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Ragnagna des Bois Jolis

O.B.N.I. (Objet Bloguesque Non Identifié)

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Catégorie : Ma grossesse : Un polich’tinelle dans le tiroir

On en parlait, on en rêvait mais on s’y attendait moins. Et surtout, on ne savait pas comment la grossesse était un moment « FUN » !

L’après Schrödinger

par Ragnagna le 19 mars 201818 mars 2018 dans Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir, Premier trimestre de grossesse

Fin janvier alors que je dessinais et rédigeais cet article vous racontant Schrödinger, dans le secret de mes entrailles un nouvel œuf venait s’implanter directement à sa suite. Quelques jours après avoir raconté ma fausse couche, j’ai de nouveau ressenti la fatigue écrasante, les seins qui regonflent, le super odorat et les dégoûts alimentaires.

Toute une cohorte de symptômes qui me firent penser que le retour de couche que j’attendais se ferait attendre encore quelques temps… Un pipi plus tard, pour en avoir le cœur net…

Cette fois, après la douche froide qu’on venait de prendre, pas de « bon bon » pété de trouille, pas d’enthousiasme ou de rêverie, juste deux prises de sang à 48h d’intervalles pour suivre l’évolution du taux de bêta-HCG (parfaite cette fois) et une attente qui s’installe et s’étire avant le premier rendez-vous chez la sage-femme un mois après.

Début mars le rendez-vous arrive, Lucie vient avec nous car l’horaire ne permet pas de la déposer à l’école. Pour ne pas l’inquiéter, on lui explique que Maman n’est pas malade mais que l’on va voir le « docteur des bébés » « pour voir », sans rien lui promettre.

Elle n’a pas tout à fait compris le concept de « docteur des bébés » comme on l’imaginait et était un peu déçue de ne pas trouver de bébé mais elle était ravie de repartir avec une photo de « son » bébé.

De notre côté, toujours refroidis malgré la vivacité du T-Rex lors de cette première échographie, le mot d’ordre reste :

 

Est-ce que la première écho officielle saura nous rasséréner un peu, une fois ce délai fatidique des 3 mois derrière nous ? On le saura début avril, en attendant il y en a une qui est déjà hyper enthousiaste :

Maman H.S.

par Ragnagna le 7 mars 20187 mars 2018 dans Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir, Premier trimestre de grossesse

J’ai disparu pendant un mois – et Facebook m’a harcelée toute cette période sans relâche car « XXX de personnes attendent de vos nouvelles » et que j’allais perdre toute ma « communauté » (ce qui est vrai, le web n’aime pas les disparitions) – mais entre les gastros de chacun, les vacances de l’une et la fatigue du tout, je me suis limitée aux fonctions vitales.

Cependant c’est dingue à quel point quand nous – les parents – sommes au ralenti, eux – les enfants – semblent carburer ENCORE plus vite…

Schrödinger

par Ragnagna le 24 janvier 201823 janvier 2018 dans Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir

Début décembre dernier nous avons eu comme un goût de déjà-vu : une fatigue écrasante, ma poitrine douloureuse au réveil et qui gonfle, mes règles qui se font attendre, … Bref tous les indicateurs d’une nouvelle grossesse était là ! Pour confirmer le tout par principe, je fais le classique pipi sur bâtonnet à capuchon rose layette. Deux barres qui s’affichent, bref c’est parti !

Si pour Lucie nous étions déjà un peu pétés de trouille, nous ignorions encore réellement ce pour quoi nous signions : cette fatigue écrasante face à ces nuits sans sommeil, les petits et grands bobos, cette éreintante demande constante d’attention et de surveillance, ces trésors de diplomatie à inventer et déployer, … Bref tout le sel sans glamour de la vie de jeunes parents !

Et pour le deuxième, à toute cette liste s’ajoute les besoins de l’aînée ! À la lecture du résultat attendu et désiré, on est juste triplement pété de trouille…

Mais à côté de la trouille, le rêve commence aussi, on imagine, on se prépare pour ce jour du mois d’août 2018…

Je retrouve la routine de la femme enceinte avec mes deux premières prises de bêta-HCG à 48h d’intervalle pour confirmer la grossesse  : cette « DDR » (date des dernières règles) que l’on me demandera avant chaque rendez-vous ou examens, ces prises de sang mensuels (car j’ai eu la mauvaise idée d’oublier d’attraper la toxoplasmose avant – pourtant, croyez-moi, je m’applique : je ne nettoie pas particulièrement mes légumes, je préfère la viande saignante et j’ai des chats qui sortent et dont je nettoies le bac à sciures depuis que j’ai 12 ans !!!). Bref les petites trucs de la grossesse…

