Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Papy Chti. On a décidé de fêter ça à distance avec des briochettes maison, en espérant que par l’odeur alléchée, la Mogwaï décide de sortir pour souhaiter un bon anniv à son Papy !Après avoir raté l’anniversaire de son père et celui de son autre grand-père, il serait temps qu’elle sorte faire ses amabilités la chipie !
Avoir un enfant, c’est avoir la possibilité de nommer un être vivant. Ce pouvoir est enivrant : nous voilà tels des scientifiques désignant une nouvelle espèce que nous aurions découverte ! Cependant c’est également une responsabilité écrasante : ce prénom suivra Mogwaï toute sa vie, la première des lourdes décisions que tous les parents doivent prendre !
Nous avons commencé par chercher quelque chose de classique et simple (rien de plus casse-pied que de passer sa vie à épeler son prénom). Nous avons bien galéré…
En effet, le choix des prénoms de garçon est comme le choix des hommes dans les magasins de vêtements : beaucoup plus réduit !
Finalement nous sommes revenus sur le coup de cœur du Chti. Mogwaï avait son prénom à la moitié de la grossesse, nous étions fiers ! Sauf que c’est à ce moment que les prévisions sur le sexe de Mogwaï se sont totalement inversées…
Et nous étions repartis pour dresser des listes de prénoms et des soirées de réflexion…
Finalement nous l’avons trouvé son prénom. Un choix du papa, largement applaudi par maman. Manque plus qu’à voir la bouille de la propriétaire pour que je puisse vous en dire plus !
Mon gynéco a apparemment une certaine réputation dans ma maternité : à chaque fois que je rencontre une autre personne du corps médical (anesthésiste, sage-femmes, …), elles me demandent si le docteur est « content » de ma grossesse et à chaque fois que je hoche la tête, elles s’exclament alors « c’est que tout va TRÈS bien alors ! ».
Hier n’a pas manqué à la règle : le gynéco est décidément toujours bien content de moi ! Je rentre dans tous les paramètres, Mogwaï est sur la rampe du départ et moi vaillante.J’ai ainsi appris que j’avais un bassin « parfaaait » pour faire sortir bébé, que je pouvais même en remercier ma maman (merci Maman !).
Bref en sortant de chez le gynéco, j’avais un peu la grosse tête moi en plus du gros bidou ! Donc si si je veux bien une médaille nah !
Pour une fois que je suis championne, je vais pas gâcher mon plaisir !!!
Il paraît que ces petites phrases énervantes sont un grand classique de la grossesse. Pour ma part, j’ai été assez épargnée de ces conversations (j’en ai déduit que j’ai une tête antipathique ou que je ne fais pas enceinte avec mes vêtements larges) mais j’ai quand même eu mon lot. Aussi j’ai voulu réunir ici les 4 phrases-types que j’ai entendu ou lu et qui me donnent le plus envie de vomir/taper !
En n°1 : « Une fille ? Vous allez pouvoir acheter des robes et du rose ! »Et pourquoi pas directement au berceau un kit princesse à paillettes et une trousse de maquillage Barbie ?! Beuargh !
En n°2 : « Tout va bien se passer »Non parfois ça ne se passe pas bien, et ça on le sait qu’une fois que ça se passe mal.
En n°3 : « Tu sauras quand le moment de partir à la maternité sera venu »Ou pas ! Entre les personnes qui ne sentent pas les contractions ou les fissures de poche si diffuses que cela ressemblent à de l’hydrorrhée (ou vice-versa), parfois il y a une zone de doute et c’est pénible !
En n°4 : « Suis ton instinct maternel »Elle rejoint un peu la n°3, la presciences maternelle je n’y crois pas du tout ! Je suis aussi connectée à ma fille qu’à mon petit orteil : c’est quand je me le cogne que je le sens autrement il est là mais je ne le sens pas !
Après il paraît que ce n’était qu’une mise en bouche, et qu’avec un enfant je vais avoir droit à encore plus de phrases-toutes-faites-énervantes !
Les cours de préparation à l’accouchement sont terminés, ils nous ont permis de grappiller quelques informations pratiques et théoriques, qui nous serons plus ou moins utiles, l’avenir nous le dira. Cependant, la sage-femme nous a totalement gâché un de nos moments préférés :
Avant le premier cours :Pendant le cours :
Après le cours :
Point positif : cela voulait dire que j’avais des contractions malgré que je ne sente rien. En revanche jouer à « allô Mogwaï » a pas mal perdu de son charme pendant plusieurs jours, le temps d’apprendre à distinguer les mouvements du bébé par l’utérus et les coups de pattes de Mogwaï…
Chaque récit d’accouchement est unique, chaque histoire est un souvenir précieux pour la maman et le papa. La mienne est un peu particulière, mais je ne peux naturellement pas faire comme tout le monde ! Bon, vous l’aurez compris, en fait nous attendons toujours Mogwaï ! Et malgré ce rêve totalement abracadabrant, l’accouchement ne m’angoisse pas plus que ça…
Tout ce que je souhaite, c’est que Mogwaïette sorte en bonne santé et que le Chti soit présent à mes côtés, pour le reste (césarienne, péridurale, épisiotomie, plan de naissance, ukulélé ,…) je n’en ai strictement rien à faire !
C’est la dernière ligne droite, chaque jour peut être LE jour. Nous attendons donc… Sans trop savoir d’ailleurs à quoi nous attendre : des contractions violentes, une petite douleur qui chatouille le bas du dos, une perte des eaux version chute du Niagara, une fissure de la poche des eaux difficilement distinguable d’une fuite urinaire ou des nombreuses pertes blanches (#jesuistropglam) ? Dans tous les cas, la tension de l’attente commence à se sentir à la maison…Futur Papa commence à s’inquiéter et est prêt à partir au quart de tour…
Cependant il ne faudrait pas que cette situation dure trop longtemps, sinon je vais être veuve avant d’être maman !
Et en ce triste lundi, cerise sur le gâteau : c’est la fin des vacances pour le Chti. Plume est inconsolable…
…et surtout ça n’est pas non plus pour rassurer le Futur Papa de s’éloigner de la maison !