L’autre soir au parc, Lucie a découvert qu’elle n’était pas la seule et unique « Lucie »…
Mais si nous ne lui avons pas choisi un prénom singulier, elle sera toujours pour nous unique !
O.B.N.I. (Objet Bloguesque Non Identifié)
L’autre soir au parc, Lucie a découvert qu’elle n’était pas la seule et unique « Lucie »…
Mais si nous ne lui avons pas choisi un prénom singulier, elle sera toujours pour nous unique !
Je vous avais raconté comment Lucie depuis un moment répétait « quoi » à tout bout de champ, comme un petit oiseau. Puis mi-juillet, le « quoi » est devenu un beau « pourquoi » répété à tue-tête et à l’envie, à m’en rendre littéralement folle…Bref, nous sommes entrés dans la célèbre (et redoutée) phase du « pourquoi ». Dans notre malheur, nous avons la chance toutefois d’avoir une fille raisonnable qui se satisfait parfois de nos explications d’un « okay » comblé… Raisonnable mais tenace, car le lendemain elle revient à la charge au cas où la réponse n’a pas, à tout hasard, changée depuis la veille.
C’est toute ma zénitude de Maman que je dois saisir à bras de corps pour éviter de lâcher un cri primale et brutale, mais ô combien tentant !
C’est bientôt l’heure du départ pour nous, la valise se prépare doucement et comme la majorité des parents nous y glissons sans y réfléchir un tube de crème solaire pour Lucie.
Cette fameuse crème solaire dont on doit tartiner toutes les deux heures nos fragiles chérubins pour leur plus grand (dé)plaisir… Cette crème solaire qui rentre mal dans la peau mais tâche bien les vêtements… Bref, mettre la crème solaire à Lucie est une vraie corvée pour moi ! Aussi l’année dernière pour la plage, je lui avais pris un adorable maillot de bain anti-uv. Comme ça en bonne maman feignante je ne culpabilisais pas de tartiner au minimum !
Aussi j’ai voulu renouveler l’exploit cet été. Sauf que Lucie est entre deux tailles et je suis une mère difficile, qui n’apprécie pas le rose outre mesure, qui n’adhère pas à la « princessisation » ou « minnisation » des petites filles, bref je veux un maillot de bain cool, fun et pas girly à l’overdose.
Bref je cherche ce qui n’existe pas ! Enfin si, il y en avait des jolis. Des bikinis…Un bikini anti-uv, cherchez l’erreur…
Les encyclopédies médicales regorgent de symptômes pour caractériser toutes les maladies du monde. Mais rien ne bat l’expérience d’un Papa ou d’une Maman pour savoir quand quelque chose cloche sérieusement chez son enfant !!
Parce qu’une Lucie qui ne mange pas est un fait coutumier, une Noémie qui refuse son assiette est un cas grave inquiétant !
En revanche une Noémie qui dévore son plat est l’habituel, tandis qu’une Lucie qui s’aventure dans une nouvelle aventure culinaire – comme goûter des morceaux de knackis – est une Lucie qu’il faut hospitaliser d’urgence !!!
La semaine dernière a été assez rude et nous sommes tous les trois sur les rotules. À l’anniversaire de ses cousines, Lucie a attrapé l’angine (virale) de sa petite cousine et depuis elle tourne entre nous.
Ça nous a valu des nuits difficiles, mais la première a été tout particulièrement atypique et épique pour notre petite malade…
Même si cela fait des mois que je réponds « deux ans et demi » quand on me demande son âge, c’est mathématiquement aujourd’hui que Lucie a franchi ce cap. C’est donc l’heure de dresser le bilan du semestre pour la maman blogueuse assidue (la bonne blague) que je suis !
Mais plutôt qu’un fastidieux et vain état des lieux détaillés de ses nombreuses apprentissages en cours (les couleurs, les tailles, les phrases, la course, le vélo, …), j’ai voulu cette fois lister ses premières passions, ces jeux qui font tout le sel de son quotidien et l’esquisse de son caractère balbutiant.
Lucie reste une petite fille pareille à elle-même, aimable, espiègle, affectueuse, bavarde et vive. On est heureux de la voir grandir au côté de son chaton, même si parfois elle nous fait tourner en bourrique et si d’autres fois on a le cœur broyé quand elle va mal…
Fin 2014, peu avant la naissance de Lucie, j’ai changé de paires de lunettes. Ma Maman en les voyant s’était exclamée : « oh des lunettes de Maman ! » – sous-entendu : ma nouvelle paire était beaucoup plus sobre avec ses branches imitation bois que mon ancienne paire toute en couleurs et arabesques.
Mais en vérité ce que j’aurai dû savoir ce jour là, c’est que j’aurai dû prendre des lunettes-panzer ! Des lunettes-3310 ! Des lunettes indestructibles !!!
Quand je repense à ce brave opticien qui me mesura l’œil sous tous les angles avec diverses machines, de face, de profils comme de dos… Et quelques mois après, après avoir subi les nombreux coups de boule de la grosse tête de mon bébé, mes lunettes sont également devenues son jeu préférée… Paix à leur âme et à la débauche de mesures et de calculs savants que ce pauvre opticien avait entrepris en vain ! Heureusement pour moi, le cerveau s’adapte sans soucis aux lunettes de biais…
C’est en tout cas munie de ce savoir que je suis repartie en ce moment dans les magasins de lunettes chercher une paire de solaires. Et si j’écoutais Lucie pour ma nouvelle « paire de Maman », je devrais choisir cette paire-là, avec leurs verres miroir qui la font mourir de rire !