Puis, le 19 décembre, les résultats tombent, comme un couperet…

 

Entre le rayon des liquides vaisselle et celui des éponges, nos rêveries s’effondrent. Les taux de bêta-HCG n’évoluent pas assez vite. Trois hypothèses à cette heure s’ouvrent à nous :

  • au mieux je fais partie des femmes avec des taux qui évoluent anormalement sans que cela compromette la grossesse ;
  • plus probablement la grossesse est non évolutive et je devrai expulser naturellement l’œuf, ou alors aller réaliser une interruption médicale de la grossesse ;
  • dans le pire des cas l’œuf se développe hors de l’utérus et je vais devoir être opérée en urgence.

À quelques jours des fêtes de Noël, c’est la douche froide. Ma semaine marathon avec Lucie sous le bras commence alors, entre l’école, l’expédition avec valise et pains de glace pour rapporter la viande de Nifhel, passage chez la gynéco pour des nouvelles ordonnances, prises de sang et échographie.

Je ne sais pas si je dois me ménager ou si c’est peine perdue… Chaque déplacement m’angoisse : et si la fausse couche se déclenche alors que je suis partie loin à pieds avec Lucie ? Dans le doute, je mets par sécurité dans mon sac à main une couche et une culotte propre pour moi, à côté du change de Lucie. Je paranoïse à chaque instant à chaque petites choses que je ressens et perçois comme anormal, à en rendre dingue le Chti !

Au 21 décembre tristement les bêta-HCG ne s’envolent pas mus par un miracle particulier, ils continuent de stagner. Tout espoir est pour nous perdu. À ce stade, on espère juste éviter l’hospitalisation à cause d’une éventuelle grossesse extra-utérine pour ne pas gâcher ce Noël qui arrive et que Lucie attend avec tellement d’impatience et de joie.

C’est la mort dans l’âme que j’attends mon rendez-vous pour l’échographie et donc la confirmation définitive de la non-viabilité de ma grossesse. L’attente au milieu des futurs parents enamourés caressant tous ces ventres ronds et couvant de regards rêveurs ma petite fille sagement assise à mes côtés s’appliquant sur ses gommette tient de la torture. Arrive mon tour…

La bonne nouvelle ! Enfin une bonne nouvelle ! On peut partir pour les fêtes sans s’inquiéter outre mesure, on aura pas à annoncer à Lucie que Noël sera une autre année !! Mais aussi l’espoir fou qui renaît… et si ? Pour Lucie la médecine n’avait rien vu, peut-être que je suis un numéro bizarre qui fait mal mais que ça marche quand même ? J’ai rendez-vous deux semaines plus tard, le 3 janvier, pour suivre l’évolution, avec les fêtes difficiles de faire plus vite.

D’ici là, c’est l’attente, angoissante et interminable. C’est à ce moment là qu’on a décidé d’appeler ce petit truc « Schrödinger », car plus que jamais on ne savait pas si c’était mort ou vif à l’intérieur de mon utérus. Les fêtes de Noël passent, Lucie déclenche sa varicelle (c’est bien ma fille ça : tomber malade pendant les vacances !), l’anniversaire du Chti arrive et ce même jour, le 30 décembre à 6h du matin, Schrödinger aussi…

J’ai bien choisi ma date, on s’en souviendra de cette anniversaire là ! Lui à la maison avec Lucie et ses boutons, et moi aux urgences pendant plus de 4h pour attendre ma piqure de Rophylac (et oui ça m’apprendra à ne pas être – rhésus – positive…)

C’était le moins pire des pires cas, je suis heureuse que ma fausse couche se soit déclenchée spontanément, je ne voulais pas aller à l’hôpital pour la déclencher. Tout du long le personnel médical a été plutôt sympa avec moi et mes petits hauts et bas. Un mois après j’ai déjà l’impression qu’une année nous sépare de ces longues heures.

