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Ragnagna des Bois Jolis

O.B.N.I. (Objet Bloguesque Non Identifié)

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Étiquette : grossesse

Schrödinger

par Ragnagna le 24 janvier 201823 janvier 2018 dans Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir

Début décembre dernier nous avons eu comme un goût de déjà-vu : une fatigue écrasante, ma poitrine douloureuse au réveil et qui gonfle, mes règles qui se font attendre, … Bref tous les indicateurs d’une nouvelle grossesse était là ! Pour confirmer le tout par principe, je fais le classique pipi sur bâtonnet à capuchon rose layette. Deux barres qui s’affichent, bref c’est parti !

Si pour Lucie nous étions déjà un peu pétés de trouille, nous ignorions encore réellement ce pour quoi nous signions : cette fatigue écrasante face à ces nuits sans sommeil, les petits et grands bobos, cette éreintante demande constante d’attention et de surveillance, ces trésors de diplomatie à inventer et déployer, … Bref tout le sel sans glamour de la vie de jeunes parents !

Et pour le deuxième, à toute cette liste s’ajoute les besoins de l’aînée ! À la lecture du résultat attendu et désiré, on est juste triplement pété de trouille…

Mais à côté de la trouille, le rêve commence aussi, on imagine, on se prépare pour ce jour du mois d’août 2018…

Je retrouve la routine de la femme enceinte avec mes deux premières prises de bêta-HCG à 48h d’intervalle pour confirmer la grossesse  : cette « DDR » (date des dernières règles) que l’on me demandera avant chaque rendez-vous ou examens, ces prises de sang mensuels (car j’ai eu la mauvaise idée d’oublier d’attraper la toxoplasmose avant – pourtant, croyez-moi, je m’applique : je ne nettoie pas particulièrement mes légumes, je préfère la viande saignante et j’ai des chats qui sortent et dont je nettoies le bac à sciures depuis que j’ai 12 ans !!!). Bref les petites trucs de la grossesse…

Puis, le 19 décembre, les résultats tombent, comme un couperet…

 

Entre le rayon des liquides vaisselle et celui des éponges, nos rêveries s’effondrent. Les taux de bêta-HCG n’évoluent pas assez vite. Trois hypothèses à cette heure s’ouvrent à nous :

  • au mieux je fais partie des femmes avec des taux qui évoluent anormalement sans que cela compromette la grossesse ;
  • plus probablement la grossesse est non évolutive et je devrai expulser naturellement l’œuf, ou alors aller réaliser une interruption médicale de la grossesse ;
  • dans le pire des cas l’œuf se développe hors de l’utérus et je vais devoir être opérée en urgence.

À quelques jours des fêtes de Noël, c’est la douche froide. Ma semaine marathon avec Lucie sous le bras commence alors, entre l’école, l’expédition avec valise et pains de glace pour rapporter la viande de Nifhel, passage chez la gynéco pour des nouvelles ordonnances, prises de sang et échographie.

Je ne sais pas si je dois me ménager ou si c’est peine perdue… Chaque déplacement m’angoisse : et si la fausse couche se déclenche alors que je suis partie loin à pieds avec Lucie ? Dans le doute, je mets par sécurité dans mon sac à main une couche et une culotte propre pour moi, à côté du change de Lucie. Je paranoïse à chaque instant à chaque petites choses que je ressens et perçois comme anormal, à en rendre dingue le Chti !

Au 21 décembre tristement les bêta-HCG ne s’envolent pas mus par un miracle particulier, ils continuent de stagner. Tout espoir est pour nous perdu. À ce stade, on espère juste éviter l’hospitalisation à cause d’une éventuelle grossesse extra-utérine pour ne pas gâcher ce Noël qui arrive et que Lucie attend avec tellement d’impatience et de joie.

