Pour la pastille du jour (oui j’ai sauté le 4, je rattraperai plus tard !), je voulais vous présenter rapidement la galère du biberon.
Très tôt j’ai su que je ne voulais pas allaiter et que ce serait biberons malgré tout le mal qu’on en sait. Et finalement, vu les conditions à la naissance, c’était pas plus mal comme choix.
Sauf que le biberon aussi connaît ses galères : bébé qui ne tète pas et recrache le peu avalé, biberon qui fuit, lait qui fait des grumeaux…
Un long chemin de galères, de gros moments de stress et une pression d’enfer avec ses 2080g de départ. Nous sommes passés par toutes ces étapes avant de trouver la solution viable des trois derniers biberons…
PS : n’oubliez pas de clic clic sur le bonus !
Année : 2015
Minuit n’est pas passé, je suis dans les temps ! La petite fenêtre du jour revient sur notre promenade de l’après-midi…
Promenade à laquelle Lucie a plutôt été insensible !
Quoi ?! Deuxième jour et déjà en retard vous dites vous ? Eh bien oui ! Ma journée de mamanpreneuse s’est terminée à 22h hier soir et cela a été trop juste pour finir ce que je voulais vous présenter !
Comme il vaut mieux tard que jamais, je vais ante-publier pour vous présenter votre fenêtre du jour et mon malheur de la veille…
PS : j’ai mis un petit bonus d’une petite fille rigolote qui a mangé son premier demi-boudoir hier !
L’année dernière j’avais tout le temps et le loisir de dessiner au quotidien pour faire un petit calendrier du Ragnagnavent. Cette année, très étonnement, ce n’est plus du tout le cas !
Sauf que j’avais aimé faire ces pastilles l’année dernière, donc je reprends l’idée mais cela sera principalement constitué de photos (et j’espère de quelques dessins) !
Pour inaugurer (et nous mettre dans l’ambiance), voilà ma Lulu de Noël :
Et en bonus de la même série, celle-ci et celle-là (oui j’ai toujours du mal à me décider)
Nous arrivons aux 10 mois de Lucie, nous sommes à la porte de la première année. Il est très loin mon bébé du début, maintenant j’ai une vraie petite fille à la maison. Une petite fille qui a la gnaque et qui en veut, impatiente d’apprendre et de découvrir par elle-même. Mais aussi une petite fille qui, si elle sait ce qu’elle veut, a quand même toujours besoin de ses repères pour se sentir en sécurité et donc de sa Maman et de son Papa.
Le mois a encore été riche en apprentissages, et ce n’est toujours qu’un début…
Le mois a commencé avec l’acquisition de la position assise. Si sur le coup nous avons d’abord applaudi et crié « ENFIN », depuis nous regrettons déjà un peu le temps où on pouvait la canaliser un minimum le temps de lui mettre une couche…
Lucie a durant le mois acquis une grande aisance en marche : elle court maintenant courir accrochée aux doigts de son père chaque soir. Avec la marche est venue l’orientation, elle reconnait les noms des pièces de notre appartement et chaque soir nous ne manquons pas de faire des parties de cache-cache…
À force de parcourir de long en large notre appartement, elle maîtrise de plus en plus son équilibre et tente régulièrement dans la journée de lâcher nos mains pour sentir le frisson d’être debout, seule, par elle-même…
La marche la muscle beaucoup, maintenant elle sait se mettre debout seule en s’appuyant sur moi, sur la baignoire, sur la poubelle, sur le canapé, bref tout ce qui est à la bonne hauteur et qui peut lui passer à portée… J’avoue ne pas m’habituer encore à la retrouver debout alors que je l’avais laissé assise, son sourire triomphateur aux lèvres !
