Le développement d’un enfant n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des avancées soudaines et des reculs imprévus.
Mai, comme décembre-janvier, a été un mois difficile avec ses 4 molaires et ses 2 dernières incisives sortant, les voyages toujours déstabilisant, un premier gros rhume attrapé chez la pédiatre avec le vaccin et sa cohorte d’effets secondaires, sans oublier l’arrivée soudaine du langage (alors qu’elle était muette jusqu’à présent) ! Bref Lucie avait fort à faire ! Le sommeil pour elle et moi devint totalement anarchique et je dû la rebercer chaque soir, rester avec elle 15 minutes pour l’accompagner dans son sommeil durant toute cette période.
Mais si mon cœur voyait bien qu’elle avait besoin d’aide, il y avait cette petite voix grinçante dans ma tête toujours me susurrant : « elle va prendre l’HABITUDE » !!
Cette si fameuse « mauvaise habitude », celle qui terrifie les parents, cette épée de Damoclès que la pédiatre me fit miroiter quand je demandais des conseils pour nous aider.
Une habitude est mauvaise quand elle est subit des deux côtés. Alors oui je n’ai pas laissé ma fille gérer son sommeil seule en plus de toutes ces évolutions, oui je l’aurai laissé pleurer des heures elle se serait endormie de fatigue, mais je n’avais ni le cœur à le faire ni la force. Ma victoire a été de retrouver des réveils aux gazouillis et non aux hurlements de l’enfer…