C’est la mort dans l’âme que j’attends mon rendez-vous pour l’échographie et donc la confirmation définitive de la non-viabilité de ma grossesse. L’attente au milieu des futurs parents enamourés caressant tous ces ventres ronds et couvant de regards rêveurs ma petite fille sagement assise à mes côtés s’appliquant sur ses gommette tient de la torture. Arrive mon tour…

La bonne nouvelle ! Enfin une bonne nouvelle ! On peut partir pour les fêtes sans s’inquiéter outre mesure, on aura pas à annoncer à Lucie que Noël sera une autre année !! Mais aussi l’espoir fou qui renaît… et si ? Pour Lucie la médecine n’avait rien vu, peut-être que je suis un numéro bizarre qui fait mal mais que ça marche quand même ? J’ai rendez-vous deux semaines plus tard, le 3 janvier, pour suivre l’évolution, avec les fêtes difficiles de faire plus vite.

D’ici là, c’est l’attente, angoissante et interminable. C’est à ce moment là qu’on a décidé d’appeler ce petit truc « Schrödinger », car plus que jamais on ne savait pas si c’était mort ou vif à l’intérieur de mon utérus. Les fêtes de Noël passent, Lucie déclenche sa varicelle (c’est bien ma fille ça : tomber malade pendant les vacances !), l’anniversaire du Chti arrive et ce même jour, le 30 décembre à 6h du matin, Schrödinger aussi…

J’ai bien choisi ma date, on s’en souviendra de cette anniversaire là ! Lui à la maison avec Lucie et ses boutons, et moi aux urgences pendant plus de 4h pour attendre ma piqure de Rophylac (et oui ça m’apprendra à ne pas être – rhésus – positive…)

C’était le moins pire des pires cas, je suis heureuse que ma fausse couche se soit déclenchée spontanément, je ne voulais pas aller à l’hôpital pour la déclencher. Tout du long le personnel médical a été plutôt sympa avec moi et mes petits hauts et bas. Un mois après j’ai déjà l’impression qu’une année nous sépare de ces longues heures.

Comme disent les anglophones « shit happens » et « c’est la vie ». On aurait aimé que cela soit autrement mais c’est une histoire douloureusement classique : il suffit d’en parler pour entendre combien l’on est nombreux à traverser cette épreuve. Je suis assez jeune pour pouvoir retenter avec le Chti, j’ai déjà Lucie (et si besoin je m’en contenterai), ma santé n’a pas été compromise, de quoi je me plains ?! J’en tire une petite allergie (éphémère j’espère) aux femmes enceintes et aux nourrissons tout frais. Cela aura été aussi une bonne piqûre de rappel (malvenue) sur combien je ne kiffe pas la grossesse…

Cela m’aura également appris combien Lucie commence à vraiment bien comprendre ce qui se passe autour d’elle, à enregistrer ce que je raconte à son père et surtout à le ressortir à qui veut l’entendre, aussi compromettant que cela soit…

Alors d’abord ça pique vachement beaucoup le Rophylac. Et puis deuxio j’ai le gras de la fesse sensible moi d’abord ! Et tertio elle veut quoi ?! Ajouter l’humiliation au traumatisme !! La fille de son père ça !

Quand Papa raconte Mogwaï (2)

par Ragnagna le 11 mars 201610 novembre 2016 dans À la maternité, Avec Papa

Le Chti avait commencé à vous raconter le début in utero de son histoire avec Lucie, voici la seconde partie de son récit avec sa version de notre longue épopée nocturne. Il y revient sur la pire nuit de sa vie.

  • 25 janvier 2015 : la nuit de l’accouchement / aka euh… bah notre première nuit à trois

Nous sommes arrivés à 19h41, direction salle d’attente, en se demandant bien si nous allions repartir ce soir. Nathalie, la sage-femme était très sympathique et essayait de nous rassurer. Je passe les détails mais tout s’est enchaîné, plusieurs changements de salle, pas de contractions de travail, des contractions de travail, boost artificiel des contractions, pas de boost, le bébé va bien, le bébé va mal, voie naturelle, césarienne d’urgence…Le dédale de la maternité

Dernier changement de salle pour la future Maman, nous avons demandé à ce que je vienne et donc je reste en arrière pour me changer en tenue « d’opération » (non mais juste pour assister, hein ?! Je n’allais pas découper ma Femme, surtout avec le bébé encore dedans !).