Comme disent les anglophones « shit happens » et « c’est la vie ». On aurait aimé que cela soit autrement mais c’est une histoire douloureusement classique : il suffit d’en parler pour entendre combien l’on est nombreux à traverser cette épreuve. Je suis assez jeune pour pouvoir retenter avec le Chti, j’ai déjà Lucie (et si besoin je m’en contenterai), ma santé n’a pas été compromise, de quoi je me plains ?! J’en tire une petite allergie (éphémère j’espère) aux femmes enceintes et aux nourrissons tout frais. Cela aura été aussi une bonne piqûre de rappel (malvenue) sur combien je ne kiffe pas la grossesse…

Cela m’aura également appris combien Lucie commence à vraiment bien comprendre ce qui se passe autour d’elle, à enregistrer ce que je raconte à son père et surtout à le ressortir à qui veut l’entendre, aussi compromettant que cela soit…

Alors d’abord ça pique vachement beaucoup le Rophylac. Et puis deuxio j’ai le gras de la fesse sensible moi d’abord ! Et tertio elle veut quoi ?! Ajouter l’humiliation au traumatisme !! La fille de son père ça !

Quand Xenius me parle césarienne

par Ragnagna le 16 mars 201718 mars 2017 dans Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir

Comme j’avais un peu de temps pour dessiner, je cherchais hier un petit fond sonore pour m’accompagner. Je suis alors tombée sur un épisode de Xenius (le « magazine de la connaissance » d’Arte) que j’avais manqué au début de l’année sur un sujet qui me parle particulièrement depuis la naissance de Lucie : la césarienne.

J’avoue que l’avertissement au début m’a vraiment surprise : j’étais dans l’optique de voir un documentaire sur la césarienne, pas un film violent ou porno ! 

Mais je connais des personnes qui ne supportent pas la vue du sang donc je comprends le pourquoi de l’avertissement. En tout cas, cela m’a fait drôlement plaisir de voir ce sujet abordé dans une émission de vulgarisation scientifique, et autrement que par le prisme « maman » et leurs accouchements rêvés. Même si on n’échappe pas à quelques passages clichés gnian-gnian de futurs parents se caressant le ventre extatique (mais ça c’est moi qui suis bizarre paraît-il !).

J’ai un peu tiqué sur la réponse à la question de la présentatrice Dörthe (que j’aime beaucoup par ailleurs) sur la césarienne de convenance : « J’imagine que beaucoup de femmes préfèrent une césarienne parce qu’elles évitent des souffrances, du stress, du risque, … ? ».
La question est légitime : avant moi-même de ne passer sous le bistouri, je n’avais entendu parler de la césarienne que sous cet angle. Et si le docteur dézingue bien l’idée en expliquant les risques d’une césarienne, j’avoue que de ma propre expérience je n’ai surtout pas trouvé à ma convenance les lendemains de la césarienne…
Je me revois encore faire des acrobaties pour déposer Lucie dans son lit, il m’a fallu plusieurs mois pour ne plus sentir de douleurs dans mon bas-ventre (et ça arrive encore que ça me lance…). L’accouchement est peut-être moins douloureux, mais derrière on douille quand même aussi…

J’ai été très surprise d’apprendre que l’Allemagne, bien que souvent encensée comme terre de l’accouchement naturel, a en fait beaucoup plus recours à la césarienne que la France, malgré notre image d’accouchement hyper médicalisée (21% chez nous contre 31% chez les voisins – et 52% à Chypre où ils déconnent sacrément !!).

La fin de la vidéo est moins glop pour mon Papa Poule qui va flipper sur les chiffres des risques accrues sur la santé d’un enfant césarisé…
Après en même temps sans césa, la louloute serait peut-être pas du tout avec nous, donc deux ans après c’est toujours sans regret et à refaire si nécessaire…
Merci Xenius pour le sujet, j’aurais apprécié le voir il y a un peu plus de 2 ans !

Quand Papa raconte Mogwaï (1)

par Ragnagna le 25 janvier 201625 avril 2018 dans Avec Papa, Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir

Il y a un an ma grossesse se terminait, à cette heure, 19h41, nous arrivions à la maternité pour une longue épopée nocturne. J’ai demandé au Chti de revenir sur cette période pour avoir son récit, sa version. Voici la première partie qui recouvre les 9 mois de grossesse.

