En général, je suis heureuse de voir arriver le jeudi qui annonce le vendredi et par extension la fin de semaine. Mais ça c’est en général !
Ainsi j’aime pas les jeudis où je me crois vendredi…
Nous sommes plusieurs millions à avoir utiliser de façon intensive MSN Messenger au début des années 2000. C’était même pour moi en 2001, quand le dieu Internet est entré chez moi, un des premiers intérêts de ce nouveau jouet. Ainsi chaque dimanche à 13h (heure française), j’y retrouvais Gaëlle, mon amie partie à l’étranger avec ses parents…
Puis Internet s’est développé et le nombre de contacts a augmenté… MSN est le meilleur moyen pour parler aux copines à loisir (surtout qu’alors, ô temps néolithique, les portables étaient encore inexistants chez les ados), qu’elles soient à l’autre bout du monde ou dans la même classe. Échange d’images sur les films du Seigneur des Anneaux, musiques récupérées sur nos CD, nous partageons tout !
Mais MSN c’est pour moi des heures passées avec le Chti qui n’était pas encore mon Chti, à discuter de tout et (surtout) de rien, des soirées à se « wizzer », s’envoyer des smileys, des « clins d’œil » (la grenouille, le message d’amour, le cochon qui danse …). C’est une première déclaration d’amour en direct de son stage, des soirées de tchat vidéo, à se regarder de loin le cœur serré…
Mais MSN, ce n’était pas que le fun et l’amusement. C’était également un outil de travail pratique qui permettait de retrouver son groupe de travail à toute heure du jour et de la nuit. Vous battiez le rappel et votre groupe rappliquait, le meilleur moyen de passer une nuit blanche à travailler sur les techniques de navigation au XVIIe siècle ou du rôle du sport durant la Guerre Froide…
Mais MSN c’est terminé. Déserté car progressivement remplacé dans les usages par d’autres outils (Facebook, Skype, Twitter, Gtalk …), il tire aujourd’hui sa révérence. Le service se fermera progressivement à partir d’aujourd’hui 8 avril 2013 au profit de Skype.
Nous n’entendrons plus ses sons si reconnaissables que sur des vidéos commémoratives de nostalgiques…
MSN restera cependant toujours dans ma mémoire comme associée à ma découverte du Web, à l’amitié et à mon histoire d’amour.
Et pour vous, quels souvenirs ?
© Les screenshots de l’évolution de MSN Messenger viennent du site infos du net.
Et voilàààà la note du jour de la semaine dernière !! Cette fois la course du temps contre lequel je luttais depuis quelques semaines à gagner ! Mais mieux vaut tard que jamais, donc voici mes brèves… de la semaine dernière !
- Dimanche dernier, petit moment de régression avec le Chti et mon petit frère en tombant sur mes billes et mes POGs au fond de mon placard…
- Lundi les drapeaux sont de sortie dans les rues, mais celui au coin de mon bureau est d’une taille particulièrement impressionnante !
- Mardi, rendez-vous important pour le boulot à Montreuil, ville très longtemps communiste. Cette influence se sent encore aujourd’hui et dès la sortie du métro !
- Mardi soir, spectacle intriguant dans le train. Je suis souvent fascinée par la façon dont les gens soignent leurs sourcils. Parfois ce sont des spermatozoïdes, des traits très fins, des barres droites quand ils n’ont pas été carrément épilés et remplacé par un trait léger de crayon. En revanche je n’avais jamais vu le sourcils peints de 1cm de largeur, je crains d’avoir été inélégante ce soir là en appuyant un regard fasciné, où était le poil et où commençait la peinture ?!
- Mardi soir également un sapin vivait ses dernières heures, mis à la porte par la nouvelle saison…
- Mercredi c’est course et au rayon légume, mon nez a été arrêté par une odeur flottant dans les airs, un parfum que l’hiver m’avait presque fait oublié… Yummy !!