Donc je me change, et je me retrouve seul dans le couloir, Nathalie ressort et me ramène un tabouret … pour l’attente. Et quelle attente… plusieurs minutes à se tourner les pouces, sans savoir ce qu’il se passe.Césarienne, l'attente du Papa

Finalement, l’anesthésiste vient me chercher. J’arrive au chevet… (Une table d’opération en forme de croix…) et ma moitié ne me reconnait pas sur le coup mais un peu après. Et là, je tiens compagnie, caché derrière le grand rideau nous cachant ce qui se tramait au niveau du ventre. Nous n’entendons que les paroles « Mais elle est où ? », « Elle est plus au fond », ou les bruits « Sllllluuuuuuuurrrppslurrpppsslurpslurpslurpppss »… Et il ne faut surtout pas oublier les commentaires de l’intérieur du ventre de Kiki par l’anesthésiste….Blague d'anesthésiste

Finalement, Nathalie arrive en tenant un petit être au sein d’une couverture et nous annonce le poids du bébé « 2 kg 0 – 8 », j’étais surpris, mais moins que la Maman qui comprend de travers « 2 kg 8, un peu plus que sa Maman, je faisais 2k4 » avant de se faire reprendre « 2 kilo – zéérroo – huit ». Et là, elle comprend que c’est une vraie petite crevette, loin des 3kilos 250 vendus par le gynécologue.Maman n'a rien compris !*NDLS (note de la souris) : je pesais 2,4kg à la naissance, avec un mois d’avance

Pendant le rafistolage du ventre suite à la césarienne, on m’emmène assister au premier nettoyage de Lucie : 37°, elle commençait déjà à râler comme sa mère, avec de tout petits cris. Elle est allongée et mesurée, 45 centimètres et quelques. Elle se tortille déjà un peu pour montrer son désaccord d’être manipulée de la sorte (c’est bien une fille). Je suis ensuite conduit à la suite de la Sage-Femme et Lucie au service néo-natalité. Je ne connaissais que de nom, l’auxiliaire puéricultrice de garde, très sympathique, m’explique les raisons de la présence de Lucie ici : « trop petite », « trop faible pour la température », « suivi plus poussé en raison de son gabarit », « divers tests », « intraveineuse ». Je reste avec Lucie, seul, dans une quasi-obscurité, après qu’elle fut mise dans sa couveuse… son caisson. Je fais quelques photos pour sa Maman, qui n’a pas encore eu la chance de véritablement la voir. Une pédiatre passe dans la pièce, se présente et me demande pourquoi Lucie fait ce poids… Dans ma tête une pensée violente tambour mon crâne, mais je la retiens.RCIU, merci la pédiatre

Elle repart me laissant de nouveau seul avec bébé Lulu. En la regardant, une certaine culpabilité s’empare de mes pensées, nous avons beau nous convaincre que nous n’y sommes pour pas grand-chose, la voir dans sa boîte, isolée, avec ses câbles, nous empêche de penser à autre chose.

