One year, I spent two weeks in Oxford to improve my English. During my free time, I discovered the Oxford University Museum of Natural History (OUMNH) and the Pitt Rivers Museum. Unforgettable !
C’est lors d’un voyage linguistique à Oxford que j’ai découvert celui qui pour moi est le plus beau musée du monde. En réalité pour dire vrai, ils sont deux : deux musées collés l’un contre l’autre. D’un côté le Musée d’Histoire Naturelle de l’Université d’Oxford (OUMNH) et de l’autre le Musée Pitt Rivers. Deux musées (gratuits comme dans la majorité des musées anglais) qui ont à cœur de faire découvrir à ses visiteurs l’histoire de notre monde.
Cette découverte était totalement dûe au hasard, je me promenais le nez au vent dans la ville, après les cours, quand je suis tombée au hasard sur ce grand bâtiment au bout d’une route typique, au sein du campus de l’université d’Oxford.
Le Musée d’Histoire Naturelle de l’Université d’Oxford présente une grande variété d’animaux (sous toutes les formes possibles sauf vivant !) dans un grand espace magnifique, doucement baigné de lumière par une verrière couvrant tout le toit.
Comme la majorité, j’ai été très attirée par les squelettes des dinosaures (je suis de la génération Jurassik Park que voulez-vous !), en particulier le fameux Tyrannosaurus Rex…
… et mon dinosaure favori, le Tricératops !Mais j’ai également passé pas mal de temps à la galerie des mammifères…
Petit rappel sur l’insignifiance de l’humanité sur ce globe mais un véritable délice pour les esprits curieux.
Et c’est à nouveau par hasard que je suis entrée dans le second musée, le mitoyen Pitt Rivers Museum. Changement d’ambiance totale, une semi-pénombre et partout des rangées serrées de petites vitrines présentant des multitudes d’objets venus de partout. Et cette fois, c’est l’ingéniosité de l’homme qui est à l’honneur.
Le Pitt Rivers Museum est pour ses visiteurs plus proche de la caverne d’Ali Baba que d’un musée classique. Véritable bric-à-brac immense aux petites étiquettes jaunies et soigneusement alignées, la collection contient plus d’un million d’objets disséminés dans un immense bâtiment aux coins et recoins multiples.
Pour les « historiophiles » comme moi, un petit résumé de son histoire, elle aussi très caractéristique de son temps, et enrichissante:
À l’origine de ce musée, un homme : Augustus Henry Lane-Fox Pitt Rivers, officier de l’armée britannique qui combattu dans plusieurs conflits à travers le monde. Il se prit d’intérêt pour l’histoire des armes à feu et leur évolution, et petit à petit cet intérêt cru plus largement pour l’ethnologie et l’archéologie.
À partir des années 1850 il commença à amasser plus de 18 000 objets des différentes régions du monde qu’il visita. Sa méthode fut influencée par les contemporaines théories évolutives de Darwin et Spencer, et il tria en conséquence ces trouvailles par thèmes et, seulement à l’intérieur de ces catégories, par chronologie. Ce classement novateur pour son époque souhaitait mettre en évidence l’évolution des objets et permettre de discerner les tendances générales de ces objets à travers le monde et le temps, leurs points communs, leurs divergences.
Mais au-delà de ce classement innovant, Augustus Henry Pitt Rivers a surtout été le premier archéologue a s’intéresser et acquérir des objets du quotidien, auparavant souvent dédaignés par les archéologues en faveur des œuvres d’arts uniques jugées plus précieuses. Il a été le premier à percevoir l’importance des objets du quotidien pour la compréhension d’une population humaine.
En 1880, il hérite d’un grand oncle du territoire de Pitt Rivers ainsi que d’une fortune immense. Il passe alors un accord avec l’Université d’Oxford, et en échange de la donation de toute sa collection, un musée doit être ouvert avec la garantie que les collections seront toujours présentées dans le classement par catégories qu’il avait crée.
J’ai malheureusement pu rapporter peu de souvenirs, c’était le début des appareils photos numériques et les cartes mémoires étaient limitées en même temps que l’appareil photo n’arrivait pas à faire le point dans le noir.
Mais voilà les trois objets dont j’ai pu garder une trace :
En trois visites, je ne pense pas en avoir vu la moitié de ce qui était exposé, et en quittant Oxford, je me suis jurée d’y revenir plus tard avec le Chti finir mon tour. D’autant plus que le Pitt Rivers Museum vient de rouvrir après une restauration et que le Musée d’Histoire Naturelle de l’Université d’Oxford est à son tour en train de se refaire une beauté.
Et cette fois, j’aurais un bon appareil photo, foi de Ragnagna !