- Le mercredi c’est également soirée cocooning, pour compenser les mauvaises nouvelles du jour…
- Jeudi midi sur le court chemin vers la supérette, je comptabilise 5 smarts. C’est la voiture du Parisien par excellence, petite elle se gare partout ! Mais là je crois qu’un chauffeur va avoir du mal pour repartir…
- Vendredi matin, réveil difficile mais c’est plaisant de voir le soleil au réveil…
- À Versailles, la grande saison touristique s’organise et le nombre de touristes croît chaque jour…
- Après le boulot, petite ballade dans le parc du Luxembourg pour rejoindre l’hôpital et visiter mon grand frérot, immobilisé au fond d’un lit. Mais heureusement, un peu d’Orangina, de Milka et de papotage avec sa sœur et il a réussi à remarcher !
- Samedi réveil aux
horreursaurores, nous partons récupérerpresquefuture-belle-soeur et petite nièce pour monter dans le Pas-de-Calais. Cette fois Lana est plus bavarde qu’à son dernier voyage ! - Et en fait nous n’allions pas dans le Pas-de-Calais mais « dans le Noooooooord », tout le monde dit « coucou la neige » !!
Pour boucler cette semaine, quelques photos de ci, de là et surtout des ballades parisiennes…
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma maman ! Alors pour le lui souhaiter, je vais lui rappeler un souvenir où elle a probablement été très fière de moi !
À l’école j’ai toujours été une de ces élèves qui restent sagement dans son coin, studieuse et timide. Celle dont tous les profs mettent à chaque fois « élève sérieuse » dans les carnets (sériosité sans doute à l’origine de ma ride barrant mon front, arf !).
Je ne faisais jamais de vagues, prenant grand soin à me faire oublier. Ce qu’il y a de plus indisciplinée chez moi, ce sont mes cheveux pour faire bref !
Je n’ai donc jamais rapporté trop de mots d’ordre à la maison, ni de colles ou de rappels ! Sauf une fois, LA fois où j’ai été convoquée avec ma mère chez la directrice pour y recevoir un long laïus indigné, c’était en CM1.
Qui ne m’a que très légèrement contrite…
La morale que j’ai retenu de ce laïus, c’est qu’il faut toujours vérifier à deux fois chacune de ses actions si l’on ne veut pas se faire pincer !
Ah oui… Vous vous demandez sans doute ce qui m’a valu une convocation chez la directrice avec présence obligatoire d’une autorité parentale ? Attention ! Si mes souvenirs sont justes, voilà ce que mon geste fou d’indiscipline m’a fait réaliser à l’encontre de ma maîtresse :

Vous avez vu comment je suis une « ouf » indisciplinée et rebelle ?!
Bonjour tout le monde,
Avec l’accord de notre maître de la Gloobulisation, j’ai nommé … Gloob, je vous propose une nouvelle Gloobulisation.
Compliqué … pas compliqué, je ne sais pas. Je dirais bien que c’est de niveau intermédiaire (en gros j’espère avoir quelques bonnes réponses, au moins 3, allez pour me faire plaisir 🙂 ). En tout cas, j’espère voir les victimes de Ragnagna prendre leur revanche.
(Allez, juste pour le plaisir)
Bon, c’est parti pour notre image du jour, j’espère que vos neurones ont la frite !
L. C.
Si je vous dis, salopette rouge, t-shirt bleu, casquette et moustache, vous me dites, vous me dites ?
MARIOOOOOOOOOOOOO MARIOOOOOO !!
Je suis un bébé des années 80, une enfant des années 90. Si je n’ai pas eu de portables, d’iPhone ou d’iPad, j’ai connu la démocratisation des jeux vidéos et surtout la « révolution Game Boy » , la première console de voyage multi-jeux car à cartouches.
Avec nous, la Game Boy (oui je dis LA Game Boy) a beaucoup voyagé : entre nos mains, de la maison à chez les grands-parents, en vacances. Elle était de tous les voyages et de toutes les occasions.
Le joueur était rarement seul derrière son écran, il y avait toujours pas loin un frère ou une sœur zyeutant par-dessus l’épaule et agrémentant la partie de ses commentaires et astuces.
