Nous côtoyons au quotidien quantité de symboles auxquels nous ne prêtons pas (ou plus) attention. Ils sont comme une seconde langue que nous décryptons inconsciemment. Nous en prenons plus conscience lorsque nous quittons notre pays, qui ne s’est pas senti dépaysé dans un pays étranger face à un pictogramme énigmatique ?
Ces symboles nous simplifient le quotidien en transmettant des informations rapidement en une icône. Certains sont fixés par des normes internationales, comme par exemple le bouton « allumer » ci-dessous, qui fera toujours démarrer l’appareil sur lequel il est apposé (ou alors vous pouvez gentiment le rapporter à la SAV !).
Autres exemples de notre quotidien : sans symboles pas de code de la route ! Mais très probablement aussi une belle anarchie sur les routes (déjà qu’avec symboles, parfois ça craint suffisamment…).
Cependant les symboles ne sont pas pas toujours neutres et c’est ce message que souhaite faire passer l’association Accessible Icon Project. Selon eux le pictogramme international signalant les accès handicapés, dont le design a été crée en 1968 par la danoise Susanne Koefoed, place le handicapé dans une attitude passive et met en avant le siège plus que la personne.
En conséquence ils l’ont amélioré, mettant en avant le dynamisme et le mouvement du personnage. Par cette démarche ils espèrent revaloriser l’image du handicap dans notre inconscient collectif.
Une initiative qui ne fait pas de mal, et qui j’espère aura plus de succès que le pictogramme que j’ai vu en vacances et qui est pour le moins atypique…