Quelques minutes après, je rejoins la Maman qui est allongée sur un lit, seule, tout aussi isolée si l’on ne compte pas l’infirmière qui vient voir l’évolution de son état toutes les quinze minutes et ne dit quasiment pas un mot. Elle ne peut quasiment pas bouger à cause de l’anesthésie. Je lui montre les photos de sa fille qu’elle n’a pas pu voir depuis le passage dans la salle d’accouchement. Je reste à ses côtés, au moins je peux la soutenir elle.Première nuit, culpabilité

À un moment, la pédiatre passe la voir, se présente et lui pose la même question « Comment cela se fait qu’elle fait ce poids ? »… ma pensée revient me tirailler, cherchant un moyen de sortir se jeter sur cette personne.RCIU, merci la pédiatre

Nous ne répondons pas… Elle repart nous laissant de nouveaux seuls jusqu’à ce que Kiki aille suffisamment mieux pour aller à sa chambre, en passant par la couveuse de Lucie bien sûr. Nous y sommes restés quelques minutes à la contempler, sans la toucher, juste en chuchotant avant de partir vers la chambre nous reposer, sans pouvoir emmener Lucie.

La première nuit à l’hôpital ne fut pas pour moi ce que l’on peut appeler une Nuit… J’essayais de dormir sur le fauteuil… mais toutes demi-heures l’infirmière de garde me faisait sortir pour prendre la tension et vérifier la cicatrice. Je devais attendre dehors dans le couloir.

Et ceci, jusqu’au matin…La sympathique infirmière

  • Lucie césarisée / aka les suites de la césarienne sur ta femme

Lucie est donc née par césarienne… Cela me laisserait indifférent si cela n’avait pas entaché le séjour à la maternité de Kiki. Même si celle-ci s’était bien passée, elle était dans l’incapacité de faire le moindre mouvement au niveau du ventre, s’assoir, se relever, s’allonger, rigoler… tout cela faisait mal. De plus, au lieu des trois jours de séjour pour un accouchement voie basse… du fait de la césarienne et que Lucie était en couveuse, elle devait passer au moins 7-8 jours à la maternité. Mais Aki est une tête de mule, surprenant les infirmières, elle s’est très vite rétablie… enfin, suffisamment pour faire des allers-retours à la néo-natalité pour voir sa Fille qui est une motivation suffisante pour braver la douleur.Fou rire et césarienne ne font pas bon ménagePar contre, plus tard, à la maison, cela a mis plus de temps avant que les mouvements du quotidien redeviennent quasiment naturels.

  • Néo-nat, RCIU et mini-crevette / aka la première semaine à l’hosto

La première semaine a été plutôt fatigante : faire des allers retours tous les jours entre la maison, l’hôpital, … , faire des courses de dernière minute car la puce est beaucoup plus petite qu’une crevette, trouver des places de parking où il n’y en a pas sans se garer en dehors d’une place (je n’aime pas ça) qui est payant en plus comme la majorité de Versailles, faire les allers-retours au service néo-natalité aux heures de repas de bébé Lucie et jongler avec les horaires,… et le soir à 22 heures, 23 heures, se faire un mini repas avant d’aller se coucher pour se lever à 6h le lendemain matin et recourir toute la journée.Les soirées de nouveau Papa à distance

  • Le retour et les débuts de la vie à trois / aka le retour 2, les difficultés du début

Le retour à la maison a été plutôt difficile. Même s’il était (très) fortement attendu par la Maman (ce que je comprends), il n’était pas joie et émerveillement.

C’était assez déstabilisant de rentrer avec une nouvelle pièce détachée (huhu). Il a fallu en plus faire les présentations avec Plume.

Mais passé cet instant c’est une période de doute qui s’est installée : sommes-nous capable de nous en occuper pendant ses premières semaines de sa vie ? Il faut le comprendre, je pense que la majorité des nouveaux parents se posent des questions, ont des doutes, mais nous avions une couche supplémentaire : notre bébé avait un poids extrêmement léger et une petite taille (elle tenait facilement allongée sur mon avant-bras), nous n’avions pas le droit à l’erreur. Nous devions la peser extrêmement régulièrement, vérifier avec exactitude la quantité bue, etc.Des débuts de nouveaux parents angoissés

Des personnes, certaines qualifiées, ont beau vous dire qu’un nouveau-né n’est pas si fragile que cela, ce n’est toujours pas assez rassurant.

