Mariage J-151 jours
Toujours pas de stress ni d’excitation. Nous avançons tranquillement comptant les jours jusqu’au prochain week-end, au Gala de danse de Aude, aux vacances en Bretagne qui s’annonce (enfin), … Bref nous vivotons tranquillement.
Par rapport au mariage, deux sujets me préoccupaient beaucoup quand on s’est lancé (et après avoir résolu le « où » :
- la robe (trouver un truc, les essayages, baaah que des trucs chiants !)
- les chaussures (avec mes pieds taille 37 de long, 39 de large, acheter des chaussures n’est jamais un plaisir)
J’avoue de prime, nous avons voulu nous compliquer la tâche en étant pas emballés par l’idée d’un costume deux pièces. Dans notre imaginaire c’est juste le bleu de travail de mon papa et de pas mal d’autres hommes. J’aurais aimé plus détendu pour mon Chti.
Je remercie au passage mon patron pour sa proposition d’une veste sur un col roulé – comme à son second mariage – mais… MÊME PAS EN RÊVE !
Nous pouvions partir dans l’extrêmement « original » avec un kilt (mais le Chti n’a pas de sang écossais) voir une tenue médiévale / fantastique / steampunk / … (ça risque de faire déguisement dans un décor qui sera déjà fortement XVIIIe !), bref on sèche.
Dans une pareille situation, une seule solution : comme j’ai appris durant mes études, Google ! Lui seul peut nous sauver ! Mais… Ô rage ! Ô désespoir ! Cruelle déception… Taper donc « marié homme (précision importante sinon vous ne verrez que des mariéEs) original » pour rire.
Oui il n’y a que des costumes de mariés quasiment identiques, toute l’originalité réside dans le choix d’un tissu de satin, de brocart ou de velours associé à une couleur tendance, pastel ou criarde. La folie suprême est un col Mao voir une veste traditionnelle indienne.
C’est triste l’habillement masculin ! Alors qu’à 15 minutes à pied de chez moi j’avais toute une boutique me proposant plusieurs centaines de robes, avec des différences réellement visibles (même si à mon grand regret elles étaient toutes d’un blanc virginal). Pour un homme, rien de tout ça !
Mais en vérité dans un mariage il faut être clair : le marié semble être là pour la figuration. Il a fait son job (la demande – avec obligation de romantisme) et pour le reste il décore comme une plante verte, au mieux il se doit d’être « le faire-valoir » de la mariée qui parade (non une robe à 1000€ ne suffit pas comme faire-valoir, il faut aussi monsieur).Bon j’exagère, il doit aussi ne pas oublier de dire « oui » au bon moment et de signer au bon endroit ! Mais je n’exagère pas tant que ça non plus, ainsi même dans les livres de préparation au mariage que j’ai parcouru, des encadrés réguliers vous (vous = la future / the bride-to-be / Juliette) rappellent que Roméo ( = le futur / le jules / le fiancé / the groom-to-be) existe et qu’il est de bon ton de lui demander s’il a un avis (avant de ne pas en tenir compte bien entendu, faut pas pousser mémé dans les orties !).
Nota : le travers que je dénonce ici est réel même si je peux avoir exagérer le trait (enfin j’espère pour les mariés), le mariage semble l’apanage des femmes uniquement.
Dans le cas qui me concerne, mon « groom-to-be » n’est pas le plus malheureux (HEIN QUE T’ES PAS MALHEUREUX !! DIS-LEUR QUE JE TE MARTYRISE PAS TOI ! ET PUIS SOURIS !) même si la perspective à venir d’un shopping fringues dans 10 000 boutiques homme planquées dans des rues paumés de Paris le déprime (et moi avec).
Nota² : je suis sous l’emprise de mon sirop à l’opium-goût-pas-bon, il ne faut pas m’en vouloir pour mes divagations !