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Ragnagna des Bois Jolis

O.B.N.I. (Objet Bloguesque Non Identifié)

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Étiquette : histoire de genre

Tu peux tout faire ma fille !

par Ragnagna le 12 juillet 201831 août 2018 dans Billets d'humeur, Deuxième trimestre de grossesse, Regard des autres

Il y a 4 ans j’étais enceinte d’un petit Mogwaï et j’espérais avoir un petit garçon (idéalement : son père en miniature ! Le comble du mignon à mes yeux enamourés). C’est avec plaisir que j’ai d’ailleurs appris la première estimation du sexe (et la seule pendant longtemps) qui allait en ce sens du petit garçon désiré.

Pourquoi voulais-je particulièrement un garçon ? Je me disais peut-être que ce serait le plus simple pour moi, en tant qu’ex-garçon manqué/fille ratée… Ma plus grande trouille était d’avoir une petite fille ultra-branchée princesses, paillettes et rose… Le cliché de la petite fille auquel j’étais totalement allergique !!!

Sans oublier que si être une fille en France est déjà mieux qu’être une fille dans ces pays où elles sont tuées avant même la naissance ou traitées comme des marchandises après, la situation en France n’est pas non plus tout à fait la même entre homme et femme. Outre le salaire, je pense qu’on a toutes eu notre lot de gros lourds, de frotteurs indésirés et de pervers menaçant (au mieux). Si être un garçon n’immunise pas totalement contre cela, toujours est-il qu’il sera moins exposé globalement. Et mieux payé.

Et puis à quelques mois de la naissance, le petit garçon est devenu une petite fille. Le temps de la surprise passée, on s’est vite fait à l’idée et elle est devenue notre précieuse petite crevette. Petite crevette qui depuis a bien grandi et si effectivement elle adore les robes et les jupes qui tournent, elle ne crache pas pour autant sur un bon t-shirt avec un jean bien costaud pour aller courir dehors, taper dans la balle, escalader ou foncer en trott’.

Depuis que Lucie est petite, j’ai voulu ne pas la limiter dans les stéréotypes de son genre et j’ai sauté à la gorge de toutes les personnes la renvoyant forcément uniquement aux « trucs de filles ». Pour moi il est important qu’elle sache que tout lui est possible, au même titre qu’un garçon ou n’importe qui d’autres.

De toutes façons, je ne suis pas un parangon de ce qui est prôné par notre société comme LA féminité : jamais maquillée, privilégiant le confort à la tendance, piètre cuisinière, encore pire ménagère, … Le summum de l’horreur : au concours d’aisselles poilues à la maison, je gagne haut la main devant son père !

Au final, j’ai trouvé mon point d’équilibre avec Lucie. C’est pourquoi quand la sage-femme nous a annoncé cette seconde petite fille, j’étais plutôt confiante de savoir gérer. Je n’ai plus peur d’avoir une princesse ou une poupée car quoiqu’elles aiment, quoique soient leurs passions, je serai là pour leur dire qu’elles ont le droit de tout faire… Chez nous ce sera girl power dans quelques mois !

Eh oui ! On a des enfants farceurs, comme sa sœur avant lui, Chti-Rex a joué un peu avec nous avant de se révéler ! Pile quand on avait trouvé le prénom pour une fille, voilà qu’il faut reprendre !

Sauf que d’un coup je me retrouve avec un petit homme à élever ! Et si pour une femme, je me sens finalement compétente avec ma propre expérience, qu’en sera t’il pour un petit garçon ? Saurai-je trouver la juste mesure pour passer outre les stéréotypes virilistes auxquels il sera confronté ? Saurai-je le laisser se développer sans plaquer sur lui un modèle testoronné ?

Il n’est pas encore né que je vois arriver l’autre côté de la balance : taper ma fille n’est pas correcte car c’est une princesse fragile, mais cela sous-entend que taper mon fils serait correct ? Et en y réfléchissant, si pour Lucie je peux dire facilement « tu peux tout faire ma fille », pour son frère je sais que cela sera faux… Ne serait-ce que vestimentairement parlant : si je pique jusque là allègrement sans distinction des deux côtés des rayons pour enfants, si Lucie peut tenter toutes les couleurs et s’amuser avec ses robes et ses jupes qui tournent, au XXIe siècle en France c’est plus difficile pour un garçon de faire de même…

Mais je sais que, comme pour Lucie, je trouverai in fine un équilibre pour laisser mon petit garçon se développer comme il veut, et non pas en caricature. Et puis pour élever ce futur petit homme, je ne suis pas toute seule : il y aura son Papa. Et moi ce Papa je le trouve pas si mauvais modèle d’homme vu que je l’ai épousé ! Sans oublier sa sœur qui sera là pour lui montrer que les filles sont tout autant capables !