Il faut rajouter à cela que nous n’avions pas de suivi de prévu, malgré que nous sortions de la néo-natalité. Et si nous faisions tout pour donner le biberon à Lucie nous-même en néo-nat, nous n’avions passé que peu de temps (tout est relatif) avec Lucie en dehors de ces heures de repas car elle était dans sa couveuse, ou son berceau à l’abri.

Et pour compliquer le tout, ma moitié n’était qu’au huitième de ses capacités…Se remettre de l'accouchement et assurer ses nouvelles responsabilités

  • Être Papa / aka ton nouveau rôle, ta nouvelle responsabilité, ta petite fille

Être Papa… définition ? Bonne question … Pour moi, pour le moment, c’est aider le petit bout de nous à se développer, à apprendre, l’aider, le supporter (dans tous les sens du terme) dans les moments difficiles et les moments heureux. C’est accepter ce petit être et lui laisser pendre de la place dans sa Maison, dans sa Famille. C’est une définition qui évoluera avec le temps, avec Lucie…

Pendant un moment, être Papa, c’était la porter tous les soirs ou se faire promener dans l’appartement pendant qu’elle le visitait en marchant.

En ce moment, c’est la suivre pendant qu’elle « court », lui faire comprendre les mots, lui apprendre à se laver les dents, entasser les jouets qu’elle ramène, danser avec elle, lui faire le câlin et bisous pré-dodo.Notre moment à trois, le brossage de dentsPlus tard ce sera peut-être accueillir les prétendant(e)s avec un fusil ?

  • BB2 / aka prêt à rempiler ? Quelles erreurs éviter au prochain ?

Il va falloir m’offrir de longs mois de vacances le temps que j’arrive à dormir correctement pour me préparer à de nouvelles nuits blanches/difficiles/coliques.Alerte fin de batterie

Les erreurs à éviter au prochain ? Ne pas se remettre en doute quand quelque chose nous inquiète et que les médecins nous donnent tort… Car nous aurions très bien pu la perdre…

Lucie et Papa, 2 jours

Quand Papa raconte Mogwaï (1)

par Ragnagna le 25 janvier 201625 avril 2018 dans Avec Papa, Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir

Il y a un an ma grossesse se terminait, à cette heure, 19h41, nous arrivions à la maternité pour une longue épopée nocturne. J’ai demandé au Chti de revenir sur cette période pour avoir son récit, sa version. Voici la première partie qui recouvre les 9 mois de grossesse.

  • 19 mai 2014 : C’est positif, bonjour Futur Papa ! / aka la découverte de la grossesse

La confirmation de ce que l’on soupçonne n’est pas toujours une libération. Après le doute sur la présence du petit être vient le doute de ce qu’il faut faire pour l’accueillir au sein de la famille. De une question en découle des milliers… Lors de l’annonce, j’ai eu ce mélange de joie et de doute, mais au fur et à mesure de la grossesse, il a fallu laisser s’échapper le doute pour laisser une place au bébé à venir et tout ce que cela impliquera. Le test positif, 19 mai 2014

  • La grossesse avec une femme devenue loire / aka la grossesse de ton point de vue, comment j’étais, comment tu vivais qu’un truc se développe dans mon ventre

Je vais résumer très simplement : c’est comme vivre seul, avec plus de bruit et en faisant deux fois plus de choses … Non, même si la future Maman ne pouvait plus forcément faire tout ce qu’elle voulait, elle ne se ménageait pas forcément. Et au contraire trouvait qu’elle n’en faisait pas assez, il fallait faire attention à ce qu’elle n’en fasse pas trop ! Fatiguée

  • 30 juin 2014 : la première échographie (et les suivantes) / aka la première fois que l’on voit Mogwaï

