Le mois de septembre est dense, tant au travail qu’à la maison : le mariage se rapproche et il reste toujours des « détails » à régler. Sans compter que nous sommes au top de la forme à la maison… Il n’y en a pas un pour en rattraper l’autre !!Mais ce n’était pas une raison pour oublier l’anniversaire de mon petit frère chéri. Alors encore une fois : bon anniv Liv de notre part à tous les trois !
Catégorie : The Souricette Family
L’enfance est une période heureuse et insouciante où l’on découvre le monde avec de grands yeux émerveillés. Des joies familiales aux petits secrets honteux, voilà mes histoires de famille…
Mon Papa il dit souvent qu’il est martyrisé par nous ses enfants, qu’il devrait appeler « SOS Papa Battu » ! Je vois vraiment pas pourquoi il dit ça, nous avons toujours été adorables !
Surtout moi d’ailleurs…
Mais avec les autres, nous étions pires !
Alors bonne fête à mon Papanamoa, et à tous les Papas de la terre qui apprennent leur rôle malgré parfois des femmes un peu trop envahissantes, ou qui commencent à l’apprendre comme le Chéri de la Ronde, le Namour de Kiara et le Flodoux de Pipou !
Ceci dit sans oublier que j’ai (encore !) été chargé d’un petit message personnel d’un grand loup à son Papa préféré : bonne fête Papa Chti !
Aujourd’hui c’est la fête des mamans, cette personne si importante dans la vie de tout enfant, celle dont nous souhaitons toujours faire briller de fierté le regard en réalisant des exploits incroyables pour elle…
… et bien souvent il n’y aura qu’elle pour voir ces petits exploits du quotidien !
Alors bonne fête à ma maman chérie et à toutes les autres mamans, nouvelles comme La Ronde et futures comme Kiara et Pipou !
Et j’en profite pour transmettre le message particulier d’un petit garçon à sa maman : bonne fête maman Chti !
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma maman ! Alors pour le lui souhaiter, je vais lui rappeler un souvenir où elle a probablement été très fière de moi !
À l’école j’ai toujours été une de ces élèves qui restent sagement dans son coin, studieuse et timide. Celle dont tous les profs mettent à chaque fois « élève sérieuse » dans les carnets (sériosité sans doute à l’origine de ma ride barrant mon front, arf !).
Je ne faisais jamais de vagues, prenant grand soin à me faire oublier. Ce qu’il y a de plus indisciplinée chez moi, ce sont mes cheveux pour faire bref !
Je n’ai donc jamais rapporté trop de mots d’ordre à la maison, ni de colles ou de rappels ! Sauf une fois, LA fois où j’ai été convoquée avec ma mère chez la directrice pour y recevoir un long laïus indigné, c’était en CM1.
Qui ne m’a que très légèrement contrite…
La morale que j’ai retenu de ce laïus, c’est qu’il faut toujours vérifier à deux fois chacune de ses actions si l’on ne veut pas se faire pincer !
Ah oui… Vous vous demandez sans doute ce qui m’a valu une convocation chez la directrice avec présence obligatoire d’une autorité parentale ? Attention ! Si mes souvenirs sont justes, voilà ce que mon geste fou d’indiscipline m’a fait réaliser à l’encontre de ma maîtresse :
Vous avez vu comment je suis une « ouf » indisciplinée et rebelle ?!
Si je vous dis, salopette rouge, t-shirt bleu, casquette et moustache, vous me dites, vous me dites ?
MARIOOOOOOOOOOOOO MARIOOOOOO !!
Je suis un bébé des années 80, une enfant des années 90. Si je n’ai pas eu de portables, d’iPhone ou d’iPad, j’ai connu la démocratisation des jeux vidéos et surtout la « révolution Game Boy » , la première console de voyage multi-jeux car à cartouches.
Avec nous, la Game Boy (oui je dis LA Game Boy) a beaucoup voyagé : entre nos mains, de la maison à chez les grands-parents, en vacances. Elle était de tous les voyages et de toutes les occasions.
Le joueur était rarement seul derrière son écran, il y avait toujours pas loin un frère ou une sœur zyeutant par-dessus l’épaule et agrémentant la partie de ses commentaires et astuces.
Face aux boss difficiles, un aîné était toujours là pour montrer sa maîtrise épatante du jeu et de ses boss, là où toi faible cadet tu galérais depuis 30 minutes…
C’est grâce à elle que lors des longs voyages en vacances, le calme régnait dans la voiture, véritable bonheur pour les parents. Particulièrement dans la notre, où à nous concentrer sur l’écran de la Game Boy, Benoit et moi nous rendions immanquablement malade tandis qu’Olivier totalement insensible profitait de notre faiblesse et monopolisait le jeu. Il fallait juste prévoir un stock suffisant des indispensable piles AA !
Mario est donc un des héros qui m’a bercée et c’est pourquoi je me suis laissée pousser cette seconde paire de moustache pour un hommage façon souris.
Aujourd’hui séquence honteuse « Vis ma vie » / « Confession Intime » / ou autre émission de « people story » du même acabit. Dans mes brèves de la semaine, dimanche, je vous disais:
« C’est peut-être un détail pour vous, mais pour le Chti ça veut dire beaucoup ! Jeudi soir j’ai reçu ma commande de pantalons, je passe de 1 pantalon à 3 pantalons dans mon placard ! »
Et effectivement pour lui c’est un grand plaisir de voir disparaître ce petit rituel qui s’était instauré depuis quelques mois, chaque samedis après-midi ou dimanche matin quand nous devions sortir et qu’il fallait finir de sécher mon unique pantalon tout juste sorti du lave-linge…
Mais mon Chti, sache que c’est peine perdue ! Chasser le naturel il revient au galop ! Mon papa et ma maman pourraient te le dire, eux qui ont eu droit à nombre de remarques tellement leur fille était mal fagotée ! Toujours pieds nus dans ses ballerines et sans pulls ou manteaux chaque hiver !
Et ceci à la grande incompréhensions de mon Papy Bibidodo…
Maintenant, il va falloir s’attaquer au problème des chaussures !
Il y a peu, je vous disais combien être une grande sœur était une lourde responsabilité. Mais je suis aussi une petite sœur ! La petite sœur, celle qui colle avec admiration son grand frère, qui le copie telle une ombre, l’ennuie et le poursuit !
Cette casse-pied, également connue de tous les grands frères sous le nom de « Petite Peste » !
Bref, mon grand frère c’était mon modèle ! Aussi je me souviens encore de ce jour où Olivier, mon petit frère, cassa la queue de mon Marsupilami…
C’est le moment que choisit notre maman pour nous parler entre six yeux, nous jugeant suffisamment grands pour comprendre certaines choses…
Sur le moment, je me souviens d’avoir enregistré sans bien comprendre. Mais une fois couchée, lentement mon esprit a assimilé les tenants et les aboutissants…
Et c’est ainsi que je compris que mon grand frère restera toujours mon grand frère, celui qui accueillit avec joie ma naissance (et son train électrique) et avec qui j’ai grandi et me suis bataillée !