Le repassage, c’est ma passion ; et ce depuis toujours… Je me souviens de la fois où je me suis brûlée le petit doigt sur le fer (malgré les avertissements répétés), la fois où je me suis pincée le doigt dans la table en tentant de décalquer un dessin sur un t-shirt (pour mon petit frère). Bref, vous l’avez compris, le repassage est la pire des corvées ! Aussi après un long et dur temps de labeur interminable, quelle fierté quand la moitié des semaines de retard est rattrapée ! Intense moment de fierté détruit en quelques mots par un Chti bien embêté…Et c’est pourquoi on ne revit plus jamais un fer à repasser chez nous !!
Catégorie : Au fil du crayon
Ces petits riens que j’illustre…
À partir de quel âge y a-t-il un intérêt à aller à Disneyland Paris avec un enfant ? Pour ma part, je n’y suis allée pour la première fois qu’à 17 ans, à la veille de mon bac, mes parents ayant tout fait pour esquiver la corvée et nous y emmener, mes frères et moi.
La magie de Disney je ne l’ai découverte que plus tardivement à travers les yeux de ma grande nièce, alors âgée de 6 ans. Son soupir d’admiration béate, ses yeux émerveillés devant une Aurore mal maquillée et avec la perruque de traviole m’ont fait prendre conscience de la puissance de Disney. J’y ai également découvert que toutes les attractions n’étaient pas adaptées aux enfants en traumatisant à vie Hugo, 3 ans alors.
Aussi quand Deydey m’a proposée d’y retourner avec Lana, 2 ans, je me suis vraiment posée la question. N’est-elle pas trop petite ? Et surtout : pitié ! Non pas l’attraction Peter Pan, tout mais pas ça (mon traumatisme à moi: 3h de queue – sans exagérer – pour un petit truc moche dans le noir à la vitesse grand E – E comme escargot) !
Sauf que, je suis une Tata dévouée (qui a dit gâteau ?!) et je ne recule devant aucune occasion de passer du temps avec un de mes adorables neveux ! Et c’est ainsi que je me suis retrouvée (si tôt) à la Gare de l’Est, à rechercher Lana et sa maman au milieu de la foule, quand, tout à coup, un grand cri déchire le brouhaha :
Une petite blonde, me souriant de toutes ses dents, trottinaient vite vite à côté de sa Maman pour venir me dire bonjour ! Mon cœur de Tata gonflée à bloc, nous partons toutes les trois pour Disneyland…
Une fois sur place (je vous fais grâce de l’heure de queue pour mon billet), nous partons pour un voyage au pays du rêve bleu avec les tapis volants d’Agrabah…
J’ai retrouvé les joies du manège avec les rires de Lana, même si la chute n’était pas aussi brusque que sur l’ascenseur de la Tour de la Terreur.
Nous ratons le rendez-vous de la Maison de Mickey, (attraction phare pour les petits que j’ignorais totalement auparavant) mais qu’importe nous allons au spectacle Animagique. Mickey et Donald nous entraînent dans des tableaux musicaux avec les plus grands tubes de Disney. Si Lana n’attendait que les passages de Mickey avec impatience, sa Maman et sa Tata elles en profitèrent à plein poumons…Un repas vite avalé, c’est l’heure de notre rendez-vous avec Mickey et sa maison. Me voilà donc dans une salle remplie de parents et de leurs enfants piaffant, un animateur au sourire et à l’enthousiasme débordant sautille devant nous. Et là j’ai compris que j’étais en danger…Toute ma bravoure et mon courage ont été nécessaire pour sortir de ce mauvais pas en un morceau et avec toute ma santé mentale, mais je suis ressortie affaiblie et dépourvue pour contrer l’attaque suivante, la plus redoutable des épreuves: les poupées démoniaques !
Touchée et coulée…Cette musique maudite est la plus entêtante que je connaisse ! Même un petit tour aux tasses du Chapelier Fou n’a pas réussi à me la sortir de la tête… et pourtant Lana a tourné de toutes ses forces notre tasse !
La fin de la journée approchant, il était temps pour nous de nous rendre à l’attraction incontournable pour Lana, celle où elle allait pouvoir rencontrer sa star, son héros : son cher ‘ickey ! Vous saviez vous qu’il y a une attraction rien que pour ça à Disneyland ?! Avec quatre Mickeys dans quatre salles différentes pour le rencontrer ?! Moi je l’ignorais totalement, et j’aurais même voulu continuer de l’ignorer parce qu’en plus il y a de la queue pour cette attraction ! Sauf qu’en fait, c’est la queue la plus géniale de tout Disneyland Paris !!! Je ferais presque l’attraction rien que pour cette file d’attente avec écran géant et épisodes de Mickey en continu !Un grand moment de complicité entre Tata et nièce, et un grand moment de solitude pour Deydey sans doute, si absorbées que nous étions par les aventures de Mickey !
Au bilan de cette journée, est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ? Le choix des attractions est limitée, la journée est longue et fatigante pour une petite fille, sans oublier que Lana risque de ne pas se souvenir de sa journée, vu son jeune âge.
