Rotorua est une des grandes villes du tourisme néo-zélandais, son importante activité géothermique y a attiré très tôt les Maoris et aujourd’hui encore ses bains de boue et ses geysers attirent tout autant de touristes. Cela malgré l’odeur particulière de souffre qui flotte sur la ville…
C’est dans cette ville que nous avons connu plusieurs déboires : à commencer par notre première pluie néo-zélandaise…
Pluie qui a duré durant nos 48h sur place, autant vous dire que le lendemain, on a fait les boutiques !
Nous avons commencé notre visite par l’Agrodome et son spectacle moutonesque…L’animateur dynamique savait chauffer et animer une salle, il faisait régulièrement participer le public, et c’est comme ça que je me suis retrouvée sur scène avec quatre autres personnes…
J’ai alors prié fort pour que ma présence ne soit requise ni pour traire un mouton, ni pour tondre une vache et encore moins pour équarrir un chien où je ne sais quelle autre activité diabolique agricole où en bonne fille de la ville je me ridiculiserai… mais finalement…
Je peux vous dire que je ne mangerais plus jamais d’agneau !!! Une fois le moment de gagatisation passé, nous sommes allés à Te Puia voir de plus près les fameux geysers qui parfument délicatement toute la ville…
Le paysage gris ou vert-de-gris du sol au ciel était beaucoup moins esthétique que ce à quoi la Nouvelle-Zélande nous avait habitué mais c’était un spectacle curieux et intriguant.
Outre ses spas et bains de boue, Rotorua est un des grands centres culturels de la culture Maori. Nous avions d’ailleurs partager notre vol avec une ambassade de Lapons en costume traditionnel venue échanger avec des Maoris!
Cependant cette vulgarisation de la culture Maori à Te Puia ou au Tamaki Maori Village est controversée, un des matelots maori en apprenant notre étape à Rotorua nous avait ainsi averti que nous irions dans un « Disney Maori ».
C’est d’ailleurs pourquoi j’ai si peu de photos du Tamaki Maori Village, tout y était factice comme les tatouages des maoris « comédiens », j’avais l’impression d’être dans un de ces zoos humains du début du XXe siècle.
En revanche, nous avons passé un excellent moment, particulièrement lors du partage du hangis (cuisson traditionnelle du repas, dans des puits au-dessus des sources chaudes) et nous en avons appris beaucoup sur certaines coutumes des premiers habitants de Nouvelle-Zélande… mais, surtout et avant tout, le Chti y a appris une Haka !