En attendant, à la maternité, il sera temps de venger sa sœur…

Pour être « pimpante » à la maternité

par Ragnagna le 4 octobre 20175 octobre 2017 dans À la maternité, Billets d'humeur

En avril dernier, je lisais tranquillement sur mon trône le journal local quand une sorte de publi-reportage m’a fait sortir de mes gonds telle une furie. Je n’avais pas pu m’empêcher d’avoir une réaction épidermique et de saisir mes crayons pour hurler mon indignation mais le temps m’avait manqué et l’article est resté en brouillon jusqu’à ce que je le redécouvre il y a quelques jours. Donc des mois après, nous revoilà mes poils et moi pour crier notre révolte !

_________

Dès le titre, j’avais sentie qu’on allait clairement pas être d’accord : « être pimpante à la maternité »… Faites moi rire !

Pour un site qui veut faire vivre sa maternité autrement, une grossesse épanouie, je trouve que mettre en avant, presque comme une obligation, le « être pimpante » à la maternité est contradictoire. Sérieusement, ces jours là où on apprend à être Maman et on découvre un nouvel être qui nous accompagnera jusqu’à notre mort, on a vraiment d’autres priorités en tête (comme sortir au plus vite, faire monter son lait, apprendre à changer, …)

Je sais bien que je suis une OVNI et que pour certaines rester belles en toute situation et avec tous les artifices offerts aux femmes est crucial. Peut-être car, comme j’ai entendu dire* par une femme active et maman française, nous Françaises sommes des latines et si nous nous laissons aller notre homme ira ailleurs (je suis ravie en ce cas d’autant plus ravie d’avoir un Chti dont l’amour ne dépend pas de mon paraître mais de mon être !) !!

Ce ton complice sonne à mon oreille comme un (gros) brin condescendant, quand je lis : « vous ne voudriez pas avoir une tête d’enterrement sur toutes les photos » mon esprit (parano ?) me fait lire « oh eh ça va pas la tête ?! Tu DOIS faire ta belle pour les photos et puis c’est tout ! ». Encore et toujours cette obligation de présenter une bonne apparence, de mettre une façade à son visage…

Enfin bref, allons voir plus loin si j’y suis :

Le premier point de la liste est donc du gel douche hygiène intime. Pas un gel douche, non un gel douche hygiène intime ! Réfléchissons, c’est logique : il faut être pimpante de la vulve aussi !! Pour éblouir les docteurs et les infirmières qui viennent faire les soins ! Chacun ses priorités  !! C’est déjà un exploit de se laver après l’accouchement de toutes manières vu qu’on a plus aucun temps avec la mini-chose…

Bon ensuite… « Un rasoir et une pince à épiler pour effectuer quelques retouches ». Ah oui ! Clairement importante les « retouches » !!!!
« Poussez madame poussez ! », « ah non monsieur, j’ai oublié un poil là attendez ! » Le séjour lambda en maternité c’est trois jours, on peut peut-être donner un petit sursis aux poils à ce moment là non ? Ou alors il faut penser à la césarienne ou l’épisiotomie, c’est rasage gratuit garantie !

Bref… continuons… dernier paragraphe :

Le retour du crayon anti-cernes qui est visiblement littéralement le sauveur de la nouvelle maman – moi qui croyais que c’était le nouveau papa le sauveur ! Je maintiens une fois encore que j’ai le droit d’être imparfaite et fatiguée, et ce même si je faisais peur à voir ! Au moins mes amis ont vu ce que c’était le bonheur de la nouvelle maternité !

Je ne sais pas de quel acabit est le site de Maman Vogue mais, après lecture de cette publicité, clairement je ne correspond pas au public souhaité. De la même façon que leur version de la grossesse épanouie et de la maternité autrement ne me correspond pas du tout… Pourquoi ne peut-on pas venir accoucher à la maternité comme on va manger au Mac Do ? Comme on est…

___

* Diffusé sur Arte en avril 2017 dans la collection « Regards » : « Le modèle français – Super maman et femme active ».

Un cache-misère pour les mamans fatiguées

par Ragnagna le 22 septembre 201722 septembre 2017 dans Billets d'humeur

En tant qu’admin d’une page Facebook (celle de ce blog quoi !), j’ai quasiment tous les jours un message de Mark (Zuckerberg) m’incitant à débourser 30€ pour lancer une campagne de publicité ciblant de lecteurs potentiels dans leur base.

Si je compte bien ne jamais faire ça (mon blog n’est pas mon gagne-pain mais ma boîte à souvenirs !), je regarde toujours d’un oeil amusé ce que Facebook me propose comme article sponsorisé. Ça me renseigne un peu sur le profil qu’ils m’ont collés. Autant vous dire qu’il y a 4 ans j’étais principalement « geek » et « gameuse », alors qu’aujourd’hui je suis classée à « maman ».

