Étiquette : mon Chti
Depuis début décembre, je suis à la maison. Pour gérer mes nombreux dossiers en retard, préparer l’arrivée de Mogwaï, faire mon calendrier de l’avent, finir l’aménagement de notre appartement et accessoirement me reposer.
Et comme je suis polyvalente et multifonction, je fais aussi le ménage !! Mais il faut savoir que les rares fois où je me mets au ménage, je m’y mets véritablement à fond !L’effet secondaire de ces heures de ménages où j’astique sous tous les angles, c’est que la zone nettoyée devient une zone interdite…Et autant dire que je ne sur-réagis pas du tout… !Jaaaaa-maaaaiiis !
Vous ne l’avez probablement pas remarqué mais cela faisait 10 jours que ragnagna.fr était inaccessible. En effet, mardi dernier au petit matin, le Chti m’a appelé depuis son bureau pour me demander s’il était normal que le blog soit inaccessible…N’ayant rien modifié, rien fait qui justifie un problème sur le site, j’ai préféré le signaler à mon hébergeur et attendre, attendre, attendre, attendre… Heureusement le Chti en a eu marre d’attendre pour moi et a été passé 3h les mains dans le cambouis du blog pour le rétablir !!!Il semblerait que j’ai été piraté, comment, pourquoi et par qui nous n’en savons rien, ce qui complique un peu la défense du blog mais me voilà revenue pour polluer le web de mes histoires… Un grand merci au Chti de m’avoir rendu mon petit univers.
Nous allons devoir faire un grand nettoyage pour essayer de supprimer toutes les traces qui pourraient avoir été laissées, peut-être y perdrai-je mes 500 articles en archives, mais je n’ai pas l’intention de baisser le drapeau comme ça !
Le 17 octobre 2004, il ne s’est pas passé grand-chose. En tout cas, pas quand je regarde les archives des JT proposées par l’INA. Aucun événement majeur et exceptionnel n’accapare la Une des JT.
Je vois en revanche que le temps depuis mes 18 ans est passé : François Hollande (alors Premier Secrétaire du PS) avait encore des cheveux, les contrôleurs SNCF n’avaient pas encore leurs uniformes violets, les fumeurs pouvaient encore savourer leur vice dans les bars…
C’était un dimanche comme les autres, où je me dissipais dans l’univers quasi inconnu qu’était encore Internet au lieu de travailler d’arrache-pied ma sacrée année d’hypokhâgne. Une inscription (ma première) sur un petit jeu vidéo français sans prétention, le plaisir de créer mon avatar virtuel, la joie de la découverte d’un univers fantastique et coloré.
L’innocence totale des premières rencontres avec d’autres joueurs, sans la méfiance d’aujourd’hui. Tout le monde échangeait et s’entraidait joyeusement, une mini-communauté soudée par un même intérêt du jeu.
Comme ce vieux bûcheron barbu qui coupait du bois, tournant seul entre les zones au fin fond de la forêt, tel un acharné ! Vieux barbu qui gentiment me sauva d’un combat perdu d’avance et me prit sous son aile pour mes premiers niveaux.
Il continuait de couper son bois tout en combattant pour moi tandis que je papotais et jacassais dans le vent. Le soir venu, iI garda mon contact et régulièrement me prodigua amicalement conseils et coups de main pour avancer dans le jeu. Comme ça, sans arrière-pensée, comme cela se pratiquait alors dans les jeux vidéos en ligne.
Heureusement le Web a une mémoire pour nous et il s’en souvient, lui, de la date de mon inscription sur ce petit jeu sans prétention. Comment aurais-je pu savoir alors, après cette journée totalement banale, qu’en ce jour très précis j’avais fait une rencontre qui bouleverserait toute ma vie profondément ?
Comment aurais-je pu deviner alors que ce vieux bûcheron barbu se révélerait être un beau jeune homme sérieux et réservé, sensible et passionné ? Que de cette rencontre imprévue émergerait une jolie histoire d’amour, comme tout ce que j’avais pu rêver, comme tout ce que j’avais pu souhaiter ?
C’est il y a 10 ans que j’ai rencontré mon Chti. Je suis depuis devenue, avec lui et grâce à lui, une femme, une Tata et bientôt une maman. Au hasard d’une rencontre virtuelle…
J’ai une grossesse assez paisible, mis à part mon boulot qui a été un peu tendu et la fatigue qui se cumule. J’avance dans mon décompte (plus que 4 mois !) sans trop m’inquiéter ou angoisser. Enfin… cela, c’est en temps normal ! Il y a un jour par mois et un lieu particulier où je stresse toujours et où les minutes sont incroyablement longues à s’égrener : la salle d’attente du gynéco…
Je suis dans des conditions optimales de grossesse : sans problème de santé particulier et dans un pays où les soins sont accessibles et performants, j’ai le maximum de chance possible d’arriver au terme de ma grossesse. Mais c’est toujours le cœur battant que j’attends à chaque fois le verdict du médecin, le Chti gentiment me morigénant de mes inquiétudes (quand il ne se fout pas totalement de ma parano)… Et c’est comme ça que que je repars à chaque fois reboostée et requinquée pour un mois, sûre d’arriver au bout de ces 9 mois fingerzinthenoze (enfin jusqu’à la prochaine visite chez le gynéco quoi) !Et c’est tout ce que je me souhaite pour ce soir car c’est aujourd’hui la deuxième échographie officielle. Et normalement, on saura enfin avec certitude si c’est un Mogwaï ou une Mogwaïette qui souhaitera ce soir un bon anniversaire à son futur Tonton Nitto !
Mogwaï commence à bien percevoir le monde extérieur depuis l’intérieur de mon ventre. Et, je ne sais pas pourquoi, mon petit doigt me dit qu’il a sûrement déjà compris que si Futur Papa peut être très attentif et doux…Future Maman, elle, est pas vraiment très délicate…Mais ce qui compte, c’est que je mette la crème d’abord, nan ?