Je vous avais partagé mes blagues de femme enceinte (là, ici et ici), aujourd’hui, j’ai décidé de vous partager ma blague de maman préférée, blague qui bientôt perdra de sa saveur quand Lucie se mettra à cavaler…Je fais ce que je peux pour installer les bases de ma future autorité parentale !
Catégorie : Vie de maman
En devenant maman, je n’ai pas changé, mais ma vie elle a été bouleversé. Anecdotes, analyses, souvenirs, ici sont gravés ces petits riens qui forment mon nouveau quotidien.
C’est la rentrée claironne-t-on partout ! À la radio que j’écoute chaque matin pendant le premier biberon de Lucie, dans la presse dont les notifications pop’ sur mon portable, sur les réseaux sociaux que je consulte durant le rot, …Moi qui m’éveillais progressivement avec le sourire joyeux de ma fille dans la douceur de l’aube levant, ce matin ma résidence bourdonne telle une ruche excitée par la fumée… C’est la rentrée et je me rappelle de ces journées d’ébullition qui ne me sont pas encore si lointaines et qui reviennent dans mon futur proche.
Je me rappelle et j’en savoure d’autant plus mon dernier mois de congé parental, ce temps hors du temps où ma vie n’est rythmée que par celui des biberons et des siestes de Lucie.
Un rythme sans week-end, un rythme sans vacances (et même pendant un temps un rythme sans nuit) mais le rythme de l’éveil d’une petite grande curieuse au monde…
Je suis légèrement en retard mais ma bébé renarde a officiellement 6 mois ! De riquiqui gabarit elle est passée à petit gabarit pour son âge, mais elle reste bien proportionnée avec 63,5cm et 6,03kg au compteur. Il y a vraiment plus rien de commun entre le bébé que je vous présentais il y a six mois et celle qui partage aujourd’hui mon quotidien ! Jugez plutôt ! Ce mois-ci a été marqué par les nouvelles facilités de Lucie pour se retourner dans tous les sens. À commencer quand elle dort : dorénavant nous pouvons la retrouver les pieds entre les barreaux, accrochée au tour de lit, sur le ventre en étoile, à la cool, … Et quand on croit avoir vu toutes les positions improbables imaginables, elle nous surprend encore !Pouvoir se retourner est aussi la première confrontation de Lucie à la frustration : elle commence à chercher à ramper et patine dans le vide, ce qui l’agace prodigieusement !Lucie se tient très bien dans les bras et commence à garder l’équilibre quelques secondes assise, ce qui lui permet d’explorer avec ses mains. Faire le ménage ou cuisiner avec elle dans les bras est devenu un sport dangereux car elle peut littéralement se jeter sur la moindre chose qui attire son intérêt… … c’est ainsi que nous avons découvert son amour fou pour les bouteilles d’eau !Ce sixième mois a aussi été celui des premiers câlins de Lucie. Des petits moments fugaces où, elle qui sait se tenir si droite et adore observer les alentours, laisse sa tête contre nous brièvement.Cette petite fille diabolique a définitivement séduits nos cœurs de jeunes parents !Pour fêter sa demi-année, j’ai eu la chance d’être sélectionnée par Les Ptits Clics de Marie qui l’a fait entrer dans la brigade des Petits Héros de Marie :
À partir du moment où la deuxième barre s’est affiché sur notre test de grossesse, nous sommes devenus pressés. Pressés de voir quel mélange nous allions donner, pressés de la voir communiquer, de recevoir notre premier câlin, de la voir courir vers nous, de la voir rire à pleines dents gencives…
Et puis il y a ces premières fois que nous aurions souhaité ne jamais voir… …comme ses premières larmes qui ont coulé le long de ses yeux un soir de gros chagrin et qui nous ont brisé nos petits cœurs de jeunes parents…
Cela fait 5 mois que Lucie est née, c’est un bébé joyeux et souriant qui grandit bien et s’éveille au monde. Bref tout va bien, et nous ne sommes pas du tout inquiet sur son développement. Mais malgré tout, je commence à croire que je n’arriverai jamais à digérer ma grossesse.
Ainsi nous attendons, très incessamment sous peu, la naissance de la petite cousine de Lucie (promis cette fois je ne harcèle pas le Chti, j’épie juste les connexions de ma belle-sœur sur Facebook #callmecrazy). Mais avec la joie d’accueillir la future camarade de jeu de Lulu vient aussi le mauvais souvenir encore récent du stress de mon dernier mois, avec cette date d’accouchement théorique totalement folklorique, de ce ventre qui n’avait pas beaucoup gonflé (avec le recul, on comprend mieux pourquoi, c’était pas le chou-fleur mais la mini-crevette). Je me dis que j’aurai aimé pourvoir attendre paisiblement au lieu d’entamer un décompte le ventre noué.
Et puis j’ai revu une photo de Lucie à la naissance, loin du bébé joufflu d’aujourd’hui, je vois bien maintenant qu’elle n’avait que la peau sur les os.
Et puis il y a cette chanson aux textes personnalisées au prénom des enfants entendu via le concours de Rose comme Trois Pommes qui m’a fait instantanément pleurer et tordu le ventre…
Je sais très bien qu’il y a bien pire, je sais très bien que l’important est qu’elle soit vivante et en excellente santé aujourd’hui, je sais très bien que je n’ai pas à m’en vouloir. Je sais aussi que nous avons eu surtout beaucoup de chances.
Mais quand j’y resonge, je suis furieuse et triste. Furieuse que personne n’ait écouté nos doutes, triste que dès l’utérus elle ait eu à lutter pour survivre.