Aujourd’hui a été une journée fort mouvementée durant laquelle Lucie, malgré les vaccins de la veille et les douleurs dentaires qui la tiraillent, a été adorable et compréhensible. En même temps tous ces efforts étaient pour elle !
Catégorie : Vie de maman
En devenant maman, je n’ai pas changé, mais ma vie elle a été bouleversé. Anecdotes, analyses, souvenirs, ici sont gravés ces petits riens qui forment mon nouveau quotidien.
Quand un bébé débarque dans une vie, cela change beaucoup de choses et réarrange les priorités des parents. Ainsi, le seuil de propreté acceptable de mon chez-moi a subi d’un coup une sérieuse déflation à la naissance de Lucie (alors que j’avais passé tout le dernier mois de la grossesse à passer l’aspi – au cas où sait-on jamais ça déclenchait quelque chose).
Puis mon bébé a grandi et d’un coup je dois violemment revoir mon niveau d’exigence, en effet Lucie a le chic pour trouver LE petit mouton qui traîne. Son œil-laser repère la moindre poussière qui passe et elle se met à picorer joyeusement au moindre bout de croquettes déposées par Plume, ou pire à la moindre miette de sciure…Alors oui je sais Lucie, il y a un brin de ton tapis qui dépasse ! Ça suffit !N. B. : et en petit bonus notre Lulu mini-geek !
Aujourd’hui j’ai souhaité vous parler de ce que nous traversons avec Lucie actuellement : c’est le passage au solide dans son alimentation. Elle qui a été si difficile à passer au lait puis à la purée, voilà que nous affrontons le moment le plus terrifiant d’une vie de jeunes parents et tremblons comme des feuilles à l’idée de lui donner LE morceau de pain qui étouffera notre bébé…Et comme vous pouvez voir avec la photo bonus, elle ça ne l’inquiète pas trop toutes ces histoires !
On ne choisit pas sa famille mais ses amis dit l’adage. Ma fille, je ne l’ai effectivement pas choisie. J’ai tout au plus influencé les possibilités en choisissant le géniteur, mais cela s’arrête là. Pourtant je l’aime ma fille, même si je ne l’ai pas choisi.
Beaucoup de mamans me parlent de la vague d’amour qu’elles ont ressenti quand, à la naissance, a été déposé sur leur ventre leur enfant. Ma vague d’amour à moi a dû être avalée par le raz-de-marée de culpabilité que j’ai ressenti en la touchant timidement pour la première fois dans sa couveuse, de longues heures après sa naissance. Pourtant je l’aime ma fille, même si je n’ai pas eu ma vague d’amour.
Les esprits scientifiques vous expliqueront que je l’aime parce qu’elle a de grands yeux bleus, une bouille ronde et de doux trait similaires aux miens, autant d’efforts de sa part pour me plaire, m’attendrir et m’attacher à elle afin que je la protège et la nourrisse jusqu’à ce qu’elle soit autonome.
Moi je crois que si je l’aime, c’est parce qu’elle, elle m’a choisie. En naissant, elle m’a faite Maman, comme elle a fait le Chti Papa. C’est avec nous qu’elle apprend et explore, c’est contre nous qu’elle vient se réfugier et se réconforter.
Elle lui ressemble beaucoup, elle me ressemble un peu. Elle est un peu de nous et beaucoup d’elle : sensible, aventureuse, pétulante, aimante et merveilleuse.
Mon cœur bat quand j’entends son rire cristallin tinter, toute à sa joie ;
Mon cœur se brise quand je la vois pleurer à chaudes larmes, écrasée de désespoir ;
Mon cœur sourit quand je l’entends envoyer des bisous à Plume, comme une vieille mobylette pétaradante ;
Mon cœur fond quand je la vois courir pour s’accrocher aux jambes de son père, l’accueillant avec des cris de joie ;
Mon cœur brûle quand elle dépose sa tête au creux de mon épaule, abandonnée et confiante ;
Ma fille, je l’aime.
Cela fait neuf mois que je suis Maman. Neuf mois que je vis Lucie, que je respire Lucie, que je mange Lucie. Neuf mois que j’ai une nouvelle extension accrochée à moi, qui me suis, m’accompagne, obsède mes pensées. Neuf mois que je m’oublie et épuise toute mon énergie pour que ma petite fille s’épanouisse.
Mais ces efforts sont récompensés par des victoires. De grandes victoires quand elle franchit une étape, par exemple quand elle s’est assise seule vendredi dernier… … mais aussi des victoires plus modestes…N.B. : Vous pouvez trouver deux photos bonus derrière les dessins !
Quand une nullipare devient primigeste, un phénomène étrange se produit : tout un chacun se sent le devoir de partager son avis, de raconter son expérience et de prodiguer moult conseils aux futurs nouveaux parents.
Sauf qu’ils nous masquent l’entière vérité (sans doute dans l’intérêt de la préservation de l’espèce humaine). Aussi j’ai voulu faire un petit tour illustré des « tu verras » que j’ai pu entendre durant ma grossesse.
N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous songez à d’autres « tu verras » que vous avez pu entendre ou que vous entendez, je pourrais les ajouter aux miens s’ils me parlent également !
***
On m’avait vendu : Et je dois reconnaître que là par contre c’était totalement vrai ! Et dans tous les sens du terme : Car même au pire de la fatigue et au bout du rouleau, face à ce regard mouillé et désarmant…… on trouve un fond d’énergie inexploité et on assure de son mieux en oubliant le lendemain…Ce « tu verras » plus positif m’a été inspiré par Céline F. via la page Facebook du blog et il clôture ma série, tout du moins pour l’instant car je reste ouverte à vos propositions !