  • 19 mai 2014 : C’est positif, bonjour Futur Papa ! / aka la découverte de la grossesse

La confirmation de ce que l’on soupçonne n’est pas toujours une libération. Après le doute sur la présence du petit être vient le doute de ce qu’il faut faire pour l’accueillir au sein de la famille. De une question en découle des milliers… Lors de l’annonce, j’ai eu ce mélange de joie et de doute, mais au fur et à mesure de la grossesse, il a fallu laisser s’échapper le doute pour laisser une place au bébé à venir et tout ce que cela impliquera. Le test positif, 19 mai 2014

  • La grossesse avec une femme devenue loire / aka la grossesse de ton point de vue, comment j’étais, comment tu vivais qu’un truc se développe dans mon ventre

Je vais résumer très simplement : c’est comme vivre seul, avec plus de bruit et en faisant deux fois plus de choses … Non, même si la future Maman ne pouvait plus forcément faire tout ce qu’elle voulait, elle ne se ménageait pas forcément. Et au contraire trouvait qu’elle n’en faisait pas assez, il fallait faire attention à ce qu’elle n’en fasse pas trop ! Fatiguée

  • 30 juin 2014 : la première échographie (et les suivantes) / aka la première fois que l’on voit Mogwaï

Beaucoup d’attente, dans la salle prévue à cet effet, dans le cabinet pendant les questions, et finalement, on le voit : le petit haricot magique qui va grandir au point de faire enfler sa Maman. C’est un moment d’émotion, car c’est lorsqu’il s’affiche à l’écran qu’on matérialise vraiment qu’un être se prépare à vous rejoindre dans votre vie de tous les jours. Et il ne vous laissera pas de répit, il sortira quand il aura décidé mais en attendant il faut quand même prendre soin de lui au travers de sa Maman. Et même si c’est scientifiquement expliqué, cela reste quand même magique, que deux choses séparées se réunissent pour faire un être à part entière, un être à part dans nos cœurs. Première échographie, 30 juin 2014

  • 29 août 2014 : les premiers coups / aka ton premier contact direct avec Lulu

Les premiers coups, c’est la deuxième claque que l’on se prend après l’échographie. Ca y est, cela bouge, ça travaille là-dedans ! Ce qui est encore mieux c’est quand on pose sa main sur le ventre et que l’on sent quelque chose s’appuyer dessus : ça y est, le bébé commence à chercher un contact (bon ok, je peux toujours rêver), il met un pied dans le monde extérieur (n’essayez pas de visualiser cette image) et réagit avec son environnement.Premier coup 29 août 2014

  • 02 octobre 2014 : et finalement c’est une fille ! / aka le choc

Au début, le gynécologue nous a annoncé que c’était un garçon à 99% sûr ! Ou alors une fille avec les lèvres hypertrophiées… Plusieurs fois cela a été annoncé.

Puis dans les dernières séances avec lui : c’est une Fille ! à 99% sûr puis 100% car il a vu le système reproductif.

C’était là un gros choc pour moi. Pas que je voulais un garçon, je n’avais pas de préférence. Mais cela faisait deux mois qu’on s’imaginait avec un garçon : pour les vêtements éviter le trop fille (dentelle, rose, robe), à chercher un prénom de garçon, à dire « Il ». Et là, en un mot, tout cela est réduit à néant, il faut faire un reset des pensées et recommencer la construction : tous les vêtements sont possibles, chercher un prénom de fille, dire « Elle », …

Du moment où il a annoncé à la semaine suivante, quand je pensais au bébé, à la Fille, j’avais un blanc dans mes pensées puis ça s’est intégré, et c’est devenu naturel.C'est une fille (peut-être), 3 octobre 2014

  • L’accouchement à date indéterminée approche / aka supporter ta femme stressée par ce truc incohérent

Au moment de la grossesse (quand nous ne savions pas encore tout…), le plus ennuyant fut se problème de date d’accouchement… de 10-12 jours plus tard que ce nous avions calculé. Mais rien n’y faisait, sage-femme, gynécologues ne nous écoutaient pas et se fiaient à la première mesure de la première échographie. Personnellement, je m’étais fait une raison en me disant que tout le reste allant bien, elle sortira quand elle voudra et j’espérais avant le 26 Janvier, notre date calculée. Étant né à l’avance (3 semaines) et Maman aussi (1 mois), il y avait des chances que cela se fasse plus tôt, non ?

Bon, par contre j’étais le seul à m’être fait une raison, tous les jours ou presque, future Maman stressait à ce sujet… Une seule solution… de longs soupirs pour évacuer la pression et ne pas stresser d’avantage !Problème de DPA

***

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Ni courageuse, ni forte, ni belle

par Ragnagna le 20 mai 201520 mai 2015 dans Billets d'humeur, Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir

Je vous ai évoqué de-ci de-là des bouts de l’histoire de ma césarienne. Mais l’envie m’est venu en lisant cet article : « Trois vérités sur les femmes qui accouchent par césarienne » d’en parler plus amplement, tellement cet article, un peu condescendant sur les bords (« lately I’ve been thinking », madame est trop bonne avec nous…) et plein de pathos (l’accouchement ce moment magiiiique qui fait naaaaître une feeeeemme), m’a fait bondir.

