À l’heure du bilan de cette journée qu’il a fallu un an pour préparer, j’avais envie de revenir une dernière fois sur une question qui nous a suivis durant toute cette année de préparatifs… Question qu’une de mes tantes m’a également posée entre deux portes le jour du mariage :
Pourquoi tu t’es mariée ?
« Mais pourquoi ?! » a en effet été mon refrain des jours où les préparatifs commençaient légèrement à nous casser les papattes, ceux où j’avais juste envie de rentrer et de me vautrer sur mon lit plutôt que de travailler mon fichier InDesign ou mon fichier Excel.
Nous ne sommes ni l’un ni l’autre religieux, l’option être unis devant Dieu / Allah / Grand Babouche est à oublier direct.
Le côte conte de fée « ils se marièrent et eurent beaucoup beaucoup d’enfants » n’est pas totalement à bannir pour mon côté fleur bleue, mais le Chti était lui plus branché chevaliers de la Table Ronde.
Ce n’est pas non plus le côté financier ou juridique, côté ultra-glamour du mariage, qui nous a motivé (même si la mairesse nous a gentiment expliqué en long et en large le contrat auquel nous souscrivions) : les réductions fiscales ne changeront pas significativement car nous sommes déjà pacsés et en jeunes cigales insouciantes que nous sommes, nous ne songeons pas encore à notre héritage après notre décès.
Mais alors pourquoi ? Je n’arrivais pas à l’expliquer, à l’écrire jusqu’au lendemain de cette journée magique quand j’ai lu blottie sur mon canapé et contre le Chti le petit mot glissé par ma grande nièce dans notre boîte aux lettres :Même si nous n’avions pas besoin d’un mariage pour vivre ensemble ou construire des projets ensembles, pour que nos familles respectives soient notre famille commune, le mariage reste un symbole qui jalonnent une vie.