Vous ne le saviez pas, mais vous avez échappé lundi dernier à mon traditionnel dessin du retour de vacances et de la déprime du lundi-retour-de-vacances:Mon hébergeur avait en effet décidé que le blog continuerait ses vacances un peu plus longtemps (ce chanceux) et que cela m’amuserait follement de devoir harceler la SAV tous les jours pour retrouver mon blog en un seul morceau…
Heureusement pour me remonter le moral, j’ai reçu un petit aperçu de ce pourquoi nous étions allés en Bretagne avec le Chti : les supers jolies photos de nous prises par Amélie !
Les regarder rendaient tolérable la déprime du retour et mes déboires sur le blog qui allait de mal en pis !
Heureusement que le même jour je reçus une première photo du dessin de mon futur faire-part, commandé il y a deux mois au meilleur dessinateur de fééries !
Mais comme la semaine n’était pas (encore) terminée et qu’il fallait la finir en beauté, quoi de mieux pour être en forme que de passer à deux doigts du veuvage avant même d’être mariée ?!
Heureusement que mon Chti est un Highlander ! Même pas une égratignure ou une brûlure ! Et pour avoir vu l’explosion de verre surchauffé voler dans toute la cuisine, briser en plusieurs morceaux le verre de notre hotte 80 cm au-dessus et ricocher sur les quatre murs, il a eu de la chance !
Depuis nous avons décidé de ne plus rien toucher et de ne plus bouger jusqu’à la fin de la semaine, et moi je m’évade avec mes super jolies photos !
J’espère que la semaine à venir sera plus calme, dans tous les cas elle commence par l’anniversaire de Ninifroggy alors : bon anniversaire Ninie !
8 ans aujourd’hui. 8 cela commence à faire gros chiffre. C’est quasiment 10.
Une 8ème année particulière, car ce sera celle du mariage.
Pour les jeunes fiancés, plein de personnes de bonnes volontés proposent d’expliquer la vie de couple, comment faire durer son couple, qu’est-ce que le respect envers son conjoint. Mais ne nous sommes-nous pas déjà assez entraînés à cette vie à deux ?
Cependant il paraît que parfois après le mariage ce n’est plus pareil. Souvent c’est la femme qui change. C’est vrai que j’en ai connu des femmes qui d’un coup après le mariage serrait la vis à l’homme ainsi alpagué. Dans le placard (voir à la cave si ce n’est la poubelle) ces passions débiles qu’elle tolérait depuis trop longtemps ! Il est un HOMME maintenant, un ADULTE ! C’est sérieux, fini de jouer, fini les passions !
Alors qu’est-ce que ce que ça va changer pour nous ? Est-ce que je vais moi aussi changer une fois que je serais une vraie madame avec ce nouveau nom accolé au mien ? Est-ce que malgré 5 ans de vie commune, je deviendrais une furie et/ou une mégère ?
Malheureusement je crois que je suis au maximum de mes capacités de mégèritude. Je n’ai rien gardé en réserve. Aucune surprise ! De toutes façons, je ne sais jamais garder les surprises plus d’un mois, alors 8 ans vous pensez bien !
Aussi le Chti réfléchit bien, car pour moi c’est toujours oui. Notre 8ème année sera la 1ère d’un nouveau compte. Joyeux anniversaire de couple mon poussin / lapin / chaton / cœur !
C’est aujourd’hui !! Valises bouclées par le Chti, Plume qui rôde autour sentant le départ et souris impatiente qui n’attend plus que de partir ! Ce soir je reverrai ces paysages que je connais par cœur mais dont je ne peux pas me passer, je retrouverai mon petit coin pour une semaine qui sera trop courte, …
À bientôt ! Là-bas ce sera sans Internet !
La robe de mariée est un des éléments phare d’un mariage, elle symbolise à elle toute seule la journée, l’évènement. Certaines femmes imaginent leur robe de mariée depuis leur enfance. Beaucoup la conservent soigneusement sous une housse toute leur vie.
Pour ma part, c’était un moment que j’appréhendais énormément. Le shopping étant vraiment pas ma folie, et encore moins pour LA robe… Autant vous dire que je n’étais pas du tout enthousiaste à l’idée de passer 2h à essayer des robes derrière une vitrine donnant sur la rue très passagère.
Mais il fallait bien en passer par là car malgré tout j’espère le jour de mon mariage voir briller les yeux de mon fiancé quand il m’apercevra… (note pour le Chti : même si c’est hideux, une exclamation enthousiaste ET émerveillée sera obligatoire).
Je me suis donc résignée et suis allée à la boutique, en traînant certes des pieds, mais avec toute ma meilleure volonté.
Mais quand je m’y mets, je suis rudement efficace !
Cependant ne sautons pas les étapes ! Avant même d’essayer ou de choisir entre les robes, il faut enfiler les accessoires (qui ne sont pas accessoires et ont naturellement leur coût, CQFD).
J’ai très sérieusement songé à fuir, mais il était trop tard !Pour vous expliquer mieux ma détresse face à cet espèce de corset à 9 agrafes, voilà comment aujourd’hui je mets toujours mon soutien-gorge :
Je suis la sexytude incarnée, reconnaissez-le ! Et pour enlever le bouzin c’est pas mieux ! Bref, face à 9 agrafes, j’étais perdue !
Mais ça y est ! Je suis prête ! Je peux maintenant essayer les robes !
Sauf que ce sera dans un prochain épisode, alors pour voir, d’après vous, voile ou pas voile ?!
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Pour lire la seconde partie et les essayages du marié :
Mon Papa il dit souvent qu’il est martyrisé par nous ses enfants, qu’il devrait appeler « SOS Papa Battu » ! Je vois vraiment pas pourquoi il dit ça, nous avons toujours été adorables !
Surtout moi d’ailleurs…
Mais avec les autres, nous étions pires !
Alors bonne fête à mon Papanamoa, et à tous les Papas de la terre qui apprennent leur rôle malgré parfois des femmes un peu trop envahissantes, ou qui commencent à l’apprendre comme le Chéri de la Ronde, le Namour de Kiara et le Flodoux de Pipou !
Ceci dit sans oublier que j’ai (encore !) été chargé d’un petit message personnel d’un grand loup à son Papa préféré : bonne fête Papa Chti !
Depuis une semaine, j’ai la clé de la maison du bonheur des vacances dans mon sac à main. Bien rangée dans une poche contre moi, pour ne pas l’oublier, pour la sentir tous les jours et pouvoir me dire « bientôt »…
Dans une semaine, nous aurons commencé à empaqueter nos valises. Le Chti roupillera encore au fond du lit, préservant ses forces pour le voyage, tandis que je bâclerai accomplirai mon devoir de gentille employée.
Nous n’en pouvons plus d’attendre !