Étiquette : mon Chti
Aujourd’hui revoilà le blog en mission spécial de salut public avec une petite note pédagogique sur une situation qui me concerne particulièrement aujourd’hui : quand faut-il se rendre à la maternité (pour mes bras la cause est perdue !) ?
En effet, depuis plusieurs semaines, tout le monde médical nous répète ces trois points sentencieusement. Mais entre nous, entre la théorie et la pratique, moi je dis qu’il y a une sacrée grosse marge !
Il faut se rendre à la maternité…
1. Quand la femme ressent des contractions fortes et régulières durant plus de 2h… Et si elle ne les ressent pas, ni durant ses règles ni durant la grossesse, elle n’a qu’à espérer qu’elle ressentira les « contractions de travail ». Autrement il faut espérer qu’elle soit concernée par le cas n°2…
2. Quand la femme perd les eaux…Contrairement à ce que l’on voit au cinéma, perdre les eaux avant le début de l’accouchement est le lot d’une minorité et prend rarement la forme d’une cascade digne des chutes du Niagara inondant le magnifique tapis persan ! Beaucoup plus fourbe, il y la petite fissure de la poche que la tête de bébé vient gentiment boucher et qui pissote.
Petite fuite pernicieuse à distinguer des pertes blanches qui me font changer de sous-vêtements 6 fois par jour (j’ai une super consommation de culottes en ce moment, vive le lave-linge !).
3. Quand les mouvements fœtaux de bébé sont anormaux…Le hic c’est que la place commence sacrément à manquer dans cette colocation, et ce même si bébé a généreusement écrasé tous les trucs accessoires autour (je parle des choses comme l’estomac, la vessie, les côtes, … Tous ces machins qui ne servent à rien quoi !).
Alors je joue de temps à autre à « Allô Mogwaï » pour vérifier qu’en bas tout va bien (et c’est bien la fille de son père, elle a le sommeil bien lourd)…
Naturellement, ces trois points sont appuyés d’un message catégorique où « au moindre doute, il faut aller à la maternité sans tarder pour vérifier ». Pour les curieux, il s’agit de…
- vérifier le col de l’utérus (je vous décris ?)
- vérifier qu’il n’y a pas de perte des eaux via un super long coton-tige qui réagit à la présence de liquide amniotique (devinez où ?)
- vérifier les battements de cœur de bébé (pendant une bonne demi-heure, c’est looong !)
Autant vous dire qu’on attend, pas très tranquillement, mais on attend impatiemment un des « signes », à défaut de louer une chambre à l’hôtel la maternité.
Heureusement que notre gynéco a toujours le mot pour rire et rassurer les Futurs Papas…Ou pas !
Je vous avais dit fin décembre que je ne concevais pas du tout ma grossesse sans le Futur Papa, que je ne me voyais pas faire dans mon coin le test de grossesse sans lui à mes côtés, qu’il n’y aurait pas d’annonce forte en émotion au Chti de sa paternité à venir…
Mais voilà… Il ne faut JAMAIS dire JAMAIS ! Et c’est ainsi qu’après quasi 9 mois de grossesse, j’ai annoncé hier soir au Chti que j’étais enceinte… Il en rigole encore…
L’accouchement se rapproche (en théorie hein, on peut pas s’en éloigner hein ?!!!) et parfois on y pense, on se projette un peu, on se demande comment ça va se passer, je pose des questions… Heureusement, Futur Papa devrait avoir jusqu’à l’inauguration pour choisir et la poupette semble vouloir lui laisser tout le temps de décider !
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Papy Chti. On a décidé de fêter ça à distance avec des briochettes maison, en espérant que par l’odeur alléchée, la Mogwaï décide de sortir pour souhaiter un bon anniv à son Papy !Après avoir raté l’anniversaire de son père et celui de son autre grand-père, il serait temps qu’elle sorte faire ses amabilités la chipie !
Avoir un enfant, c’est avoir la possibilité de nommer un être vivant. Ce pouvoir est enivrant : nous voilà tels des scientifiques désignant une nouvelle espèce que nous aurions découverte ! Cependant c’est également une responsabilité écrasante : ce prénom suivra Mogwaï toute sa vie, la première des lourdes décisions que tous les parents doivent prendre !
Nous avons commencé par chercher quelque chose de classique et simple (rien de plus casse-pied que de passer sa vie à épeler son prénom). Nous avons bien galéré… En effet, le choix des prénoms de garçon est comme le choix des hommes dans les magasins de vêtements : beaucoup plus réduit ! Finalement nous sommes revenus sur le coup de cœur du Chti. Mogwaï avait son prénom à la moitié de la grossesse, nous étions fiers ! Sauf que c’est à ce moment que les prévisions sur le sexe de Mogwaï se sont totalement inversées…Et nous étions repartis pour dresser des listes de prénoms et des soirées de réflexion… Finalement nous l’avons trouvé son prénom. Un choix du papa, largement applaudi par maman. Manque plus qu’à voir la bouille de la propriétaire pour que je puisse vous en dire plus !
Mon gynéco a apparemment une certaine réputation dans ma maternité : à chaque fois que je rencontre une autre personne du corps médical (anesthésiste, sage-femmes, …), elles me demandent si le docteur est « content » de ma grossesse et à chaque fois que je hoche la tête, elles s’exclament alors « c’est que tout va TRÈS bien alors ! ».
Hier n’a pas manqué à la règle : le gynéco est décidément toujours bien content de moi ! Je rentre dans tous les paramètres, Mogwaï est sur la rampe du départ et moi vaillante.J’ai ainsi appris que j’avais un bassin « parfaaait » pour faire sortir bébé, que je pouvais même en remercier ma maman (merci Maman !).Bref en sortant de chez le gynéco, j’avais un peu la grosse tête moi en plus du gros bidou ! Donc si si je veux bien une médaille nah !Pour une fois que je suis championne, je vais pas gâcher mon plaisir !!!