Au boulot, j’ai récemment (et involontairement) fait la connaissance d’un de mes voisins à l’occasion d’un petit moment de distraction…Et vive les fenêtres en vis-à-vis… Maintenant, pardonnez-moi, je vais me laver les yeux T_T
Auteur : Ragnagna
Ceux qui le connaissent savent que le Chti est assez avare en compliments et est plutôt un spécialiste des petites phrases où l’on se demande si c’est à prendre avec du miel ou du vinaigre…
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Des jours après, je sais toujours pas comment je dois le prendre !
Cela fait maintenant 6 ans que je suis Tata par alliance et que j’apprends auprès de mes neveux ce que c’est un enfant. Mais si j’ai connu Aude alors qu’elle allait vers ses deux ans, si j’ai vu Hugo le lendemain de sa naissance avec sa maman à la maternité, c’est avec Lana que j’apprends en pratique comment fonctionne un bébé.
Chaque rencontre est l’occasion d’apprendre de nouvelles choses sous la surveillance de sa maman. Je sais presque maintenant donner le biberon sans trop de heurts (sauf quand Lana active le mode asticot gigoteur), ni de lait renversé. Deydey me fait également passer mon permis poussette-tank (pour l’instant à mon palmarès, quelques poubelles défoncées et un accrochage avec une autre poussette).
Malgré ça, je trouve toujours le moyen de faire ma nullipare…
Dans un couple, il y a des moments-clés, des étapes symboliques. Avec le Chti nous en avons franchi beaucoup sans trop y réfléchir, naturellement. Il a rencontré par exemple mes parents dès notre premier rendez-vous car je ne pouvais pas rester toute une journée loin de chez moi avec le petit chaton que je venais d’avoir.
L’année dernière, j’avais dessiné quelques uns de ces souvenirs souhaitant en faire un livre pour le Chti, le projet n’a jamais abouti. Si je vous en avais déjà donné un aperçu quand j’avais publié notre rencontre sur internet ou notre si glauque PACS aujourd’hui, pour conclure cette journée anniversaire, voilà deux nouveaux épisodes !
Pour commencer, un petit retour sur les premières heures de cette fameuse journée du 26 juin 2005 qui a tant changé ma vie…
… et pour continuer la première fois où j’ai été dans le Nord-Pas-de-Calais rencontrer ma presque-belle-famille !
J’étais tellement stressée ce jour là que je me rappelle pas grand chose. J’ai d’abord failli raté le TGV, puis le Chti était tellement occupé à me parler qu’il a raté sa maison, j’ai également mis une claque au mari de la grande soeur du Chti (il me chatouillait !!!) et ma grande nièce a été très chaleureuse et accueillante (vous sentez l’ironie là ?).
Mais je me rappelle aussi de la première personne qui m’a accueillie ce jour-là dans la maison et qui m’a beaucoup impressionnée…
Oui la première que j’ai rencontré c’est Aki la jolie beauceronne aux oreilles folles ! Au moins 6 ans après, j’arrive toujours pas à me faire obéir des deux chiens !
(Et non le fait qu’elle ait le même nom que moi ce n’est pas une coïncidence !)
J’aime me projeter en avant, tout prévoir et tout anticiper. J’ai toujours besoin d’organiser et de planifier mes journées, mes prochaines vacances, … Je suis une boule d’énergie qui fonce droit devant elle, sans réfléchir et sans se retourner. J’ai besoin d’avancer ainsi pour me donner envie de me lever.
Chaque anniversaire est cependant l’occasion de s’arrêter, de se poser, de regarder le chemin parcouru. Mes 25 ans sont bientôt révolus. Mes premières rides ont creusé leur sillon sur mon front (ça m’apprendra à faire des grimaces). Pourtant je ne les ai pas senti passer, ces 25 ans. Seul le regard des autres a changé sur moi. Dorénavant, on ne me demande plus comment vont mes études mais si je suis mariée avec le Chti, on observe mon bidou tout rond au cas où et on me scrute quand je joue avec un enfant.