Mais avant-hier, la publication sponsorisée ne m’a pas fait sourire, elle m’a plutôt mis d’assez mauvaise humeur…

Moi les mauvaises nuits ça me parle totalement : pendant 2 ans ici cela a été l’anarchie complète !! Rien qu’en levant la lunette des toilettes on pouvait réveiller Lucie et elle mettait des heures à se rendormir. J’étais véritablement sur les rotules et m’étais mise entre parenthèse en attendant l’embellie.

Mais sérieusement ? J’ai des nuits pourries, heureusement Bidule Chouette™ a sorti son nouvel anti-cernes ? C’est pas du foutage de gueule ça un peu ?

Je suis pas maquillage, ceux qui me suivent depuis longtemps le savent. Je conçois que pour des femmes le maquillage soit un plaisir, pour « prendre soin de soi ». Mais pour d’autres, ce n’est pas un choix, c’est une obligation qu’elles s’imposent « pour être belle », car autrement on leur trouve « une petite mine ».

Quand un homme a une sale tronche au matin, on compatis à sa mauvaise nuit, on s’enquiert de sa santé, on ris de façon complice à sa nuit agitée. Pourquoi si moi je suis fatiguée, je dois planquer ma fatigue ? C’est interdit pour les filles d’être crevées ?!

Mark, ta pub était très mal ciblée avec moi…

« Mais pourquoi tu l’habilles comme un garçon ? »

par Ragnagna le 5 décembre 20165 décembre 2016 dans Regard des autres

Il y a des matins où j’habille ma fille et où je sais que j’entendrai immanquablement cette question dans la journée. En effet Lucie est une petite fille sans beaucoup de cheveux, donc souvent c’est sa tenue du jour qui fait son sexe du jour.20161018-lucie-fille-ou-garcon-01

Que l’on confonde ma fille avec un garçon m’indiffère totalement, elle est loin d’être pubère et franchement qu’importe ?! Personnellement, je ne sais pas non plus reconnaître le sexe de certains nourrissons ou enfants !

Par contre j’ai vite compris que, passé un âge, il ne faut plus trop poser la question sous peine de risquer une ire parentale terrible ! Je parle alors très prudemment à Lucie d’autre « bébé » ou autre « enfant » en espérant qu’à un moment je puisse demander le prénom (ce qui n’aide pas toujours ceci dit !).20161018-lucie-fille-ou-garcon-02

Heureusement, généralement, ces papas et mamans qui tempêtent si on se trompe sont très soucieux de ne laisser planer aucun doute sur le sexe de leur enfant. Au point qu’ils couvrent bien souvent leur fille dès la naissance d’accessoires ultra-féminins (barrettes, serre-tête ou bandeau fleuri, boucles d’oreilles, …) et/ou les plastronnent de déclinaison d’une nuance unique allant du rose au violet.20161018-lucie-fille-ou-garcon-04

Il faut reconnaitre que les marques de vêtements alimentent joyeusement cette tendance en refilant une grande majorité de vêtements ultra-genrés. J’ai failli décéder d’une overdose de rose à ma première visite aux rayons pour bébé fille !

Pour ne citer que des marques que je connais (et apprécie tout particulièrement) : chez Petit Bateau le rayon fille regorge de rose (j’aime pas le rose moi !), de nœud-nœud (argh), de petit col Claudine (berk) ou de liseré en picot (overdose). Chez Catimini, la marque de la féminité se situe dans les détails : avec du brillant ou de la tulle (ça décorera ma machine), elle se retrouve aussi jusque dans la composition du t-shirt : chez le garçon du 100% coton et chez la fille avec 5% d’elasthanne (je suppose pour mouler sensuellement le gracieux bidou de ma petite fille ? En tout cas c’est pas pour faciliter l’enfilement du vêtement sur un bébé rétif !)…20161018-lucie-fille-ou-garcon-03

Alors certes Lucie a quelques tenues avec des col Claudine, du rose, du brillant, du picot, de l’élasthanne, des fées, des robes, voir même des nœud-noeuds (re-argh !), à petites doses certaines tenues m’ont plu. Cependant je m’autorise allègrement à traverser la ligne symbolique du rayon garçon pour chourer leurs tenues ultra confortables avec de petits animaux ultra-mignons (des renards, des hippopotames, des ours, des chats !) et surtout je n’autorise personne à critiquer mon choix ! 20161018-lucie-fille-ou-garcon-05Faut-il s’habiller « en fille » pour être « une fille » ? Au fond, qu’est-ce que « une fille » ? Une personne en robe à nœud-noeud rose ? Un ADN contenant une paire de chromosomes XX ? Un ventre capable de donner la vie ? Une façon et une manière d’être ? Personnellement je ne sais pas quelle est la bonne réponse, je pense qu’il n’y en a a pas. Qu’il y a beaucoup de façons d’être « une fille » ou « une femme », mais qu’en aucun cas je n’accepterai que l’on bride ma fille à une seule.

