À l’occasion de l’anniversaire de Lucie, début février nous sommes partis dans le Pas-de-Calais passer quelques jours chez ses grands-parents. Entre tatas, tontons et cousin, cousines, une sortie de notre Lucie très loin de ses rituels et petites habitudes de petite mémé de 12 mois qui lui a fait du bien (par contre pas trop à Papa et Maman qui ont pas beaucoup dormi !) !
Outre un nouvel esprit de contestation appris auprès de son Papy et de sa Mamie…
Lucie s’est découverte une passion pour le chapardage ! Mon sac à main n’est plus du tout en sécurité et est devenu un objet de tentations…
Pour applaudir ses nouveautés inattendues, Lucie, grâce à la pédagogie de son grand-père, s’est soudainement mise à applaudir pour les bien-entendants, le même jour que sa petite cousine (parce que Lulu jusqu’alors applaudissait en langage des signes, allez comprendre pourquoi…).
Comme applaudir c’est super drôle, il lui a fallu vite de nouveaux motifs pour applaudir, logique nan ? Alors elle s’est mise à enfiler avec une facilité immédiate les dix anneaux sur leur quille, elle qui, jusqu’à présent, battait plutôt des records de renversage !
Elle dansait du popotin depuis un moment sur certaines chansons, la voilà qui tape du pied sur sa chanson préférée, Starman de Bowie…
C’est aussi cette semaine là que Lucie acquit le dernier chaînon manquant à sa pleine mobilité : se redresser seule et sans soutien extérieur. Plus besoin de ramper jusqu’à un meuble ou un mur pour se lever, le pied ! 
Pour la seconde partie de son premier anniversaire, Lucie a été pourrie gâtée. Et après 3 sessions d’ouvertures de cadeaux en un mois (naître après Noël, ça fait un bon mois sympa avant une année de disette !), Lucie a enfin compris le principe des cadeaux et de l’arrachage des papiers ! Même si elle se serait bien arrêté dès le premier cadeau pour aller jouer avec sa poussette !
L’évolution qui m’a le plus soulagée, c’est à Mamy-Chti que je la dois : elle a été cherchée dans ses réserves l’ancienne tasse à bec de la grande cousine de Lucie pour voir si Lucie y boirait. Pour la première fois, Lucie a pris de l’eau sans faire la grimace et en y retournant avec plaisir. Elle ne boit pas plus de deux gorgées, mais elle y retourne avec plaisir.
C’étaient plusieurs jours épuisants (on a failli faire une pyjamas’ party pour l’anniversaire après notre courte nuit) mais c’était chouette de voir Lucie se mettre à l’aise chez Papy Mamy et apprendre à vivre avec de très très très GRANDS chats (qui font waf waf) !




Quand on visite la France, les visites de châteaux se succèdent : tous différents et chacun avec leur histoire propre. En Nouvelle-Zélande, ce sont les curiosités géographiques que l’on visite. Nous avons hésité avant d’aller à Cathedral Cove : après tout, nous en avions déjà visité
Et sur notre gauche, entre deux trouées de végétation, nous longeons quelques troupeaux de vaches et veaux et de rares champs. Partout, les oiseaux gazouillent et s’affairent alentours, dont ce petit pinson perché sur sa branche. Oiseau si familier, chez nous Européens, que ses ancêtres ont été importés en Nouvelle-Zélande par les colons dans le but unique d’emporter avec eux un souvenir vivant et mélodieux de leurs terres d’origine…
Le sentier conduit à plusieurs plages et baies le long de la falaise, le nom évocateur de Gemstones Bay me donne bien envie mais c’est au terminus que nous descendons dans le sable via un long escalier en bois… À peine arrivés, nous ne regrettons pas notre choix, immédiatement enchantés par la magie de cette plage de sable blanc…
La curiosité géographique du lieu, cette grande arche de pierre que la mer envahit à marée haute, est certes incroyablement photogénique (voir donc cinématographique), mais elle est vite oubliée par la beauté pure du lieu entier, sixième réserve maritime de la Nouvelle-Zélande…
Avant mon voyage, j’avais décidé que je ne voulais pas quitter la Nouvelle-Zélande sans me baigner au moins une fois dans l’océan Pacifique, moi la grande habituée de l’Atlantique. C’est à Cathedral Cove que je m’y suis appliquée en allant barboter dans les rouleaux…
Pour la première fois de ma vie également, je suis restée lézardée sur le sable avec le Chti pour me sécher et profiter un peu plus de la magie des lieux… D’ailleurs j’avais tellement envie de rester, que j’ai dû y lézarder deux fois même !

Mais ce n’est pas ma faute ! Je ne suis franchement pas habituée à des rouleaux de ce niveau ! Ma mer bretonne habituelle est bien plus calme que celle de cette petite péninsule du Pacifique pas pacifique du tout !
Je vous avais évoqué l’envie de marcher de Lucie qui avait mené à ses premiers pas franchement aléatoire seule 







Lucie a donc eu un an cette nuit. Elle a encore beaucoup de progrès à réaliser et en a déjà fait tellement ! C’est une fantastique petite fille pleine de vie devant laquelle nous nous émerveillons gâteusement chaque jour. De mon bébé tout juste né et luttant pour nous observer du fond de sa couveuse à aujourd’hui, seulement 365 jours mais tant de chemin parcouru… 


















Et il semblerait que Lucie ait entendu parler de ma réputation (ou se soit souvenu des premiers petits pots maison qu’elle avait déjà mangé), car aussitôt que j’ai approché de sa bouche ma cuillère de purée carottes-jambon avec une noix d’huile et une pincée de coriandre (sérieusement j’étais fière)…
… elle s’est mise à marcher toute seule et à partir loin, très loin, de ma cuillère…
Bravo ma Lulu !