Beaucoup d’attente, dans la salle prévue à cet effet, dans le cabinet pendant les questions, et finalement, on le voit : le petit haricot magique qui va grandir au point de faire enfler sa Maman. C’est un moment d’émotion, car c’est lorsqu’il s’affiche à l’écran qu’on matérialise vraiment qu’un être se prépare à vous rejoindre dans votre vie de tous les jours. Et il ne vous laissera pas de répit, il sortira quand il aura décidé mais en attendant il faut quand même prendre soin de lui au travers de sa Maman. Et même si c’est scientifiquement expliqué, cela reste quand même magique, que deux choses séparées se réunissent pour faire un être à part entière, un être à part dans nos cœurs. Première échographie, 30 juin 2014

  • 29 août 2014 : les premiers coups / aka ton premier contact direct avec Lulu

Les premiers coups, c’est la deuxième claque que l’on se prend après l’échographie. Ca y est, cela bouge, ça travaille là-dedans ! Ce qui est encore mieux c’est quand on pose sa main sur le ventre et que l’on sent quelque chose s’appuyer dessus : ça y est, le bébé commence à chercher un contact (bon ok, je peux toujours rêver), il met un pied dans le monde extérieur (n’essayez pas de visualiser cette image) et réagit avec son environnement.Premier coup 29 août 2014

  • 02 octobre 2014 : et finalement c’est une fille ! / aka le choc

Au début, le gynécologue nous a annoncé que c’était un garçon à 99% sûr ! Ou alors une fille avec les lèvres hypertrophiées… Plusieurs fois cela a été annoncé.

Puis dans les dernières séances avec lui : c’est une Fille ! à 99% sûr puis 100% car il a vu le système reproductif.

C’était là un gros choc pour moi. Pas que je voulais un garçon, je n’avais pas de préférence. Mais cela faisait deux mois qu’on s’imaginait avec un garçon : pour les vêtements éviter le trop fille (dentelle, rose, robe), à chercher un prénom de garçon, à dire « Il ». Et là, en un mot, tout cela est réduit à néant, il faut faire un reset des pensées et recommencer la construction : tous les vêtements sont possibles, chercher un prénom de fille, dire « Elle », …

Du moment où il a annoncé à la semaine suivante, quand je pensais au bébé, à la Fille, j’avais un blanc dans mes pensées puis ça s’est intégré, et c’est devenu naturel.C'est une fille (peut-être), 3 octobre 2014

  • L’accouchement à date indéterminée approche / aka supporter ta femme stressée par ce truc incohérent

Au moment de la grossesse (quand nous ne savions pas encore tout…), le plus ennuyant fut se problème de date d’accouchement… de 10-12 jours plus tard que ce nous avions calculé. Mais rien n’y faisait, sage-femme, gynécologues ne nous écoutaient pas et se fiaient à la première mesure de la première échographie. Personnellement, je m’étais fait une raison en me disant que tout le reste allant bien, elle sortira quand elle voudra et j’espérais avant le 26 Janvier, notre date calculée. Étant né à l’avance (3 semaines) et Maman aussi (1 mois), il y avait des chances que cela se fasse plus tôt, non ?

Bon, par contre j’étais le seul à m’être fait une raison, tous les jours ou presque, future Maman stressait à ce sujet… Une seule solution… de longs soupirs pour évacuer la pression et ne pas stresser d’avantage !Problème de DPA

***

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Tu verras #1 : Le sommeil du nourrisson

par Ragnagna le 9 octobre 201519 mai 2018 dans Vie de maman

Quand une nullipare devient primigeste, un phénomène étrange se produit : tout un chacun se sent le devoir de partager son avis, de raconter son expérience et de prodiguer moult conseils aux futurs nouveaux parents.

Sauf qu’ils nous masquent l’entière vérité (sans doute dans l’intérêt de la préservation de l’espèce humaine). Aussi j’ai voulu faire un petit tour illustré des « tu verras » que j’ai pu entendre durant ma grossesse.

N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous songez à d’autres « tu verras » que vous avez pu entendre ou que vous entendez, je pourrais les ajouter aux miens s’ils me parlent également !