Face aux boss difficiles, un aîné était toujours là pour montrer sa maîtrise épatante du jeu et de ses boss, là où toi faible cadet tu galérais depuis 30 minutes…
C’est grâce à elle que lors des longs voyages en vacances, le calme régnait dans la voiture, véritable bonheur pour les parents. Particulièrement dans la notre, où à nous concentrer sur l’écran de la Game Boy, Benoit et moi nous rendions immanquablement malade tandis qu’Olivier totalement insensible profitait de notre faiblesse et monopolisait le jeu. Il fallait juste prévoir un stock suffisant des indispensable piles AA !
Mario est donc un des héros qui m’a bercée et c’est pourquoi je me suis laissée pousser cette seconde paire de moustache pour un hommage façon souris.
Il y a pas longtemps, la Belle Bleue nous avait fait part de son cauchemar, une bulle m’avait en particulier intéressé :
Cette blague sur l’expression « ma moitié » m’avait bien fait rire, je n’avais jamais vu la chose sous cette angle moi qui utilise par commodité cette expression pour présenter ou parler du Chti.
Puis je l’ai relu sur 2/3 autres blogs et progressivement j’y ai réfléchi. Voilà le fruit de ma réflexion, ma vision des choses:
Naturellement vous vous doutez que le jour où je suis tombée amoureuse de mon olibrius préféré, je n’ai pas pris une tronçonneuse pour nous découper et vite raccommoder nos deux moitiés ensemble. De toutes façons, c’est techniquement tout bonnement irréalisable !! Imaginez donc ! Par exemple si on recollait nos moitiés en partant de la tête, mes pieds ne toucheront jamais le sol !
De la même façon, si j’ai changé depuis 8 ans à son contact, ce n’est pas pour autant que j’ai perdu ma personnalité. Je suis toujours aussi nerveuse et suractive que lui est paisible mais explosif. Nous avons évolué ensemble avec l’âge et comme n’importe quelle rencontre et échange fait évoluer un être humain.
Alors pourquoi parle-t-on de moitié ? Ne serait-ce pas par abus de langage ? Mon autre moitié pour l’autre moitié de mon couple ? Ainsi complétée, l’expression perd son ambiguïté et trouve tout son sens.
L’expression « ma moitié » à mes yeux réhabilitée, au-delà de cet aspect sémiologie (comment elle se la pète la Ragnagna avec ces gros mots !), en entrant en couple devient-on « dépendant » de l’autre moitié de son couple ? Est-il important de garder son indépendance pleine et suprême même au sein d’un couple ?
Je dirais d’abord que l’indépendance est aussi utopique que la liberté. Nous avons des besoins de base universels (manger/boire/uriner/déféquer/dormir) qui nous rendent dépendants d’autres besoins (gagner des sous pour y subvenir).
À ces besoins universels et impossible à nier, nous avons aussi des besoins plus affectifs comme l’amitié, l’amour, la famille, la parentalité, … La variation est possible à ce niveau entre les individus, certains ne se voyant pas parent comme d’autres ne se voyant pas forcément en couple.
Dans notre cas (pour enfin conclure ce texte sans fin), l’un n’est jamais loin de l’autre et l’un est toujours là pour seconder l’autre. Ainsi quand les derniers kilomètres de la Muraille de Chine se faisaient interminables, c’était lui qui portait tous les sacs, m’attendait et m’aidait à franchir ces marches plus hautes que mes genoux, mais à l’inverse, c’est lui qui me pousse à aller plus loin et à faire d’un dessin une animation, me poussant hors de ma zone de confort et de ma flemmardise.
Avoir une moitié est une force, c’est avoir quelqu’un qui vous connaît sans fards et qui vous apprécie ainsi, et qui saura vous aider à vous accomplir.
***
Et pour terminer sur une touche légère, voici le GIF que le Chti m’a demandée de réaliser pour répondre aux commentaires (qui se reconnaîtront) de sa Gloobulisation de lundi, exercice qui va revenir sur le blog régulièrement dorénavant !