Cependant quel grand sourire heureux tout du long de la journée, un plaisir communicatif qui ont fait aussi le bonheur de sa Maman et de sa Tata. Alors, avec le recul, oui ! Aller à Disneyland avec une petite fille de 2 ans, c’est génial !
Et qui n’en avait pas du tout envie ! J’ai eu une semaine de repos complet avec comme seule contrainte – auto-imposée : relancer la baballe (baveuse – mais il parait que c’est bon pour la peau !) de Gibbs, le grand chiot de 45kg. Le Chti a été choyé aux petits oignons et a eu un programme culinaire de choix…Quant à moi, j’ai avalé une grande dose de culture filmesque sur l’écran géant de Papa Chti. Avec une mention spéciale pour mon choix du dernier soir : « La Taupe », que j’avais raté au cinéma et me promettais de regarder depuis sa sortie il y a deux ans…Et heureusement (même si j’ai une excuse, ce soir là j’étais un peu vaseuse) !
Brefouilles :
- Merci Papa et Maman Chti pour nos jolis vacances dans le Pas-de-Calais !! Programme parfait ! Je vais pouvoir affamer et priver votre pauvre martyr de fils pour les mois qui viennent sans être accusée de maltraitance sur Chti !
- J’ai vraiment pas envie de retourner au boulot ce matin dites donc !
Après une dure journée éreintante, rien de mieux que se coucher contre son amoureux et son bébé chat pour se ressourcer et se reposer…
Mais c’est sans compter les soirs où l’amoureux en question décide de m’enlacer à plein bras pour me ronflotter tendrement dans le creux de l’oreille des petits mots d’amour… Sauf que moi, j’ai une parade, tel Lucky Luke, je m’endors plus vite que mon ombre !Je suis RONFLATORETTE !
Je ne vais pas vous raconter de salade, mais je prive le Chti de nombreux aliments : je n’aime RIEN ! Et lui PRESQUE rien ! C’est ce « presque » qu’il adore retrouver dans son assiette chez ses parents (et pour être honnête chez mes parents aussi qui ont également pitié de ce pauvre homme martyrisé)…
Aussi mon Chti commence déjà à saliver à l’idée de rentrer chez ses parents lundi prochain pour les vacances…Et pendant ce temps dans le Pas-de-Calais : Petit nota bene du Chti pour Papa et Maman Chti : la liste n’est pas obligatoire (ni exhaustive précise-t-il !)
Seul un petit pont délicat, appelé « pont de la Réunion » (unique réalisation – initialement en bois – de Napoléon à Versailles), réunit le Grand Trianon au Petit Trianon. Autrement plus de 81 années et deux rois les séparent…
Le domaine du Petit Trianon, aujourd’hui plus connu sous le nom de domaine de Marie-Antoinette ou Hameau de la Reine, regroupe en réalité plusieurs aménagements et bâtiments s’étalant d’environ 1740 à la Révolution.
Le premier que l’on rencontre et des plus anciens est le rococo Pavillon français :
Construit en 1750 pour distraire le morose Louis XV, il est installé au milieu d’un jardin qui s’agrémentera progressivement d’un jardin botanique (grande passion de Louis XV et où des espèces comme les fraisiers, les géraniums, le riz ou le tabac furent étudiées et acclimatées, pour certaines avec succès, au climat français), d’un jardin d’agrément et d’une ménagerie…
Le jardin d’agrément, dont le pavillon tire son nom, est dit « à la française » par opposition à la mode naissante du jardin « à l’anglaise ». Vous pouvez remarquer que les plantes sont en pot, astucieux système permettant de refleurir (ou de changer totalement) un parterre en toutes saisons et surtout en un temps record.
Le plan octogonal du pavillon offre une forme atypique en croix, il servait de lieu de réception, de jeu et de salon de musique. Lui faisant face, le Pavillon frais suivit en 1753…
Détruit et entièrement reconstruit, avec le soutien de l’association The American Friends of Versailles, il tient son nom de sa fonction de salle à manger d’été, principalement des produits « frais » venus du potager voisin et de la ménagerie.
Cette dernière, véritable folie d’exotisme, rassemblait des animaux « atypiques » comme des vaches et des poules (à l’inverse de la Ménagerie royale de Louis XIV, de l’autre côté du Grand Canal, où chameaux, colibris, rhinocéros et autres curiosités des antipodes étaient regroupés).
En reprenant notre chemin et suivant l’axe principal, nous arrivons enfin au Petit Trianon. Inauguré en 1769, le Petit Trianon est un modèle du style néoclassique (et petite note (très) personnelle, sa vue nous a rappelé le Pavillon de Musique de la Comtesse du Barry, son « modeste » contemporain, où nous nous sommes mariés)…
Initialement conçu pour la Marquise de Pompadour, inauguré par la Comtesse du Barry, c’est finalement la reine Marie-Antoinette qui en profitera le plus et qui en marquera le paysage avec la construction d’un jardin romantique et bucolique (le hameau de la Reine) dont nous n’apercevrons au loin, ce jour là, que le Temple de l’Amour et un de ses petits pensionnaires à poils… L’occasion sans aucun doute d’une autre balade un prochain week-end !