Avant (et pendant) l’accouchement, je ne connaissais de la césarienne que le plus basique : une ouverture dans le ventre pour sortir le bébé. Aucune femme dans mon entourage n’avait encore accouché ainsi, Lucie est la première césarisée que je connais. De la même façon lors des cours de préparation à l’accouchement, si j’ai eu des cours de poussées, de respirations, de relaxation, etc. la césarienne n’a quasiment pas été évoqué. « Pour ne pas faire peur ».

Je vous ai déjà dit aussi qu’avec ma césarienne, je n’avais pas eu l’impression d’avoir accoucher. Au final, je n’ai été qu’un corps allongé sur une table qu’on ouvrait pour sortir le paquet, je ne suis pas vraiment pour grand chose dans la naissance. Ce n’est pas pour autant que j’en suis triste : l’accouchement n’était pas une fin en soi pour moi, juste un moyen de faire naître ma fille. Elle est née autrement que la voie classique, par la sortie d’urgence, mais ce qui comptait pour moi c’était qu’elle soit dehors.

Est-ce que j’ai été courageuse lors de la césarienne ? Non. Où est le courage quand l’alternative est un risque vital pour son bébé ? J’étais prête à être ouverte directement dans la salle de travail sans qu’ils ne prennent le temps de me conduire au bloc et de me tartiner des pieds à la taille de bétadine. Où est le mérite à être étendue pendant qu’une équipe s’active derrière un carré de tissu, étendue à attendre qu’on sorte mon bébé ?Ouvrez-moi !

C’est l’après-césarienne qui est difficile, une fois l’adrénaline et la morphine dissipées, quand les hormones en pagaille et la nouvelle lourde responsabilité d’un petit têtard écrasent nos épaules. Est-ce que j’ai été forte après la césarienne ? Non. Je n’avais pas le choix : il fallait bien s’en occuper de cette mini-crevette que nous avions conçu ! Césarienne ou pas, il fallait bien que mon corps se remette à fonctionner. Même si j’aurai volontiers supplié les infirmières de me remettre la sonde urinaire tellement aller aux toilettes était compliqué les premiers jours ! Si je me suis levée sans aide 10h après la naissance pour trotter jusqu’à la néonat’ pour voir mon bébé, c’était juste une pulsion animale maternelle, rien d’exceptionnel.Redonnez moi une sonde urinaire !

Est-ce que je suis belle avec mes cicatrices ? Oh oui… magnifique avec mon ventre qui joue à floppi-floppa, mes belles vergetures et mon sourire de zombie ! Mais qu’est-ce que cela peut me faire d’être belle ? Si j’ai eu peur de regarder à nouveau mon bas-ventre le pansement enlevé, j’ai depuis apprivoisé ma peur et repris possession de mon corps. Les vergetures s’atténueront, ma cicatrice se recouvre de poils et mon ventre continuera probablement de floppipoter en rythme avec ma poitrine ! La belle affaire ! En échange de ça j’ai le plus beau des bébés du monde ! (#lamère100%objective)Ventre floppi-floppa

Je n’ai été ni courageuse, ni forte, ni belle, j’ai juste rempli mon job de maman. Le seul courage que j’ai eu a été de décider de tenter notre chance à la loterie des bébés, et encore, ça, ça se rapproche plus de la folie douce que du courage !

Est-ce que je regrette mon accouchement ? Non. Sans césarienne, Lucie ne dormirait peut-être pas dans son petit lit en bois de hêtre mais plutôt sous une petite pierre froide dans un champ de désolation. J’ai beaucoup plus de regret à voir les femmes enceintes au ventre tout rond, moi dont le ventre n’a pas su protéger mon bébé.

Si les débuts ont été difficiles, si j’aurais aimé avoir été plus informée en amont et en aval sur les césariennes et leurs suites, si j’ai toujours des douleurs occasionnelles restantes presque 4 mois après, dans tous les cas je n’ai pas été plus courageuse, plus forte ou plus belle que n’importe quelle femme. Je suis juste devenue maman et je ferais de mon mieux pour assumer le job.

