L’hydre du rallongement du congé paternité est à nouveau en Unes des médias dernièrement. Il est avancé comme un outil pour une égalité entre les conjoints face aux défis de la charge d’un nouveau-né.
Si, vu le peu de temps qu’il me reste à tirer et quoiqu’il soit finalement légiféré, je sais bien que le Chti n’en profitera pas pour Chti-Rex, je réalise aussi la chance d’avoir déjà ses dix jours : en effet le congé de paternité ne date que de 2002, à peine plus que ma première petite nièce chérie !
Je me rappelle encore vivement du jour où le Chti est retourné au travail en 2015 après la naissance de Lucie : lui si inquiet et triste de nous laisser seules et moi morte de trouille et de fatigue avec ma toute petite fille dans les bras…
Alors non le Chti n’a pas accouché, c’est bien moi qui ai accouché, mais moi j’aurai apprécié pouvoir profiter de son aide plus longtemps !
Alors oui je me suis débrouillée toute seule comme une grande sans lui (la preuve à 3 ans elle est encore vivante !), mais moi j’aurai aimé qu’on puisse continuer ensemble de découvrir ce bébé qu’on avait fait à deux…
Si jamais la loi passe, ce sera trop tard pour nous, c’est pourquoi cette fois nous nous sommes organisés en avance : le Chti s’est démené pour gratter par-ci et par-là des journées pour pouvoir en octobre et novembre poser le maximum de congés (et non « partir en vacances » comme disent certains de ses collègues) afin de pouvoir m’aider entre Lucie et Chti-Rex et nous permettre un démarrage en douceur dans notre vie de famille à 4.
Donc oui, comme certains et certaines disent, ce n’est pas lui qui a accouché, mais moi j’ai besoin de lui pour me remettre en douceur !