***

On m’avait vendu :  Tu verras #1 Le sommeil du nourrissonEt dans la réalité…Tu verras #1 Le sommeil du nourrisson

Cette culpabilité qui me colle à la peau

par Ragnagna le 3 juillet 201519 mai 2018 dans Billets d'humeur, Vie de maman

Cela fait 5 mois que Lucie est née, c’est un bébé joyeux et souriant qui grandit bien et s’éveille au monde. Bref tout va bien, et nous ne sommes pas du tout inquiet sur son développement. Mais malgré tout, je commence à croire que je n’arriverai jamais à digérer ma grossesse.RCIU culpabilité

Ainsi nous attendons, très incessamment sous peu, la naissance de la petite cousine de Lucie (promis cette fois je ne harcèle pas le Chti, j’épie juste les connexions de ma belle-sœur sur Facebook #callmecrazy). Mais avec la joie d’accueillir la future camarade de jeu de Lulu vient aussi le mauvais souvenir encore récent du stress de mon dernier mois, avec cette date d’accouchement théorique totalement folklorique, de ce ventre qui n’avait pas beaucoup gonflé (avec le recul, on comprend mieux pourquoi, c’était pas le chou-fleur mais la mini-crevette). Je me dis que j’aurai aimé pourvoir attendre paisiblement au lieu d’entamer un décompte le ventre noué.

Et puis j’ai revu une photo de Lucie à la naissance, loin du bébé joufflu d’aujourd’hui, je vois bien maintenant qu’elle n’avait que la peau sur les os.

Et puis il y a cette chanson  aux textes personnalisées au prénom des enfants entendu via le concours de Rose comme Trois Pommes qui m’a fait instantanément pleurer et tordu le ventre…20150703-culpabilite-rciu-4

Je sais très bien qu’il y a bien pire, je sais très bien que l’important est qu’elle soit vivante et en excellente santé aujourd’hui, je sais très bien que je n’ai pas à m’en vouloir. Je sais aussi que nous avons eu surtout beaucoup de chances.
Mais quand j’y resonge, je suis furieuse et triste. Furieuse que personne n’ait écouté nos doutes, triste que dès l’utérus elle ait eu à lutter pour survivre.

Bonne fête les mamans !

par Ragnagna le 31 mai 201519 mai 2018 dans Une vie de souris, Vie de maman

Il y a un an, pour la fête des mamans, je m’étais pas trop foulée pour ma surprise à nos mamans. Je leur avais juste envoyé un petit article spécial avec ce dessin uniquement :Chtignagna ou Ragnachti ?Côté Chti c’était la 4e, après la 3e et juste avant la 5e, donc il n’y a pas eu trop de choc pour les grands-parents (juste un petit problème logistique, la table va devoir être agrandie !).

Mais côté moi, Lulu est la première bébé depuis 25 ans et les nouveaux grands-parents ont eu un petit temps avant de réagir… chacun à leur façon !20150531-annonce-lulu

Bon, je suis en retard mais j’antédaterai cet article, alors bonne fête aux mamans et voici ma série actualisée de maman à moi et la dernière production, du début du XXe au début du XXIe siècle…Des petites filles de 1913 à 2015

Et la lumière fut !

par Ragnagna le 19 mai 201519 mai 2018 dans Vie de maman

Il y a un an exactement, j’achetais sur le chemin du boulot, le cœur légèrement tremblant, une boîte contenant deux tests de grossesse.Achat du test de grossesseAprès cette question un peu indélicate, j’allais devoir attendre, jetant toute la journée des regards de coin au petit sac de la pharmacie caché dans mon sac à main,  pour retrouver mon Chti et vérifier avec lui ce que nous soupçonnions depuis plusieurs jours : une Mogwaï allait advenir pour de vrai 8 mois plus tard…Simba-LucieUne toute nouvelle aventure qui se prolonge aujourd’hui par un nouveau quotidien…

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