O.B.N.I. (Objet Bloguesque Non Identifié)
Complicité et tendresse, passion et routine, je vis une vraie L♥uve Story avec mon Chti !
Avec le Chti, la complémentarité doit être une des clés de notre couple, car autant je suis spontanée et impulsive (bordélique et irréfléchie selon une source anonyme)…
… autant lui est emmerdant et psychorigide (rigoureux et méthodique selon la même source anonyme)…
Je dois avoir les patères les mieux alignées de toute ma résidence !
Depuis que j’ai l’âge d’exprimer mon avis, j’ai détesté les jupes et les robes (au désespoir de ma maman – qui peut compenser un peu aujourd’hui avec Lucie qui s’en moque encore – pour le moment).
Mais amour fou et idiotie du diktat féminin m’obligeait, j’ai fait quelques tentatives avec des jupes, il y a un peu plus de dix ans, quand je tentais de séduire mon Chti. Cependant, initialement, je ne pensais pas aller jusque là pour les beaux yeux de mon Chti…
Depuis le résultat est là et je me console en me disant que j’avais mis une jolie culotte ce jour là où, dans la rue de Solférino, j’ai appris à me méfier des bouches d’aération du métro…
26 octobre 2011, nous nous pacsions…
26 octobre 2012, il me demandait en mariage…
26 octobre 2013, nous nous marions…
26 octobre 2014, nous nous chouchoutions tandis que mon ventre hébergeait une petite Mogwaï…
Et puis 26 octobre 2015, 2016, … d’un coup une faille spatio-temporelle et nous voilà le 26 octobre 2017… 
Pour nos 4 ans de mariage, mon bouquet de fleurs était un sticker défraichi sur la camionnette de déménagement de nos voisins juste devant ma fenêtre tandis que je rangeais de la vaisselle et notre tête à tête en amoureux était avec des clés Allen et la perceuse à finir de monter le nouveau lit de Lucie à 21h du soir.
Une hérésie pour tous ceux qui sont allergiques à la routine dans le couple, une catastrophe pour tous ceux qui ne jurent que par la sacralisation du couple dans l’harmonie familiale. Mais ce qui compte pour nous n’est pas de fêter notre anniversaire de mariage, c’est d’être et avancer ensemble tous les jours.
Le sourire de Lucie montant sur son nouveau lit pour la nuit était un de ces petits moment important dans notre vie de couple et de parents. Aujourd’hui nous avons (malheureusement pour ma gourmandise) moins de temps pour préparer des croissants maison, mais nous avons encore plus d’amour à partager et plein de temps encore pour nous.
Bon anniv’ de mariage mon Juju ♥ (et soigne-toi vite !!!)
Hier je vous posais cette question :
Que font une souris et un loup qui viennent de déposer leur petite fille hurlante à l’école et ont 2h devant eux en tête à tête (chose qui ne leur arrive que tous les 7 mois) ?
- En grand besoin de réconfort, ils font l’amour comme des fous
- En grand besoin d’un nouveau bébé, le premier modèle ayant trop grandi, ils conçoivent le second
- En grand besoin de repos, ils dorment comme des loirs
- La réponse D
La bonne réponse était… la réponse D !
Ils mettent le chat dehors et profitent que la renarde ne soit pas là pour laver de fond en comble l’appart’ !!
Lucie n’est pas une couche-tôt (ni une lève-tard tant qu’à faire), aussi le soir je profite du jour de plus en plus tardif pour la faire se défouler dehors, espérant ainsi la voir s’endormir avant 21h. Souvent à cette horaire, je croise une autre maman avec ses deux enfants et Lucie joue volontiers avec eux.
Au cours d’une conversation banale, cette grande dame très douce et un peu lunaire a laissé échapper deux petits mots comme un soupir qui m’ont rappelé quelle chance je pouvais avoir…
Loin de moi l’idée de tresser des lauriers au Chti : il n’est toujours pas parfait et même parfois une vraie « pain in the ass » :
Mais bien souvent il est toujours là pour m’aider et me soutenir…
… même si parfois je suis moi aussi une vraie « pain in the ass » !
Ce n’est ni son anniv, ni notre anniv, ni la Saint-Valentin, ni la fête des pères, des maris ou des petits amis, mais il n’y a pas de jours pour dire merci mon Juju !
C’était une nuit comme beaucoup d’autres, nous venions de nous coucher quand Lucie se réveilla et m’appela. Le temps de la rassurer et qu’elle se rendorme, le Chti ronflotait tranquillement dans notre lit. Aussi silencieusement que possible je me glisse sous la couette à ses côtés quand il se retourne à moitié assoupi et m’enveloppe dans la chaleur de ses bras…
Sauf que… 
Exceptionnellement pour cette semaine, il ne pleuvait pas, aussi j’étais sortie au parc avec Lucie pour défouler ma mini-monstre. Le froid rougissait le bout de son nez et ses petits doigts glacés étaient serrés sur les chaînes de la balançoire. Tandis que je la regardais se balancer, enfouie dans son manteau, mon esprit voyageait.
Ce froid dans mes os me rappelait les soirées avec son père sur le bord des quais déserts de la Gare du Nord, ces longues minutes à attendre l’affichage du train pour le Pas-de-Calais, pressés l’un contre l’autre à côté des tubes chauffants, le cœur lourd à l’idée de la séparation prochaine mais déjà tourné vers la prochaine fois…