Je ne m’en suis pas rendue compte, mais le temps a filé entre mes doigts. Où est la grande ado de 18 ans, attendant pleine de confiance le TGV d’où Il allait débarquer ? Où est la jeune étudiante qui rêvait du jour où Ils vivraient ensembles ? Où est la nouvelle active qui n’osait pas rentrer dans une boucherie pour demander de la viande ? Cela me semble hier encore et pourtant. Il y a tant de chemins parcourus depuis… Emménagement, PACS, boulots, Chine, …
Cependant si 7 ans sur mes petits 25 ans me semblent beaucoup, je sais qu’il nous reste encore plus de chemin à parcourir et à découvrir ensemble. Alors, en route mon Chti et le dernier arrivé aura un gage !
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Et dites moi, arrivé à ce stade,
on est un vieux jeune couple ou un vieux couple de jeunes ?
Aujourd’hui cela fait 7 ans qu’Il est entré dans ma vie. Ce sont 7 belles années pleines de tendresses et de confidences. Il est le grand soleil qui illumine mes journées et mon cœur…
Je suis troooooooop romantique !
Et comme toutes les nanas amoureuses, je peux pas m’empêcher de vous montrer comment il est trop beau mon chéri :
Petite histoire pour la fête des mamans en retard :
Parfois quand une famille s’agrandit, les grands frères et/ou sœurs regardent ce nouveau venu d’un œil jaloux voir hostile. On a tous entendu des histoires où le grand frère mettait sa petite sœur à la poubelle pour retrouver l’amour de son papa et de sa maman.
Dans ma famille, ça n’a jamais été le cas, mon grand frère était ravi d’avoir une petite sœur (s’il avait su ahahahah!) et moi-même j’étais très contente d’avoir un petit frère. J’étais même une grande sœur très présente, je comprenais son babille et servais de traductrice, je jouais avec lui dans son parc, l’aidais dans ces premiers pas, …
Mais j’étais même un peu trop présente. Au point de donner de belles frousses à ma maman. L’histoire que je vais vous narrer est arrivée alors qu’Olivier n’avait que quelques mois, il tenait encore difficilement sa tête tout seul, et moi un petit peu au-dessus des 3 ans.
J’étais tranquillement dans ma chambre en train de m’occuper quand Olivier s’est réveillé dans la chambre à côté. Il a alors fait tout ce que bébé sait faire: s’époumoner. En grande sœur responsable, investie de la mission bien-être de son petit-frère, je suis tout de suite allée le voir dans son grand lit à barreaux.
C’était clair, cela devait être l’heure du goûter, il avait faim ! Très faim vu comment il criait. Le lit à barreaux était trop haut pour que je puisse le toucher. J’ai donc rapproché la chaise du lit, suis grimpée sur la chaise et me suis penchée pour l’attraper au fond de son lit. Mais j’étais toujours trop petite pour l’atteindre au fond de son lit. Pas grave, ni une ni deux, je me mets en équilibre sur mon ventre, mes jambes contrebalançant le poids de mon corps, je tends mes bras et arrive à le saisir sous les aisselles. D’un coup sec, je me rétablis difficilement sur la chaise, entraînant dans l’élan le bébé.
Je descends précautionneusement de la chaise et trimballe le petit frère serré contre mon cœur dans le couloir. Maman est en bas, je vais lui apporter pour qu’elle le nourrisse. Arrivée au bout du couloir, je rencontre un problème: l’escalier. Comme d’habitude, j’avais foncé bille en tête, sans réfléchir. Comment descendre l’escalier avec un bébé dans les bras que je peine déjà à porter ? C’est la chute assurée…
Je réfléchis, tandis qu’Olivier attend sagement dans mes bras, sans plus pleurer. Eurêka, j’ai trouvé. Je m’assois soigneusement sur la première marche, cale le petit bébé sur mes petits genoux, serre mes bras fort autour de lui et c’est parti !! BOUM BOUM BOUM, marche après marche, je descends l’escalier sur les fesses. Maman alertée par le bruit sort du salon et me voit, toute concentrée dans ma mission, le petit frère pressé contre mon cœur, ballotant dans mes bras. Un grand cri, je lève la tête et voit maman toute blanche, elle s’empresse de récupérer Olivier de mes bras.
Toute fière je lui dis qu’il a faim, qu’il faut le nourrir. Elle n’a pas l’air de m’entendre. Pour dire vrai, elle a même pas l’air super contente ni fière. Je suis pourtant une chic grande sœur non? Et une chouette fille ? J’aide ma maman après tout ! Un peu vexée, j’ai bombé le torse « T’inquiète pas maman, j’ai fait attention ! Je suis descendue sur les fesses ! ».