Cela fait plusieurs semaines que Lucie dort très mal, et moi avec. Voilà comment je me retrouve d’ailleurs à finir ce dessin à 4h30 du matin et à le publier à 6h du matin. Au moins j’aurai été efficace durant ma veillée !
Les dents ? L’excitation de la marche ? Le changement de lait ? Le froid une fois sortie de la gigoteuse ? La laisser pleurer ? La bercer ? L’accompagner avec les 5-10-15 ? L’assommer ? Chaque soir je monte des hypothèses et j’expérimente des solutions, sans grands résultats (je vous rassure, j’ai pas – encore – testé la dernière !).
Ces heures à attendre qu’elle s’apaise et s’endorme, blottie dans le noir de sa chambre ou de la mienne, me donnent tout le loisir pour m’évader mentalement et prendre de la hauteur.
Quand on a, à son tour, un enfant, on se rend compte à quel point nous sommes la continuité d’une lignée qui nous dépasse et qui remonte le temps. Je les imagine reproduisant les mêmes gestes que moi, fredonnant les mêmes ritournelles et affrontant les mêmes défis, tout autant dépourvues mais tout autant pleine d’amour… J’en profite pour passer un petit bisou à ma maman avant de retourner me coucher. ♥
Bonne nuit !