Mon amour,
mon doux ami,
mon tendre amant,
mon futur mari (et tutti quanti),Tu trouveras, ce soir à ton retour, devant nos toilettes une giga énorme araignée morte (nan sérieux elle est géante !!).
La cause du décès ? Une tornade noire et blanche (que tu connais bien, le soir elle s’étale sur ton ventre en ronronnant et tétouillant, tu vois de qui je parle ?) qui a réparti de façon très artistique dans la petite pièce une ou deux pattes de-ci, de-là.Or il est trop tôt pour l’aspirateur, aussi je te laisse cette aimable compagnie, ô mon homme viril, car moi les grosses araignées velues j’aime pas ça : il y a trop de pattes !
Merci d’avance ♥Ta petite puce courageuse
PS: il me faudrait également de nouvelles pantoufles…
PPS: par ailleurs tu trouveras une autre méga-giga-araignée sous ma pantoufle droite…
PPS: je pense que nous allons devoir songer à désaraigniser notre appartement, voir à déménager, nous sommes envahis !
Catégorie : Une vie de souris
Au travail, dans la rue, en vacances, à la plage, suivez la vie d’une souris pleine de surprises !
Moi qui était si heureuse d’être intacte au retour des vacances, chaque nuit 2 piqûres viennent s’ajouter à ma collection naissante malgré notre lutte sans pitié contre ces suceurs de sang !
Petit exercice d’algèbre (les enfants peuvent jouer aussi):
Sachant qu’en dessinant hier, j’ai mis à mon personnage autant de piqûres « en cours » que celles qui me démangent réellement, combien de piqûres ai-je aujourd’hui ?
« Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. »Le chêne et le roseau, Jean de la Fontaine.
Je peux râler, jurer, pester, soupirer, rouler des yeux exaspérée mais jamais, ô grand jamais, crier, protester, tempêter. En 5 ans de vie commune, le Chti ne m’a vu crier qu’une seule fois (sur des enfants qui mettaient Plume en danger). Autrement jamais une parole au-dessus de l’autre, il pourrait s’époumoner que le débit de mon petit filet de voix ne s’élèvera pas.
À cette impossibilité physique de crier, même si ma poitrine étouffe d’indignation, s’ajoute une maigre capacité à argumenter et à me faire comprendre. À croire que tout va trop vite dans mon esprit et que cela bouchonne à la sortie de mes lèvres en un bafouillage embrouillé et confus. Ceci sans compter mon formidable esprit de l’escalier : dans le feu de l’émotion, je suis toujours incapable de réfléchir posément et de répliquer intelligemment, le cœur emballé à folle allure.
Enfant, j’avais trouvé comme solution, pour résoudre les conflits, l’utilisation des poings et des dents. Après quelques claques bien placées aux matadors de la classe (il faut savoir rester féminine), je gagnais une année de tranquillité.
Aujourd’hui où je fais une tête de moins que tout le monde, suis costaude comme un petit doigt (et accessoirement suis sensée être devenue civilisée), je ne sais pas me défendre. Face à un reproche injustifié, j’essaye juste de me tenir droite face aux déferlements d’accusations, faible moyen de conserver un semblant de dignité. Cachant de mon mieux mes genoux qui tremblent de courroux, la rougeur d’humiliation qui monte à mes joues et les larmes qui s’accumulent à mes yeux, je bafouille bêtement et me ridiculise attendant de trouver un moyen de fuir.
Je suis encore furieuse que ce type m’ait touché, son discours et son argumentation ne tenaient pas debout et je le savais alors, comme je sais que c’est uniquement (et en toute objectivité) un vieux con (qui avait pris comme comparse un poivrot). Ne pas avoir su le lui prouver, ne pas avoir pu défendre ma position, ne pas lui avoir claquer son bec me rend folle de rage…
Ça y est ! Je suis revenue de vacances et ai retrouvé mon studio et Internet ! Mais il n’y a pas que nous qui sommes revenus dans notre studio :Et oui ! Nous avons à nouveau une plaque électrique (si vous ne vous souvenez pas de ce qui est arrivé à la précédente, c’est par ici !) et nous allons pouvoir faire bouillir de l’eau et cuire de la viande !! Hip hip hourra pour le Chti qui me l’a rapportée et installée !
Mais outre la joie de pouvoir remanger des pâtes, il va falloir que nous nous équipions de casques de protection et de chaussures spéciales, le temps que le traumatisme disparaisse…
En introduction de cette belle anecdote de mon quotidien il faut savoir que si je supporte très facilement le froid, la canicule (comme les deux semaines que nous venons d’avoir) est une toute autre histoire. Je deviens alors un animal étrange et assez peu ragoûtant, dégoulinant et geignant que le Chti surnomme « affectueusement » la phase « mollusque »…Cependant au-delà de cet état peu esthétique et digne, la chaleur me rend malade. Et un petit rhume quand il fait 30°, ça ne fait pas bien sérieux et ça surprend toujours. Aussi une fois les restants de mouchoirs de l’hiver dernier finis, les essuies-tout du bureau essuyés, je n’avais plus qu’une solution…
C’est fou comme la vie peut être surprenante ! Ainsi aujourd’hui :
- j’ai fais la course avec deux chevaux et j’ai gagné ! (enfin eux ils étaient pas au courant qu’on faisait la course, mais on va pas chipoter !)
- je viens d’appeller au téléphone une Tchèque par rapport à une interview
- ce soir j’essaye à nouveau ma robe de mariée pour l’ajuster à mon « gabarit » (ouais « taille » ça faisait un peu trop délicat pour l’hobbit que je suis)
Au cas où je vais néanmoins éviter de toucher à l’électro-ménager de la maison…
C’était ma note à post-it du jour !
Et promis ce soir je réponds aux commentaires
et je prépare un vrai article tout beau !