Avril a sonné, c’est donc la chouette saison de la déclaration au fisc ! En effet, je fais partie de la joyeuse bande des petits chanceux qui payent des impôts depuis plusieurs années maintenant. Un grand moment qui, depuis le début et toujours, m’angoisse terriblement ! Reine de la procrastination en temps normal, pour les impôts je fais de l’anti-thévenouïtte aiguë en réglant immédiatement dès réception afin d’éviter tout retard.
Il faut reconnaître que cette année les impôts débutaient bien : après 2 années de lutte, notre nouveau nom de famille était enfin correct, pour tous les deux !! Inespéré ! Je commençais sérieusement à douter et à me demandais si je n’allais pas abandonner, surtout après que les impôts se soient mis à changer mon nom de naissance ou que la banque m’ait envoyée une fin de non-recevoir « parce que le logiciel ne peut pas changer le nom de famille des hommes » (moderne le logiciel…). Je n’y croyais plus !
C’est pourquoi hier, une fois mes corvées quotidiennes réalisées et après avoir vérifié que Lucie était toujours profondément endormie, j’ai pris mon courage à deux mains, une trèèès graaande inspiration de zénitude et je me suis connectée sur le site impots.gouv.fr.Et là, malgré les riantes patates de Monsieur Vidberg, très vite, je me suis retrouvée noyée sous un jargon auquel je ne vois goutte, avec la grosse impression de rater des choses après une année 2015 chargée entre salaires, naissance, congé maternité, congé parental, chômage et auto-entrepreneuriat balbutiant…Bref, j’ai télédéclaré mes impôts. Enfin… je crois !