L’hydre du rallongement du congé paternité est à nouveau en Unes des médias dernièrement. Il est avancé comme un outil pour une égalité entre les conjoints face aux défis de la charge d’un nouveau-né.
Si, vu le peu de temps qu’il me reste à tirer et quoiqu’il soit finalement légiféré, je sais bien que le Chti n’en profitera pas pour Chti-Rex, je réalise aussi la chance d’avoir déjà ses dix jours : en effet le congé de paternité ne date que de 2002, à peine plus que ma première petite nièce chérie !
Je me rappelle encore vivement du jour où le Chti est retourné au travail en 2015 après la naissance de Lucie : lui si inquiet et triste de nous laisser seules et moi morte de trouille et de fatigue avec ma toute petite fille dans les bras…![](http://ragnagna.fr/wp-content/uploads/2018/09/20180926-conge-paternel.jpg)
Alors non le Chti n’a pas accouché, c’est bien moi qui ai accouché, mais moi j’aurai apprécié pouvoir profiter de son aide plus longtemps !
Alors oui je me suis débrouillée toute seule comme une grande sans lui (la preuve à 3 ans elle est encore vivante !), mais moi j’aurai aimé qu’on puisse continuer ensemble de découvrir ce bébé qu’on avait fait à deux…
Si jamais la loi passe, ce sera trop tard pour nous, c’est pourquoi cette fois nous nous sommes organisés en avance : le Chti s’est démené pour gratter par-ci et par-là des journées pour pouvoir en octobre et novembre poser le maximum de congés (et non « partir en vacances » comme disent certains de ses collègues) afin de pouvoir m’aider entre Lucie et Chti-Rex et nous permettre un démarrage en douceur dans notre vie de famille à 4.
Donc oui, comme certains et certaines disent, ce n’est pas lui qui a accouché, mais moi j’ai besoin de lui pour me remettre en douceur !