Si ce pull avec des renards nous plait, si ce jean est plus pratique pour escalader à l’envers le toboggan, si ce bonnet en forme de chat lui va, elle pourra les porter. Ce n’est pas ça qui lui fera descendre une paire de testicules ou pousser une pomme d’Adam…Habillée "en garçon" vs "en fille"

Mam’zelle Bulle

par Ragnagna le 29 juin 201629 juin 2016 dans Regard des autres

Maman de L. agacée

ACTE II, SCÈNE 1

Dans un magasin de linge de maison durant les soldes, Maman de L. en sortie et étourdie cherche un bavoir pour le repas du midi. Après avoir salué les vendeuses, elle dirige en habituée sa poussette dans le coin des bavoirs.

VENDEUSE, aimablement. — Bonjour, je peux vous aider ?
MAMAN DE L. — Oui, je cherche un bavoir ?
VENDEUSE, se penchant sur la poussette. — Fille ou garçon ?
MAMAN DE L., agacée. — …

***

ACTE II, SCÈNE 2

Maman de L. entre avec sa fille dans les bras dans un tabac-presse en quête de produits à bulles de savon.

MAMAN DE L. — Bonjour monsieur, auriez-vous du produit à bulles pour bébé ?
COMMERÇANT, hésitant. — Euh pour bébé ? J’ai pour enfant mais pour bébé ?
MAMAN DE L., se reprenant. — Pour bébé ou enfant, oui ! En avez-vous ?
COMMERÇANT, interrogatif. — Fille ou garçon ?
MAMAN DE L., blasée. — … ?!!!!!!My bubble star
_____
Je ne pensais pas faire de ce type d’article une habitude, et pas aussi rapidement, mais ce sujet m’agace particulièrement.
Je sais bien que d’un point de vue marketing ne proposer que des produits genrés est plus rentable (il faut acheter pour chaque sexe), je sais que certains parents ultra-sexualise leur bébé et mordent à la moindre erreur sur le genre de leur enfant, mais moi cela me rend dingue qu’on me demande à chaque achat pour ma fille quel est son sexe !! Sérieusement pour des bulles ?!!
Qu’une offre variée plus ou moins sexuée soit proposée, soit, mais que les parents aient le choix d’ouvrir le champ des possibles à leurs enfants !! Des filles aiment les voitures, des garçons aiment les animaux, pourquoi les limiter à un rayon ?!

Le Temps des cerises

par Ragnagna le 16 juin 201616 juin 2016 dans Billets d'humeur, Regard des autres


Maman de L. abasourdie ACTE I, SCÈNE 1

Deux mamans cheminent de concert avec leurs enfants, le petit C. (4 ans) et la petite L. (17 mois).
Le petit C. a trouvé sur le chemin deux grappes de deux petites cerises et essaye de les mettre à ses oreilles.

MAMAN DE C., affectueusement. — Mais les boucles d’oreilles c’est plutôt pour les filles mon chat !
MAMAN DE L., vivement. — Mais non ! Le Papa de L. a une boucle d’oreille !
MAMAN DE C., gênée. — Euh… les boucles d’oreilles… de cerises sont plutôt pour les filles !
MAMAN DE L., abasourdie. — … !?!Papa cerise

« Les filles sont plus calmes que les garçons »

par Ragnagna le 22 avril 201626 avril 2016 dans Regard des autres

Ça ne vous a pas échappé, je suis la maman d’une petite fille. Et en tant que maman de petite fille, il y a une phrase que j’entends très régulièrement de la bouche de mamans de garçons regardant un peu catastrophées leurs enfants courir et se dépenser : Les filles sont plus calmes que les garçonsJe dirais même que je suis plutôt sûre que cette idée-reçue est une belle ânerie ! Ou alors que quelqu’un mette au courant mon modèle XX à moi que le gêne casse-cou est uniquement sur le chromosome Y !Les filles sont plus calmes que les garçonsEn revanche il est vrai qu’un garçon sera moins « bridé » dans son enthousiasme et plus valorisé pour son énergie qu’une fille qui se doit d’être belle et propre sur elle plutôt qu’active.Les filles sont plus calmes que les garçonsAu fond calme ou tornade, selon moi, c’est d’abord une affaire de caractère (tempéré ou non par l’éducation) avant d’être une affaire de sexe.

PS : une image bonux se cache sur cette page de mamzelle c’est-trop-fun-debout-sur-le-porteur

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