de trouver un truc qui passe ! Dans tous les cas ce que je voulais dire c’est que ce n’est pas parce que je dis « ma moitié », que je suis en couple que je perds des neurones et devient une moitié de cerveau !