Mais l’autre marqueur de ce mois a été la découverte un samedi matin lors du passage en caisse de notre hypermarché de deux dents dans la mâchoire de notre fille. On les pressentait et les attendait depuis si longtemps !! Eh bien maintenant autant vous dire qu’on les sent trèèèès bien…
Le Chti se révèle un excellent pédagogue avec sa fille : il lui avait appris les bisous le mois-dernier et ce mois-ci il lui a appris à me faire des câlins (le meilleur mari du monde c’est le mien !) ainsi qu’à donner des objets…
Moi en revanche, je me révèle piètre instructrice, mais ça m’amuse beaucoup de faire des batailles de bisou-prouts avec ma fille !
C’est beaucoup moins rigolo quand on parle des repas, Lucie entre dans la phase de découverte de l’alimentation. Elle veut toucher, goûter d’elle-même. C’est sympa quand on peut bâcher son appartement et son bébé, autrement c’est légèrement angoissant pour la mère qui aime bien son intérieur propret et sans odeur de petits légumes au colin !
Dernière grande évolution de ce mois bien chargé, Lucie a choisi qui était LE doudou Élu…
Lucie évolue vite et les interactions possibles avec elle sont de plus en plus nombreuses et amusantes. Nous la voyons grandir et devenir de plus en plus autonome, mais elle reste notre petit bébé d’amour !
N.B. 1 : vous avez l’habitude à ce stade là, car comme les deux dernières fois, la reine de l’indécision qui tient ce blog hésite encore donc je suis ouverte à vos avis !
N.B. 2 : n’oubliez pas les dix photos bonus !
On ne choisit pas sa famille mais ses amis dit l’adage. Ma fille, je ne l’ai effectivement pas choisie. J’ai tout au plus influencé les possibilités en choisissant le géniteur, mais cela s’arrête là. Pourtant je l’aime ma fille, même si je ne l’ai pas choisi.
Beaucoup de mamans me parlent de la vague d’amour qu’elles ont ressenti quand, à la naissance, a été déposé sur leur ventre leur enfant. Ma vague d’amour à moi a dû être avalée par le raz-de-marée de culpabilité que j’ai ressenti en la touchant timidement pour la première fois dans sa couveuse, de longues heures après sa naissance. Pourtant je l’aime ma fille, même si je n’ai pas eu ma vague d’amour.
Les esprits scientifiques vous expliqueront que je l’aime parce qu’elle a de grands yeux bleus, une bouille ronde et de doux trait similaires aux miens, autant d’efforts de sa part pour me plaire, m’attendrir et m’attacher à elle afin que je la protège et la nourrisse jusqu’à ce qu’elle soit autonome.
Moi je crois que si je l’aime, c’est parce qu’elle, elle m’a choisie. En naissant, elle m’a faite Maman, comme elle a fait le Chti Papa. C’est avec nous qu’elle apprend et explore, c’est contre nous qu’elle vient se réfugier et se réconforter.
Elle lui ressemble beaucoup, elle me ressemble un peu. Elle est un peu de nous et beaucoup d’elle : sensible, aventureuse, pétulante, aimante et merveilleuse.
Mon cœur bat quand j’entends son rire cristallin tinter, toute à sa joie ;
Mon cœur se brise quand je la vois pleurer à chaudes larmes, écrasée de désespoir ;
Mon cœur sourit quand je l’entends envoyer des bisous à Plume, comme une vieille mobylette pétaradante ;
Mon cœur fond quand je la vois courir pour s’accrocher aux jambes de son père, l’accueillant avec des cris de joie ;
Mon cœur brûle quand elle dépose sa tête au creux de mon épaule, abandonnée et confiante ;
Ma fille, je l’aime.
Juin 2007, nous allons fêter nos deux ans de couple. J’ai passé mes partiels avec succès, lui termine son stage de 4ème année. Comme une fois par mois, il est descendu du Pas-de-Calais pour passer une journée avec moi sur Paris.
Soucieuse de lui plaire et de l’épater, je veux l’emmener visiter un quartier de Paris que je viens de découvrir mais, comme d’habitude, je me suis perdue ! Les pieds fourbus, nous nous réfugions sur un banc dans le parc de Bercy. Nous lézardons tranquillement, collés l’un à l’autre, quand un couple de touristes s’arrête…