Le fantôme de la maternité
Le fantôme de la maternité

Mais pourquoi est-elle si petite ? Kézako RCIU !

par Ragnagna le 30 mars 201519 mai 2018 dans Ma grossesse : Un polich'tinelle dans le tiroir, Vie de maman

Lucie est un très petit bébé née à terme (même si pour nous ce sont plutôt les autres bébés qui sont des géants !). Médicalement ils parlent de « retard de croissance in utero« , ou RCIU pour les intimes. Un RCIU sévère car, par rapport à son âge gestationnel, elle faisait partie des 3% des plus petits nourrissons. Et un retard harmonieux, c’est-à-dire proportionné, car tout son corps est petit, de façon harmonieuse donc.

Le retard harmonieux indique que c’est une anomalie qui a commencé très tôt dans la grossesse. Et dans le cas de Lucie, cela a indubitablement débuté avant les 3 mois de grossesse. Cela explique l’erreur de datation des échographies.
D’après mon cycle de règles (que je note scrupuleusement sur mes calendriers depuis des années), la fécondation devait avoir eu lieu dans la semaine du 21 avril. Et au plus tard le 26 avril car ce jour là j’avais été bizarrement malade 3 heures (fatigue soudaine, vertiges, crampes, courbatures, …). Drôle de maladie qui prit tout son sens une fois la grossesse découverte…Chuis pas une chochotte !

Or lors de notre première visite chez le gynéco pour la première échographie, le 30 juin soit 3 mois selon nous après le début de la grossesse, le gynécologue nous dit que nous étions venus trop tôt et data le début de grossesse au 29 avril. Vous me direz 26/29, c’est pas une grande différence. Effectivement, sauf que le 24 juillet, lors de notre seconde première échographie, le début de grossesse de Mogwaï passa du 29 avril au 6 mai.

En se trompant de deux semaines dans la datation de la grossesse et ce dès le début de la grossesse, la courbe de taille de Lucie était faussée dès le départ et son retard de croissance est passé totalement inaperçu jusqu’au bout.

Le RCIU peut également être une des explications pour l’anamnios découverte lors de l’accouchement, c’est-à-dire le manque de liquide amniotique. Chose qui aurait pu être vue lors des examens du mois de janvier…

Mais au final, pourquoi ce retard ? Jusqu’il y a une semaine, nous n’avions aucunes certitudes. Les seules choses que nous pouvions écarter étaient la cigarette et l’alcool. Beaucoup de RCIU restent inexpliqués et on pensait finir dans cette catégorie vu le manque d’enthousiasme du gynéco à comprendre ce qu’il s’était passé. Mais les résultats de mon placenta sont arrivés et ça a été une petite douche froide à nouveau.

Mauvais placenta 1 Mauvais placenta 2(Oui quand le Chti essaye de consoler, c’est très rationnel
– et ça ne marche pas du tout avec moi !)

Pour reprendre le rapport mot à mot : « Hypotrophie placentaire. Dans le placenta il existe plusieurs foyers d’infarctus anciens dont le plus volumineux sous-chorial est au contact de la zone d’insertion du cordon. Présence également d’un foyer hématome basal de 1cm grand axe ».

Alors, je sais pas vous, mais pour moi c’était du chinois. J’ai donc été cherché mon petit gros Larousse (le petit il a pas ces mots là !), j’ai appelé mon pote Google et j’ai été lire des cours en ligne de sage-femme et de gynécologie.

L’hypotrophie signifie que mon placenta était plus petit que la normale, le mien était à 325g. Les infarctus placentaires sont des zones mortes, où la circulation de sang passe plus ou mal. Asymptomatiques, ils sont présents dans un quart des grossesses à terme sans forcément compromettre la grossesse, quand le placenta vieillit. Mais dans mon cas, présent dès le début et couplé à ma mauvaise circulation sanguine, j’ai finalement pas été « une si bonne mère » que ça pour Mogwaï, le Chi devrait me jeter !

Blague de gynéco un peu douteuse 1Blague de gynéco un peu douteuse 2(J’avais trouvé la blague douteuse alors,
aujourd’hui je ris encore plus jaune !)

Je ne suis pas docteuresse ou statisticienne, je ne sais pas à quel degré nous avons eu de la chance que Mogwaï arrive en fin de course et en bonne santé malgré son poids plume. Si jamais nous souhaitons lui donner un petit frère ou une petite sœur, il faudra aller au fond du problème en amont et durant la grossesse avoir un suivi pointilleux et rigoureux.

En attendant, ma petite fille est un vrai concentré de bébé ! Toute vive, toute bruyante, toute pétante !Lucie lessiveCarte Mogwaï

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