Bilan d’une semaine d’école

La semaine dernière je vous racontais mes angoisses au matin de la première rentrée de Lucie. Maintenant c’est chose faite, je suis la maman d’une écolière ! Et comme ici il n’y a pas de rentrée progressive, on est presque déjà dans le rythme !

Lundi matin a été particulièrement déchirant, Lucie jouait dans la classe sans se soucier de nous jusqu’au moment de dire au revoir… Et là ce fut le drame… Nous sommes partis comme des voleurs en la laissant sanglotante dans les bras d’une dame, l’angoisse au fond de mes tripes.

Au moment de la récupérer, morts de trouille à l’idée qu’elle ait pleuré pendant 3h (elle l’a déjà fait plusieurs fois !), un allié-sourire dans le dos du Chti, nous avons récupéré une petite fille fatiguée mais tout sourire !

Depuis je la lâche à l’entrée de la classe, sa lèvre est un peu tremblante mais elle file se consoler, bébé renard serré sur le cœur, auprès de la dame du premier jour (dame qui ne sera plus là ce matin… gloups !). Plus ça va, moins la lèvre tremble à l’école ! Néanmoins chaque matin à la maison, elle pleure (au réveil, aux toilettes ou au départ) car elle ne « veut pas voir madame » et « Maman chercher Cicie ?!! »…

Sauf que quand je récupère le numéro à la sortie, immanquablement face à mes questions angoissées les maîtresses me la couvrent de compliments sur son attitude…

Bref à la fin de la semaine, je la laissais sans plus aucun de remords !

L’école c’est pour moi tout plein de nouvelles questions, par exemple comment l’habiller quand la température joue au yo-yo ?

Sachant que Lucie, en digne fille de sa mère, n’est pas frileuse, retire son pull et le sème n’importe où dès qu’elle en ressent le besoin…

J’ai intérêt à bien nommer ses affaires parce qu’avec elle les maîtresses vont en trouver partout ! D’ailleurs quand je la récupère, elle est la seule en t-shirt, les autres gardant sagement leur manteau sur le dos pour attendre les mamans, papas ou nounous.

Comment je le sais ? Eh bien parce que je suis toujours dans les premières à rentrée dans la classe pour la récupérer, je n’ai jamais gagné une course de ma vie, mais je suis une championne quand il s’agit de foncer dans la classe de ma fille…

Des années d’entraînement dans la cohue du métro parisien, fallait bien que ça paye un jour !!!

En même temps, j’ai intérêt à arriver vite vu le chemin du retour : 1km avec une ascension de 50m, pour une petite fille fatiguée et affamée c’est un vrai challenge ! Mais ça nous fait des jambes, sans parler que ça nous fait aussi les poches avec la saison des marrons…

J’ai bon espoir pour la suite, les deux maîtresses ont l’air top et je pense que Lucie est prête, elle va s’épanouir à l’école.

En attendant j’ai 2h de trous maintenant dans mes journées mais j’aurai dû comprendre, et ce dès lundi, que cela est très court ! Car d’après vous :

Que font une souris et un loup qui viennent de déposer leur petite fille hurlante à l’école et ont 2h devant eux en tête à tête (chose qui ne leur arrive que tous les 7 mois) ?

  1. En grand besoin de réconfort, ils font l’amour comme des fous ?
  2. En grand besoin d’un nouveau bébé, le premier modèle ayant trop grandi, ils conçoivent le second ?
  3. En grand besoin de repos, ils dorment comme des loirs ?
  4. La réponse D ?

Je vous poste la réponse demain !

16 commentaires sur “Bilan d’une semaine d’école”

  1. Moi j’étais seule et j’ai tourné en rond lors de sa première matinée vous… je dirai le petit second juste parce que j’adorerai que tu nous annonces ce genre de nouvelles bon courage !

    1. Le Chti avait posé sa journée pour la première matinée de Lucie, heureusement pour mon soutien moral après, on était deux à stresser comme ça !!!
      On a un second déjà en vrai, tout poilu 😆

  2. Je dirais que tu avais envie d’une grosse sieste mais que tu as fait pleins d’autres choses passionnante comme le rangement, le ménage… ?

  3. Les 4 réponses ! Une pour chaque jour d’école de la semaine ! Et si elle va à l’école le mercredi aussi, alors ce jour là vous avez fait des courses.

    Il faut faire confiance aux maitresses, si elles te disent que tout se passe bien tu peux la laisser sans remord comme tu le fais. Mon modèle numéro 3 me joue encore le coup de la séparation difficile alors qu’elle est en grande section et n’a jamais eu aucun problème d’adaptation à l’école ! Je joue la mère indigne tous les matins en la « forçant » à aller en classe quand même… Et je sais que dès que j’ai le dos tourné elle joue avec ses copines !
    Mais c’est sûr qu’on a beau savoir que tout va bien, notre cœur se serre quand même quand ils pleurent…

    1. Bon le hic c’est que le Chti avait pris qu’une matinée pour sa première fois !! Autrement je suis seule avec Nif 🙄 Les courses on y a songé mais pas assez de temps d’ailleurs !! On sent l’expérience…
      J’ai totalement confiance, je vois à la sortie qu’elle est bien. Mais comme tu dis on aime pas les laisser alors qu’ils ont les larmes aux yeux 😥

  4. Oulala que le temps passe vite.
    Je suis animatrice en perisco et des pitchous qui pleurent à l’arrivée j’en vois tout les jours. La fatigue etc. Ça ne dure que quand papa et maman sont dans le champ de vision. Dis toi que ce n’est pas un gros chagrin, tout ira bien pour la Choupette.

    1. Le premier jour elle était en panique au départ, puis quand j’ai su qu’elle avait été hyper souriante et à l’écoute toute la matinée une fois apaisée j’ai compris que c’était bon oui ! Et les jours allant elle est de moins en moins tourneboulée par l’idée de l’école. Je la laisse sans aucuns remords à la porte de sa classe après un rapide bisou, pour ne pas prolonger les séparations !!
      C’est mes parents qui sont jaloux, leur plan démoniaque de vengeance à échouer !!! (moi j’avais pleuré jusqu’en novembre 🙄 )

  5. Ping : Quand la renarde n’est pas là, le loup et la souris dansent ! – Ragnagna des Bois Jolis

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